La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, le 8 septembre 2022, après la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE à Francfort en Allemagne.
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La fin des politiques monétaires accommodantes, confirmée par le nouveau relèvement de taux de la BCE annoncé le 8 septembre, devrait continuer à peser sur les cours dans les prochains mois.
En juin 2022, l’inflation atteignait 9,1 % aux États-Unis et 8,6 % dans la zone euro en rythme annuel.
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Les perspectives de croissance post-Covid ont notamment été balayées par la guerre en Ukraine et la forte poussée inflationniste, ce qui confronte les décideurs à des choix délicats.
La Banque centrale européenne a octroyé 2339 milliards d’euros de prêts TLTRO 3 entre septembre 2019 et décembre 2021.
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Les taux négatifs auxquels la banque centrale a accordé certains prêts jusqu’en juin 2022 constituent une forme de subventions aux banques pour qu’elles empruntent auprès de l’Eurosystème.
Le 12 juillet 2022, la monnaie européenne touchait la parité avec la devise américaine.
Une hausse d’un point de pourcentage de l’inflation aurait un effet positif sur le solde budgétaire après un an mais dégraderait le solde l’année suivante.
Les marchés s’inquiètent actuellement de la « santé financière » de certains États fortement endettés et leur imposent des hausses de taux supérieures à celles d’autres pays.
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Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le resserrement de la politique monétaire de la BCE accroît les déséquilibres économiques entre les pays de l’Union européenne, faisant resurgir le spectre de la crise des dettes souveraines de 2011.
Godwin Emefiele, gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, annonçait récemment une hausse des taux d’intérêt.
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Dans le pays le plus peuplé d’Afrique, l’importance du secteur informel et le faible recours des ménages et des entreprises au crédit rendent une hausse du taux d’intérêt plutôt inopportune.
Palais présidentiel du Quirinal, dans le centre de Rome.
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Le modèle économique de la péninsule, dont la solvabilité inquiète aujourd’hui les marchés, freine la méritocratie, l’innovation et la croissance.
Le 9 juin, la Banque centrale européenne, présidée par Christine Lagarde (photo), a annoncé un relèvement des taux inédit en plus de 10 ans.
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En Europe, les taux directeurs vont être relevés pour la première fois depuis 10 ans. Trois mois plus tôt, la Réserve fédérale enclenchait le même mouvement. Pour quelles conséquences ?
Le yuan numérique de la Chine se trouve déjà à un stade avancé.
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Leurs avantages pour mener une politique monétaire efficace plaident en leur faveur, de même que les inconvénients véhiculés par les cryptoactifs privés.
Les informations délivrées par une banque centrale quant à sa politique visent à influencer les anticipations du marché.
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Trop de confiance des agents dans leur information privée mène à une coordination trop faible de leurs choix. La banque centrale peut contrer cet effet en modulant la transparence de sa communication.
Le rapport de force entre gouvernements et banques centrales va-t-il basculer ?
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L’épuisement de la capacité fiscale peut conduire à un scénario de « dominance budgétaire » dans lequel la politique monétaire ajuste ses objectifs d’inflation pour préserver la solvabilité des États.
La croissance annuelle des prix de l’énergie est aujourd’hui proche des 15 %.
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L’abondance de l’épargne au niveau mondial engendre une baisse des taux qui fait de la dette un outil privilégié pour aujourd’hui combler les déficits de demande.
Le scénario macroéconomique dépendra d’un arbitrage entre maintien des doctrines passées et déploiement d’actions visant à corriger l’insuffisance chronique de la demande.
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En cas de retour persistant de l’inflation, La Fed et la BCE seraient contraintes de relever leurs taux, quitte à casser la croissance, pour tenir leurs objectifs.
Washington engage une somme équivalente à 13 % du PIB du pays pour relancer l’économie américaine.
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Laurent Ferrara, SKEMA Business School e Daniele Siena, Università Cattolica del Sacro Cuore - Catholic University of Milan
Importations, endettement, rebond du dollar… Le « moment keynésien » dans lequel s’engagent les États-Unis du président Joe Biden ne restera pas sans effet au-delà des frontières du pays.
Les investisseurs conservent une perception positive quant au devenir des entreprises aux futurs les plus prometteurs.
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Si les mesures d’urgence de soutien à la demande ont permis de maintenir le pouvoir d’achat, le choc d’offre crée une désorganisation du secteur productif qui pourrait se répercuter sur les prix.
Le 21 juillet 2020, les Vingt-Sept étaient parvenus à un accord portant sur un emprunt communautaire de 750 milliards d’euros.
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Les écarts de taux d’intérêt entre pays européens n’ont jamais été aussi bas et le contexte politique devient de plus en plus favorable à la contrepartie d'une fiscalité commune.
Economist & Academic Dean of the MSc Financial Markets & Investments. Co-author of the book "Managing Country Risk in an Age of Globalization", SKEMA Business School