L’inflation alimentaire s’explique par les évolutions du prix du pétrole, par les événements géopolitiques mais aussi par les fluctuations des taux de change. En la matière, l’euro semble protecteur.
La population européenne se déclare aujourd'hui à 80% favorable à la monnaie unique.
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Les partis eurosceptiques ont notamment abandonné leur rhétorique, devenue trop coûteuse électoralement, contre la monnaie unique.
Une politique commune pourra-t-elle continuer de s'appliquer alors que les conséquences macroéconomiques du changement climatique s'annoncent différentes entre pays membres ?
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Une étude montre que les anomalies de températures ont des impacts macroéconomiques différenciés sur les pays de la zone euro. Pourront-ils alors rester régulés par une politique monétaire unique ?
Au cours de l’Histoire, la monnaie n’a cessé de muter.
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Dans le livre « Le Pouvoir de la monnaie », trois économistes proposent un nouveau mode de création monétaire pour répondre aux défis de la bifurcation sociale-écologique. Extraits.
En Europe comme aux Etats-Unis, les banques centrales ont cessé le mouvement de hausse des taux directeurs fin octobre.
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En cas de crise ou face à une situation exceptionnelle, la Fed américaine ou la BCE peuvent s’écarter des règles pour ajuster leurs politiques monétaires – ce qui n’est pas sans risque.
Portait de John Law par Alexis Simon Belle.
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Le système mis en place par l’économiste écossais en France à partir de 1716 a échoué. Il portait néanmoins en germe des idées qui restent éclairantes pour la gestion actuelle des comptes publics.
Le modèle de croissance nécessitant en permanence la hausse des prix de l’immobilier et de l’endettement privé apparaît à bout de souffle.
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La succession de crises a conduit au retour des politiques industrielles pour gagner en autonomie, inverser les conséquences sociales de la désindustrialisation et réussir la transition écologique.
Quelques jours après le défaut de SVB, la Fed a créé près de 300 milliards de dollars pour les banques.
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Les chutes de Silicon Valley Bank et du Credit Suisse ont poussé la Réserve fédérale américaine et la Banque nationale suisse à déverser à nouveau des liquidités sur les marchés.
Il est aujourd'hui possible de fermer un compte en quelques mouvements de doigts, et comme pour la Silicon Valley Bank, les mouvements de panique peuvent aller très vite.
Quelle sera la trajectoire de la hausse des prix en 2023 dans la zone euro ? Tour d’horizon des arguments en faveur d’une accélération et d’une décélération.
Le 2 février, Christine Lagarde, présidente de la BCE, a annoncé une nouvelle hausse des taux d'intérêts directeurs dans la zone euro, effective le 8.
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Face à l’inflation, la Banque centrale européenne poursuit les mesures entamées en 2022 mais fait face à la politique agressive de la Fed et à une menace de crise des dettes souveraines.
Les décisions prises par la Banque centrale européenne concernent dix-neuf économies (trop?) différentes.
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La Slovénie, la Bulgarie, les états baltes ou encore bientôt la Croatie pourraient subir les effets de politiques monétaires davantage adaptées à la situation de grands États membres plus influents.
Les banques centrales comme la BCE (photo) ne contrôlent aujourd'hui qu'indirectement le volume de monnaie en circulation qui entraîne la hausse des prix.
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Depuis les années 1930, de nombreux économistes appellent à ne plus conditionner l’émission de monnaie à la demande de prêts des banques commerciales pour renforcer le pouvoir de l’autorité monétaire.
La Bank of England (BoE) pourrait être renflouée par le Trésor britannique à hauteur de 11 milliards de livres sterling.
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Pour une banque commerciale ou une entreprise, les pertes sont problématiques. Pas pour une banque centrale car ça ne l’empêche pas de fonctionner, même si cette situation pose question.
La première ministre britannique sortante, Liz Truss, s’éloigne du podium après avoir prononcé son dernier discours devant le 10 Downing Street, à Londres, le 25 octobre 2022.
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La séquence entre l’annonce du mini-budget jusqu’à la démission de Liz Truss met en avant le rôle crucial des marchés quant au risque de monétisation des déficits publics par les banques centrales.
Pourquoi les théories économiques qui tendent à conférer aux banquiers centraux un plus grand pouvoir d’intervention restent-elles vacillantes ?
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Monnaie « hélicoptère », annulation des dettes publiques… Pourquoi les approches monétaires hétérodoxes ne parviennent-elles pas à remplacer la doxa monétariste ?
Ben Bernanke (photo) et ses confrères sont nobélisés pour des travaux qui allaient à contre-courant du monde académique au moment de leur publication.
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Ben Bernanke, Douglas Diamond et Philip Dybvig ont été récompensés pour des travaux de 1983 sur la gestion des crises financières qui résonnent différemment dans le contexte actuel qu'à l'époque.
La première ministre Liz Truss compte sur une politique de baisse d'impôt controversée pour relancer l'économie britannique.
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La sortie de l’Union européenne aura fragilisé l’économie britannique face aux crises suivantes liées à la pandémie de Covid et la flambée des coûts de l’énergie.
En juillet 2022, le Système européen des banques centrales (SEBC) détenait plus de 35 % de la dette publique de l’eurozone.
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La hausse des taux et la fin des programmes de rachat d’actifs décidées pour endiguer l’inflation créent de nouvelles vulnérabilités pour les pays les plus endettés, Italie en tête.
Economist & Academic Dean of the MSc Financial Markets & Investments. Co-author of the book "Managing Country Risk in an Age of Globalization", SKEMA Business School