Près de 30 ans après le génocide, un enseignant en histoire part au Rwanda avec 18 étudiants visiter des mémoriaux pendant 10 jours. Une expérience formatrice et transformatrice.
Des militaires burundais arrivent dans l'est de la République démocratique du Congo pour lutter contre la montée des milices dans la région.
Alexis Huguet/AFP via Getty Images
Le groupe armé RED-Tabara opère dans la région orientale instable de la RDC, qui partage une frontière poreuse de 243 km avec le Burundi.
Une personne tient une bougie lors d'une veillée nocturne lors de la commémoration des 100 jours du génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda.
Photo: Yasuyoshi Chiba/AFP via Getty Images
Les jeunes montrent peu d'intérêt à raviver les divisions de leurs parents, tandis que les générations plus âgées au Rwanda restent préoccupées par une éventuelle resurgence des tensions.
Une femme portant un enfant regarde un mur à Kigali où sont inscrits les noms des victimes du génocide rwandais de 1994.
Yasuyoshi Chiba/AFP via Getty Images
Le génocide rwandais de 1994 a laissé des traces indélébiles. Les enfants nés de violences sexuelles et les mères ont fait preuve d'une immense force pour surmonter leur histoire de violence.
Emmanuel Macron et des membres du gouvernement rencontrent des représentants de l’association Ibuka pour la mémoire du génocide au Rwanda au palais de l’Élysée, en 2019.
Philippe Wojazer/AFP
Mathilde Beaufils, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La question du rôle de la France dans le génocide du Rwanda a suscité, au cours des trente dernières années, d’âpres débats que la normalisation diplomatique récente n’a pas totalement apaisés.
Le général rwandais Patrick Nyamvumba (à droite) a été de 2009 à 2013 le commandant de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD).
Nations unies
Après le génocide rwandais, les États africains se sont davantage impliqués dans les efforts des institutions internationales et régionales en charge de la paix et la sécurité sur le continent.
Le Rwanda a repoussé les pressions internationales visant à libérer Paul Rusesabagina, un homme rendu célèbre par Hollywood.
Kigali, 18 mai 2020 : un homme consulte un article du New York Times consacré à l'arrestation de Félicien Kabuga, survenue deux jours plus tôt.
Simon Wohlfahrt/AFP
Quelles seront les conséquences de l’arrestation en mai dernier, en France, de Félicien Kabuga, considéré comme l’un des grands responsables du génocide rwandais de 1994 ?
Au mémorial du génocide, Kigali, 29 avril 2018.
Yasuyoshi Chiba/AFP
De 1992 à 1994, le régime en place au Rwanda aurait importé 581 tonnes de machettes, ce qui démontrerait l’intentionnalité du génocide. Ce chiffre est toutefois discutable.
Joachim Ntahondereye, président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi, signe le registre de condoléances installé au palais après l'annonce de la mort du président.
Tchandrou Nitanga / AFP
Se représenter le génocide comme l'enfer suggère que les horreurs ne sont pas concevables. On ne peut les imaginer que symboliquement. Or, il s'agit de violences provoquées par des événements politiques.