De Kamala Harris à Bernie Sanders, des voix se sont élevées durant la campagne pour un système de santé plus universel. Qu’attendre de l’administration Biden ?
Joe Biden lors d'une conférence de presse à Wilmington, Delaware, en janvier.
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L’usage immodéré du « filibuster », outil d’obstruction parlementaire, rend le Congrès américain inefficace. Est-ce, comme certains démocrates le craignent, l’un des obstacles majeurs face à Joe Biden ?
Le 24 novembre 2020, Antony Blinken, futur secrétaire d'État de Joe Biden, s'exprime devant le président élu qui vient d'annoncer sa nomination.
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Présentation des principaux membres de la nouvelle administration américaine.
Un groupe anti-avortement en prière devant le bâtiment de la capitale de l'État du Michigan, Lansing, le 31 octobre 2020, à trois jours de la présidentielle.
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Aux États-Unis, l’appartenance religieuse demeure un facteur explicatif important du vote. L’élection présidentielle de cette année a mis en évidence plusieurs évolutions notables du vote religieux.
Joe Biden à Atlanta, en Géorgie, lors d'un meeting de soutien aux candidats démocrates aux sièges de sénateurs, Jon Ossoff et Raphael Warnock.
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On lit souvent que la capacité de Joe Biden à gouverner dépendra de l’issue de la double élection à venir en Géorgie, qui déterminera la couleur politique du Sénat. La réalité est plus nuancée.
Joe Biden promet de « reconstruire l'économie américaine en mieux ».
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Grâce au contrôle de son parti sur le Sénat, Joe Biden devrait être en capacité d’appliquer un programme économique ambitieux qui conjugue relance verte de l’industrie et protection des travailleurs.
Le président élu Joe Biden s'apprête à prononcer un discours à Wilmington, Delaware, le 25 novembre 2020.
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Réconcilier les Américains, promouvoir les droits des femmes, reprendre le fil d’une politique étrangère que son prédécesseur a profondément marquée : Joe Biden n’aura pas la tâche aisée.
Kamala Harris, d'origine jamaïcaine et indienne, deviendra la 20 janvier 2021 la vice-présidente des États-Unis.
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Avant Kamala Harris, d’autres femmes de couleur se sont portées candidates aux plus hautes fonctions aux États-Unis. Coup de projecteur sur les plus remarquables de ces pionnières.
Joe Biden au Barrio Café, à Phoenix, le 9 octobre 2020.
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L’Arizona, bastion républicain, a basculé cette année côté démocrate. L’explication tient largement à la montée en puissance des électeurs latinos, longtemps ciblés par les leaders républicains.
Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris auront la lourde tâche d'apaiser une société dont les deux camps se regardent en chiens de faïence.
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Joe Biden a été annoncé vainqueur des élections présidentielles américaines mais il devra potentiellement faire face à un Sénat et des gouvernements locaux qui ne lui seront pas acquis.
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Joe Biden aura sans doute une politique étrangère largement différente de celle de son prédécesseur. Tour d’horizon de ce à quoi devrait ressembler la ligne de Joe Biden en la matière.
Des supporters de Donald Trump à Lansing, capitale de l'Etat du Michigan, attendent les résultats.
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Même avec la victoire de Biden, le trumpisme s’est invité pour longtemps dans le paysage politique américain.
Un électeur dépose son bulletin de vote par correspondance à la Seacoast Church West Ashley, le 30 octobre 2020 à Charleston, en Caroline du Sud.
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Le scrutin majoritaire en vigueur aux États-Unis comme dans la quasi-totalité des pays du monde reflète imparfaitement les préférences des électeurs et pourrait de nouveau bénéficier à Donald Trump.
Alexandria Ocasio-Cortez lors d'un meeting de campagne de Bernie Sanders aux primaires démocrates, en février dernier, dans le New Hampshire. AOC et Bernie Sanders incarnent l'aile gauche du parti démocrate.
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Le système électoral américain et le système de financement des campagnes maintiennent le parti démocrate dans une dynamique centriste. Mais les idées de gauche s’y diffusent de plus en plus.
Manifestation devant le Congrès à Washington, en 2017, alors que les élus républicains tentent de mettre fin à l'Obamacare.
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Selon les républicains, la grande réforme du système de santé votée sous Barack Obama est dysfonctionnelle et trop coûteuse. Or malgré son coût élevé, cette loi a déjà atteint ses objectifs.
De nombreux Blancs voient dans Donald Trump un rempart contre la perte de leur statut. Ici lors d'un meeting de campagne du président sortant en Pennsylvanie le 22 septembre 2020.
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Lauric Henneton, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Une partie considérable des Blancs américains vivent douloureusement l’érosion progressive du statut dominant – sur le plan démographique, politique et culturel – qui a longtemps été le leur.
Joe Biden, alors vice-président des États-Unis, en compagnie du pape François, à Washington le 24 septembre 2015.
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En 2016, Donald Trump avait remporté 60 % des suffrages des catholiques américains. Cette année, il lui sera difficile d’obtenir à nouveau un tel score, ce qui pourrait lui coûter très cher…
Donald Trump quitte la Maison Blanche pour rejoindre l'hôpital militaire Walter Reed, après avoir été testé positif à la Covid-19.
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On ignore encore à quel point Donald Trump est malade. Mais le seul fait qu’il a contracté la Covid-19 a probablement réduit ses chances de réélection.
Donald Trump prononce son discours d'acceptation de l'investiture du Parti républicain lors de la dernière journée de la Convention nationale républicaine, devant la Maison Blanche à Washington, DC, le 27 août 2020.
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Dans sa campagne présidentielle, Donald Trump a opté pour une stratégie risquée : loin de chercher à fédérer l’ensemble de ses compatriotes, il ne s’adresse qu’à son électorat traditionnel.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières