La montagne des primaires a accouché de deux figures étranges : à gauche, un candidat engoncé dans un costume trop grand pour lui ; à droite, un candidat revêtu d’un costume taché.
Manuel Valls et Benoît Hamon, au temps où le PS adhérait à l'idée de primaire.
Eric Feferberg/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Même si les primaires ont été créées pour des raisons pragmatiques et avec nombre de calculs sous-jacents, leur succès populaire rendra difficile tout retour en arrière pour les partis.
François Hollande à la sortie de l'avion présidentiel, le 2 décembre 2016, à Abu Dhabi.
Stépahne de Sakutin / AFP
Le retrait de l'actuel président de la course présidentielle pourrait bien être annonciateur de profonds bouleversements politiques aux conséquences inattendues.
François Hollande sur le perron de l’Élysée, le 28 novembre 2016.
François Guillot/AFP
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Dans un bureau de vote à Rennes, le 27 novembre 2016.
Damien Meyer/ AFP
Il ne faut pas parer les sondages de vertus miraculeuses. Les études quantitatives n’ont pour but que d’évaluer une opinion, une intention, une action à un moment donné, avec une marge d’erreur.
A Viry-Châtillon, le 22 novembre 2016.
Thomas Samson/AFP
Nul doute que si François Hollande offre aux électeurs de mettre sa tête sur le billot de la primaire, certains viendront faire tomber le couperet avec la même délectation que pour Nicolas Sarkozy.
Les finalistes de la primaire de la droite et du centre.
Christophe Archambault/AFP
Après l’avoir adoubé dans les sondages, sa candidature garantissant l’éjection de François Hollande de l’Élysée, une partie importante de l’électorat de droite lui a retiré le tapis sous les pieds.
L'ancien président, cible privilégiée de tous les autres candidats.
Eric Feferberg/AFP
Si les échanges aigres-doux du débat traduisent à quel point l’ex-président n’est plus perçu par les ténors de la droite comme « le patron », le « tout sauf Sarkozy » montre qu’il continue d’obséder.
Sept prétendants sur la ligne de départ.
Philippe Wojazer/AFP
Ce 13 octobre avait lieu le premier débat télévisé entre les candidats à la primaire de la droite et du centre. L’occasion, pour eux, de mettre en avant leurs choix des enjeux stratégiques.
Nuit debout, le 16 avril 2016 à Paris.
Olivier Ortelpa/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les acteurs politiques, tentés de s’ajuster à la méfiance et à l’individualisme ambiants, sont peut-être en retard sur ce qui va dans le sens d’un retour au sens, à la solidarité et à l’engagement.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Après les récents propos de Nicolas Sarkozy sur les changements climatiques, se repose la question de la vérité et de l’expertise dans la dispute qui oppose les climatosceptiques aux réchauffistes.
Carte de projections d’élévation des températures d’ici à 2100 réalisée par la Nasa.
Nasa
En désignant la limitation de la population mondiale comme une priorité politique par rapport au changement climatique, le candidat à la présidentielle 2017 nous abuse et corrompt notre sens moral.
Cinquantenaire du cessez le feu, le 19 mars 2012, à la Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette.
Daniel Villafruela/Wikimedias
Manuel Valls et Nicolas Sarkozy : chacun, à sa manière, a récemment illustré par ses propos le risque d’une soumission de l’Histoire aux énoncés du politique.
Empoisonnée par la perspective envahissante des prochaines échéances électorales, à commencer par l’élection présidentielle, la politique semble se réduire à la brigue du pouvoir.
A la Réunion, les partisans de Didier Robert (LR) célèbrent sa victoire.
Grondin Emmanuel / AFP
Retour sur le scrutin des régionales: un premier tour marqué par l'arrivée en tête du FN, un second par son échec, la victoire de la droite et la rétractation de la gauche.