Une « zone tampon » de sécurité en Syrie est essentielle mais le revirement de Trump risque de compromettre durablement les relations entre la Turquie, l’UE et les États-Unis.
Manifestants à Kiev (Ukraine) le 6 octobre 2019 contre la plus grande autonomie qui pourrait être accordée à certains régions séparatistes, afin de faire reculer les troupes russes.
Genya SAVILOV / AFP
L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
Une patrouille héliportée de l'armée lituanienne à la frontière avec la Russie (ici le 10 avril 2019).
Wojtek Radwanski / AFP
En répondant à un sentiment tenace d'insécurité chez ses nouveaux alliés, l'OTAN prend un risque calculé : celui d'attiser les tensions avec la Russie.
Vladimir Poutine, le 31 janvier 2018, en plein discours au Kremlin.
Grigory Dukor/AFP
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Donald Trump et Theresa May donnent une conférence de presse, le 4 juin 2019, à Londres, à l'occasion de la visite de trois jours du Président américain à son allié britannique en pleine incertitude avec le Brexit.
Stefan Rousseau / AFP
L’idée que les dégâts économiques causés par le Brexit puissent être ressentis au plan mondial, donc outre-Atlantique, inquiète de plus en plus les Américains.
Ekrem Imamoglu ,vainqueur de l'élection municipale d'Istanbul, salue la foule lors d'un rassemblement à Istanbul, le 15 avril 2019.
Yasin Akgul/AFP
Ekrem Imamoğlu, le principal candidat d’opposition à la mairie d’Istanbul, a été officiellement déclaré vainqueur le 17 avril 2019. Une défaite inquiétante pour le parti du président d’Erdogan.
Les pro-Européens protestent contre la coalition au pouvoir, le Parti social-démocrate (PSD), à côté de l'Athénée roumain, lors de la cérémonie de prise de la présidence du Conseil de l'UE à Bucarest le 10 janvier 2019.
Daniel Mihailescu/AFP
Peu réaliste sur le plan opérationnel et institutionnel, cette idée a le mérite d’exprimer une communauté de destin partagée par les Européens face à un monde multipolaire et incertain.
Dans une fan zone de Kaliningrad, le 19 juin, lors du match Russie-Egypte.
Ozan Kose/ AFP
Que Kaliningrad apparaisse accueillante aux supporters durant quatre matches est souhaitable. Mais cela ne suffira pas à faire cesser le « Grand Jeu » que se livrent les puissances dans la zone.
Le président américain sur le départ du Canada pour Singapour, le 9 juin 2018.
Saul Loeb/AFP
Au G7, Donald Trump n’a fait que pousser à l’extrême une posture américaine rétive à toute contrainte qui pourrait nuire à la sécurité, à l’identité, aux intérêts des « vrais » Américains.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, à Versailles, le 29 mai 2017.
Stéphane de Sakutin / AFP
Pourquoi il importe qu’à Saint-Pétersbourg, plus encore qu’à Versailles il y a un an, Emmanuel Macron renforce son discours sans compromis vis-à-vis de Vladimir Poutine.
Le Président Macron à son arrivée en Autriche, le 23 août.
Betrrand Guay / AFP
L’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat a intensifié l’opposition de style entre Macron et Trump, et le combat entre multilatéralisme et repli nationaliste.
Vladimir Poutine, le 25 mai 2017 à Moscou, lors de la consécration d'un monastère orthodoxe.
Sergueï Karpukhin/AFP
La France comme moteur de l’Europe doit discuter plus que jamais avec la Russie, mais elle ne le fera bien qu’en montrant sa résolution entière sur les dossiers de la Syrie et de l’Ukraine.
Des partisans dEmmanuel Macron au Louvre, le 7 mai 2017.
Eric Feferberg/AFP
La nécessité politique et sociologique de réconcilier plusieurs France après cette élection a déjà été soulignée. Il en existe une autre : réconcilier les Français avec leur politique étrangère.
Le 13 avril 2017, en Pologne: cérémonie d'accueil d'un bataillon de l'armée américaine déployée sur le flanc oriental de l'Alliance.
Wojtek Radwanski/AFP
S’il est difficile de savoir quel candidat sera sélectionné pour le second tour de la présidentielle, il est probable que les deux élus ne soient pas de chauds partisans de l’Alliance atlantique.
Un Rafale sur le pont d'envol du porte-avions Charles de Gaulle.
Pascal Subtil/Flickr
Les divergences entre les principaux candidats tiennent moins dans le renforcement de l’outil de défense lui-même – tous l’appellent de leurs vœux – que dans l’utilisation qu’ils souhaitent en faire.
Angela Merkel et Therea May, à La Vallette (Malte), le 3 février 2017.
Matthew Mirabelli / AFP
Des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale.
Marine Le Pen, Frauke Petry (Allemagne), Geert Wilders (Pays-Bas) et Marcus Pretzell (AFD), début janvier 2017, à Coblence (Allemagne).
Roberto Pfeil / AFP
Si l’UE est menacée aujourd’hui, ce n’est pas seulement par sa difficulté à faire face aux pressions économiques et politiques objectives, mais bien parce qu’elle incarne un autre monde.
La campagne de Donald Trump pendant la Primaire républicaine, le 3 septembre 2015.
Michael Vadon/Wikimedia
Comment expliquer l'avènement de Donald Trump? Retour historique sur les différentes crises de confiance qui ont rendue possible l'élection du nouveau président américain.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School