Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les États-Unis débutent la deuxième saison d'une série télévisée marquée par les codes de la téléréalité, qui, a accompagné son ascension vers le pouvoir suprême.
Le Président en campagne, en Virginie, le 2 novembre 2018,
Nicholas Kamm/AFP
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Listes électorales tronquées, poids de l’argent, charcutage électoral : la démocratie est toujours invoquée aux États-Unis, mais elle n’y a pas que des amis.
La candidate amérindienne Deb Haaland qui postule à un siège au Congrès, ici en campagne le 1er octobre, à Albuquerque (Nouveau-Mexique).
Mark Ralston/AFP
Il se passe quelque chose aux États-Unis : les femmes se sont massivement mobilisées lors des primaires précédant les élections de mi-mandat et nombre d’entre elles pourraient être élues.
Donald Trump, aux côtés de son épouse, en Pennsylvanie, le 11 septembre 2018.
Nicholas Kamm/AFP
Alors que la désapprobation grondait face à sa querelle post-mortem avec McCain, le livre de Woodward a fait germer l’idée que Donald Trump pourrait être quelqu’un de peu sûr de lui et de manipulable.
Donald Trump dans son bureau de la Maison Blanche, le 28 janvier 2017.
Mandel Ngan/AFP
La première année de Trump a aussi été marquée par une méthode qui s’est révélée assez conforme à celle qu’il avait utilisée tout au long de sa campagne victorieuse vers la presidence.
James Comey, jeudi 8 juin, devant la Commission d'enquête du Sénat.
Mandel Ngan/AFP
Il n’y a pour le moment aucune chance de destituer Trump, et chaque attaque contre lui renforce la détermination et la confiance de la part de ses soutiens.
Scène de convivialité entre Donald Trump, le chef de la diplomatie russe et l'ambassadeur de Moscou à Washington.
Russian Foreign Ministry/AFP
Le président américain est accusé d’avoir fourni des « informations hautement classifiées » à l’ennemi de toujours, les Russes. Loin de démentir, Donald Trump assume.
James Comey, le désormais ex-patron du FBI, le 3 mai dernier lors d'une audition du Congrès.
Jim Watson/AFP
Les démocrates, qui évoquent le Watergate, n’accepteront jamais que l’agence chargée de l’enquête sur les liens entre le Président et la Russie soit dirigée par un conservateur ou un proche de Trump.
Premier discours devant le Congrès pour Donald Trump, le 28 février 2017.
Chip Somodevilla/AFP
L’agenda proposé est clair et déterminé, le Président propose un changement fort pour le pays, il annonce la fin de l’Obamacare, le début de la dérégulation, une grande réforme des impôts.
Le président « élu », le 28 décembre 2016.
Don Emmert/AFP
Le Parti et le Congrès se sont rangés comme un seul homme derrière le président dès le 8 novembre. Tous savent que la réussite du mandat de Donald Trump conditionnera le maintien de leur siège.
La tour Trump et ce qu'elle représente, à l'assaut du monde ?
Quinn Kampschroer/Pixabay
Le manque de participation des électeurs issus des minorités et l’ignorance des souffrances d’une partie de l’Amérique blanche auront contribué à l’élection de Donald Trump.
Donald Trump lors de sa campagne, dans l'Arizona.
Gage Skidmore/Flickr
Le débat en France néglige des phénomènes pourtant centraux et qui sortent de la seule question du choix entre libre-échange et protectionnisme : les politiques commerciales sont toujours mixtes.
Un partisan de Donald Trump exhibe son soutien sans faille au candidat républicain, à West Des Moines (Iowa).
Tony Webster/Flickr
L’enquête sur l’affaire des e-mails d’Hillary Clinton est relancée, alors que l’écart s’est à nouveau resserré au niveau national entre les deux principaux candidats.
Donald Trump a laissé planer le doute sur l'acceptation de sa possible défaite.
Mark Ralston/AFP
Lors du troisième et ultime échange entre les deux candidats, Donald Trump a menacé de ne pas reconnaître son éventuelle défaite, accusant le camp démocrate de fraudes.
Donald Trump n’hypnotise plus l'Amérique.
Mary Schwalm/AFP
Son ton nouveau et sa capacité de jouer le rôle du chien dans un jeu de quilles lui avait donné une emprise sans précédent sur la campagne. Mais cette nouveauté n’a pas duré : tout passe, tout lasse.
Donald ou Hillary ? Ce qui a joué.
Anthony Wallace/AFP
La combinaison de deux paramètres essentiels – situation économique et charisme du candidat – jouait en faveur du prétendant républicain. Voici comment un modèle le prévoyait.
Un second débat sous haute tension.
Paul J. Richards/AFP
Le second débat a été extrêmement tendu et tout aurait pu déraper à n’importe quel moment. Aucun des candidats n’a réellement pensé à développer des points en rapport direct avec leurs électeurs.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières