Deux partisans du leader chiite Moqtada al-Sadr, favorable à l'affirmation d'une nation irakienne indépendante, manifestent leur joie après la victoire du parti dit « sadriste » aux élections législatives. Bagdad, 11 octobre 2021.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Alors que l’Irak est en passe de réussir à se positionner comme un acteur régional important et indépendant, le pays doit toujours faire face à de nombreuses sources d’instabilité internes.
L'ambassadeur du Canada en Chine, Dominic Barton, après une rencontre avec le Canadien Michael Spavor, dans un centre de détention à Dandong, en Chine, le 11 août 2021.
(AP Photo/Ng Han Guan)
Absorbés par leur rivalité avec la Chine, les États-Unis se détournent du Moyen-Orient. Une reconfiguration complexe s’annonce dans la région.
Pour les habitants de la province d'Idlib, le guerre est tout sauf terminée : les bombardements du régime ont repris depuis plusieurs mois, engendrant de nombreuses victimes civiles, comme ici, à Serja, le 17 juillet dernier.
Abdulaziz Ketaz/AFP
Alors que Bachar Al-Assad vient d’être réélu président, l’illusion de stabilité du pays cache mal un chaos généralisé, susceptible de dégénérer à court terme.
L'enlisement du conflit yéménite est une des raisons qui font passer la normalisation avec Israël au second plan pour l'Arabie saoudite, au profit d'un apaisement avec l'Iran. Ici, un panneau représente les dirigeants saoudiens et émiratis côte à côte, dans la ville portuaire yéménite d'Aden, en 2019.
Saleh al-Obeidi/AFP
Une sortie de crise entre l’Arabie saoudite et l’Iran semble amorcée, la dernière guerre de Gaza ayant remis en cause le grand projet de normalisation avec Israël, auparavant soutenu par Riyad.
Conférence de presse du nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, le 21 juin 2021 à Téhéran. Au mur, un portrait de son protecteur, le Guide suprême Ali Khamenei.
Atta Kenare/AFP
Pendant huit ans, la présidence en Iran a été détenue par un « modéré », Hassan Rouhani. Les ultraconservateurs viennent de placer l’un des leurs à ce poste très exposé.
L’ultra-conservateur Ebrahim Raisi, grand favori de la présidentielle iranienne, en meeting à Eslamshahr, à une vingtaine de kilomètres de Téhéran, le 6 juin.
AFP
Et si les quelques jours restants avant l’élection présidentielle iranienne du 18 juin prochain étaient la dernière chance des Occidentaux pour ranimer l’accord de 2015 ?
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et son homologue chinois, Wang Yi, posent après avoir signé un pacte de coopération stratégique à Téhéran, le 27 mars 2021.
AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) e Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le rapprochement entre Pékin et Téhéran, qui se déploie dans les domaines commercial, diplomatique et stratégique, repose sur une longue histoire mythifiée et sur un anti-occidentalisme affiché.
Des enfants jouent devant un véhicule de combat Bradley (BFV) américain en patrouille dans les champs pétrolifères de Suwaydiyah, dans la province de Hasakah (nord-est de la Syrie), le 13 février 2021.
Delil Souleiman/AFP
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
Des portraits de Donald Trump et de Joe Biden sont brûlés pendant une manifestation à Téhéran le 28 novembre 2020.
Atta Kenare/AFP
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Dans une rue de Gaza, le 28 janvier 2020.
Mahmud Hams/AFP
Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Le 14 juillet 2015, jour de la signature du JCPoA, le vice-président se tient au côté de Barack Obama quand celui-ci présente les détails de cet accord sur le nucléaire iranien lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.
Andrew Harnik/Pool/ AFP
Elena Aoun, Université catholique de Louvain (UCLouvain) e Jérémy Dieudonné, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En se retirant, en 2018, de l’accord signé trois ans plus tôt visant à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, Donald Trump a créé une situation explosive. Joe Biden changera-t-il la donne ?
Une effigie de Donald Trump affublée d'un drapeau israélien est brûlée à Téhéran le 8 juin 2018.
STR/AFP
Le film de Massoud Bakhshi, « Yalda, la nuit du pardon » saisit par sa réflexion sur le pouvoir des médias et ce qu’il révèle de la société iranienne.
Des manifestants au Zimbabwe scandent des slogans et agitent des drapeaux lors d'un rassemblement visant à dénoncer les sanctions de l'UE et des États-Unis contre le pays le 25 octobre 2019.
Jekesai Njikizana/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Des pays ou des organisations internationales promulguent régulièrement des sanctions contre tel ou tel État. Mais comment évaluer l’efficacité de ces mesures ?
L'artiste sénégalais Alioune Diagne se produit sur l'esplanade du Trocadéro à Paris, le 11 février 2020, lors d'un rassemblement de soutien à Fariba Adelkhah et Roland Marchal.
Thomas Coex/AFP
Incarcérée en Iran depuis un an pour n’avoir fait que son travail de chercheuse, Fariba Adelkhah vient d’être condamnée à six ans de prison. Son combat pour la liberté scientifique est aussi le nôtre.
Désinfection du sanctuaire de Masumeh à Qom le 25 février 2020.
Mehdi Marizad/Fars News Agency/AFP
L’Iran est l’un des pays les plus sévèrement frappés par l’épidémie de Covid-19, en bonne partie à cause des dissensions internes qui opposent le gouvernement aux religieux.
Des islamistes pakistanais protestent contre la clémence de la Cour suprême à l'égard d'Asia Bibi, une chrétienne pakistanaise accusée de blasphème, à Karachi, le 1er février 2019.
Asif Hassan/AFP via Getty Images
Au Pakistan, en Iran et en Arabie saoudite, le blasphème est passible de la peine de mort. Ces lois n’ont pas seulement des motifs religieux : elles répondent aussi à des préoccupations politiques.
L'Iranienne Sahar Ziaeisisakht participe au lancer du javelot féminin des épreuves d'athlétisme des 4èmes Jeux de la solidarité islamique au stade olympique de Bakou le 18 mai 2017.
Glyn Kirk/AFP
Le combat des sportives iraniennes pour leur droit à participer aux compétitions de leur choix et dans la tenue de leur choix s’inscrit dans un mouvement d’émancipation plus large.