Depuis sa création en 1999, le taux d’inflation de la zone euro n’a dépassé les 4 % que quelques mois, à la veille de la Grande Récession de 2008.
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Les augmentations des coûts de production ou les plans de relance massifs pourraient dégrader les anticipations d’inflation des agents économiques, enclenchant une spirale inédite depuis 30 ans.
Les banques centrales, comme la BCE dirigée par Christine Lagarde, doivent tenir compte de la façon dont les agents économiques prêtent attention aux informations qu’elles diffusent pour améliorer l’efficacité de leur politique monétaire.
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Une recherche montre que la BCE et la Fed, qui multiplient les explications publiques ces dernières années, ne parviennent pas à retenir l’attention de manière optimale.
L’institution Francfort doit réviser sa stratégie d’ici mi-2021. L’occasion d’intégrer les impératifs climatiques dans son action ?
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Sans outrepasser les règles qui fixent son mandat, la Banque centrale européenne dispose d’un ensemble de leviers pour contribuer à atteindre l’objectif européen de neutralité carbone d’ici 2050.
Le bilan de l’institution atteint aujourd’hui les 6 800 milliards d’euros, l’équivalent de 60 % du PIB de la zone euro.
Yann Schreiber / AFP
En réponse à la crise, la banque centrale européenne a accéléré son programme de rachat de dettes en portant son montant à 1 850 milliards d’euros le 10 décembre dernier.
Quelque 37 banques centrales détiennent aujourd’hui une part de renminbi dans leurs réserves de changes.
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Un rapide calcul montre que l’expansion monétaire aurait généré un surplus de revenus trois fois plus important pour les ménages les plus aisés que pour les plus pauvres.
Des voix s’élèvent pour demander au directeur de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, de prendre en compte les effets redistributifs de la politique monétaire.
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Hamza Bennani, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Depuis les années 1970, les politiques monétaires américaines n’ont jamais permis de réduire le taux de chômage, supérieur à la moyenne, des minorités afro-américaines et hispaniques.
La pandémie n’a pas entamé la détermination de la Chine à occuper une place de premier plan sur l’échiquier économique mondial.
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Mondialisation, plans de relance, Chine… Le choc historique du printemps 2020 a déjà rebattu les cartes.
Le plan européen décidé fin juillet renforce le caractère fédéral de l’Union qui est, selon la théorie, indispensable à la pérennité de la monnaie commune.
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L’union des transferts prévue dans le texte répond à un premier impératif de la pérennité de la monnaie unique telle que définie par Robert Mundell. Une condition nécessaire, mais pas suffisante.
Les programmes d’assouplissement quantitatif (quantitative easing) ont davantage bénéficié aux détenteurs d’actifs qu’à l’économie réelle ces dernières années.
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Les injections massives de liquidité ne déboucheront pas sur une résurgence de l’inflation mais sur une baisse durable de la croissance et un creusement des inégalités.
Le bilan de la banque centrale européenne atteint désormais 50 % du PIB de la zone euro.
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Une telle décision, juridiquement impossible avec les textes actuels, inciterait notamment les États à adopter des politiques budgétaires laxistes.
Personne n’a désormais intérêt à ce qu’une économie majeure décroche brutalement, au risque d’entraîner toutes les autres dans son sillage.
Isabel Infantes / AFP
Les mesures d’urgence, les habitudes des entreprises ou encore des consommateurs rendent le scénario du maintien de l’existant plus plausible que celui de l’avènement d’un « monde d’après ».
La banque centrale européenne, en charge de la politique monétaire de la zone euro, a pour objectif principal de maintenir le pouvoir d'achat et donc la stabilité des prix.
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La poursuite du programme de rachat de dettes de la banque centrale pourrait à terme aggraver les inégalités, conduire au défaut de certains pays voire mener à l’éclatement de la zone euro.
A défaut de pouvoir lire dans des boules de cristal, les économistes restent en mesure de décrypter les mutations en cours et d'accompagner la prise de décision politique.
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Aussi soudaine qu’inédite, la crise que nous traversons interroge la pertinence de la prévision économique et invite les experts à faire preuve d’une grande humilité.
Nous assistons actuellement à un choc d'offre dû à un facteur exogène et non à une crise de la demande.
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L’économiste anglais soulignait en 1940 que relancer la demande avant la reprise de la production était hautement risqué…
Le programme de rachat d'obligations adopté en mars apparaît comme une stratégie insuffisante pour contenir une remontée des taux.
Yann Schreiber / AFP
La BCE pourrait s’inspirer de la politique de contrôle des taux longs menée par Tokyo pour plafonner les coûts d’emprunt. Une stratégie qu’avait suivie la Fed dès 1942 puis au sortir de la guerre.
Une dizaine d’années après la crise, le rôle du dollar dans l’économie mondiale ne s’est pas affaibli.
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S’appuyant sur le précédent de la crise de 2007-2008, la banque centrale américaine intervient en outre massivement pour conforter la prééminence de la monnaie américaine.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le mercredi 19 mars un plan d’achat d’actifs de 750 milliards d’euros.
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Economist & Academic Dean of the MSc Financial Markets & Investments. Co-author of the book "Managing Country Risk in an Age of Globalization", SKEMA Business School