Les autorités iraniennes comprennent, à la rigueur, que des universitaires étrangers se passionnent pour l’archéologie ou la philologie mais toute recherche sur la société contemporaine est suspecte.
Les gouvernements successifs ont toujours ignoré les avertissements des économistes.
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Plusieurs camps s’affrontent dans le processus décisionnel américain, qui tablent sur l’amateurisme ou l’absence de réel intérêt du Président Trump sur ces dossiers pour avancer leurs pions.
Les évolutions des stocks d'or de la Banque centrale turque donnent un indice de son utilisation pour régler les achats à l'Iran.
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Ce coup de théâtre est d’abord la conséquence d’un système de représentation proportionnelle quasi intégrale qui donne aux petits partis un pouvoir de blocage exorbitant.
En Turquie, les importations de pétrole brut iranien ont diminué mais perdurent.
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Les tensions irano-américaines pèsent d’autant plus sur l’économie du pays qu'Ankara comptait augmenter ses importations de pétrole brut pour sortir de la récession.
Un Libanais marche devant le “poing de la Révolution”, symbole du soulèvement d'octobre 2019 au Liban, sur la place centrale des Martyrs de la capitale Beyrouth, le 21 octobre 2020.
AFP
Thomas Hofnung, The Conversation; Clea Chakraverty, The Conversation; Grégory Rayko, The Conversation e Héloïse Paqueron, The Conversation
Dossier spécial sur la colère dirigée dans de nombreux pays contre les pouvoirs en place.
Le 11 novembre, à Paris, l'arrivée de Vladimir Poutine (de dos) lors des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
BenoitTessier/ AFP
Que les perspectives du monde soient assez lugubres pour l'année 2019 relève du lieu commun. On peut toutefois tenter de dessiner les quelques leviers dont nous disposons encore.
Le représentant de l'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Kazem Gharib Abad, lors d'une conférence à Vienne (Autriche), le 22 novembre 2018.
Joe Klamar / AFP
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) e Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
La politique interventionniste du régime de Téhéran dans la région, qui ne constitue pas une cause nationale pour la population iranienne, se heurte à plusieurs freins structurels.
Un combattant pro-gouvernemental dans les faubourgs d'Hodeïda, le 15 novembre 2018.
Stringer/AFP
Il est illusoire d’élaborer un plan de paix sans prendre en considération la pluralité des acteurs du conflit yéménite et des enjeux locaux, régionaux et internationaux qui s’y superposent.
Des supportrices iraniennes dans un stade de Téhéran, lors du match amical contre la Bolivie, le 16 octobre 2018.
Stringer/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le nationalisme est un outil efficace en Iran pour unir face à un ennemi commun. Mais il peut aussi empêcher une remise en question pourtant nécessaire de certaines orientations politiques récentes.
A Ahvaz, le 24 septembre 2018, lors des funérailles des victimes de l'attentat commis deux jours auparavant.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Entre menace séparatiste et hostilité extérieure, l’attentat d’Ahvaz, commis le 22 septembre 2018, est perçu en Iran comme un facteur sérieux de déstabilisation du Golfe.
Les grèves internes dans tout le pays pourraient nuire à l'économie au moins autant que les sanctions annoncées (Téhéran, 2017).
Stella Morgana
La guerre dure depuis maintenant quarante ans en Afghanistan, et les talibans sont prêts à la prolonger. Une résilience qui s’explique aussi par les erreurs des Occidentaux.
Le Président iranien Rouhani lors d'une visite à Vienne, le 4 juillet 2018.
Georg Hochmuth/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Encouragée par l’Arabie saoudite et Israël, l’administration Trump cherche à étouffer économiquement un Iran qui se sent assiégé. Une stratégie risquée qui pourrait à terme dégénérer en guerre ouverte.
Lors de négociations à Vienne, en avril 2015.
US State Department/Wikimedia
Si les Européens montrent un tel activisme à sauver cet accord, c’est que l’UE joue aussi sur ce dossier sa crédibilité et sa légitimité d’acteur international.
Dans le port d'Hodeida, au Yémen, un combattant d'une brigade soutenue par l'Arabie saoudite pointe son fusil sur un poster à l'effigie du leader des Houtis.
Saleh Al-Obeidi / AFP
Il y a urgence humanitaire absolue à obtenir le plus rapidement possible un cessez-le-feu. Mais une conférence purement humanitaire, comme à Paris ce 27 juin, a peu de chance d’aboutir à un règlement.
Le tracé du gazoduc Turkish Stream qui doit relier la Turquie à la Russie via la mer Noire.
DR
Carrefour d’oléoducs et de gazoducs, la Turquie, dont la dépendance énergétique à l’égard de l’Iran et de la Russie va croissant, s’oriente vers une alliance géopolitique avec ses grands voisins.
Sur les murs de la vieille ville de Jérusalem, le 14 mai 2018, jour de l'inauguration de la nouvelle ambassade des États-Unis.
Ahmad Gharabali/AFP
Le retrait de Total et PSA le prouve: la question de l’extra‑territorialité des mesures de sanctions américaines pose un casse‑tête inextricable aux législateurs et aux juristes européens en Iran.