Difficile dans les conditions actuelles d’imaginer un avenir uni pour le parti de Valérie Pécresse.
Beaucoup d'électeurs ont le sentiment que le scrutin présidentiel ne les représente pas. En sera-t-il différent aux législatives? Un habitant lors d'un déplacement du candidat-président dans les Hauts-de-France à Denain.
Ludovic Marin / AFP
La mobilisation électorale connaît une érosion régulière : l’attention portée sur la présidentielle ne doit pourtant pas éclipser le scrutin législatif qui pourrait bien créer la surprise.
A Ris-Orangis, le 8 avril 2022.
Emmanuel Dunand/AFP
Si les jeunes boudent plus souvent les urnes que leurs aînés, leur niveau d’abstention était particulièrement élevé ce 10 avril 2022. 4 électeurs de moins de 35 ans sur 10 n’auraient pas voté.
Le candidat de La France Insoumise et ses partisans lors de son meeting à Montpellier, le 13 février 2022.
AFP
Les partis issus de la gauche historique se sont effondrés au premier tour de la présidentielle. Mais le socialisme est-il mort pour autant ?
Marine Le Pen (RN) pose avec des ouvriers et quelques membres de son parti lors d'un déplacement à Gennevilliers, le 13 avril 2022. La candidate mise sur la dimension sociale de sa campagne pour rempoter l'élection présidentielle.
Emmanuel Dunand / AFP
Le contexte aurait pu profiter aux candidats de gauche mais ils ont été concurrencés par Marine Le Pen qui a imposé le discours social dans sa campagne. Une donnée importante pour le second tour.
La scolarisation de formations professionnelles est spécifique au système éducatif français.
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Au premier tour, les candidats à l’élection présidentielle se sont positionnés sur la voie professionnelle. S’agissait-il d’une mise en lumière inédite pour ces filières ? Éclairage historique.
Une photo du pupitre d'Anne Hidalgo avant sa prise de parole lors de l'annonce des résultats du 1er tour de la présidentielle 2022.
Thomas Coex / AFP
Le premier tour de l’élection présidentielle 2022 marque l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France.
Il y a 20 ans, la pression sociale pendant l’entre-deux-tours avait conduit à une crainte d’être stigmatisé en déclarant avoir voté pour Le Pen.
Jean-Philippe Ksiazek / AFP
Entre éclatement des partis traditionnels, division des électeurs en trois pôles et reports de voix compliqués, l’issue du second tour n’est acquise pour personne.
Annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle affichant les deux candidats qualifiés pour le second tour, Emmanuel Macron (28,4%) et Marine Le Pen (23,2%) (estimations à 22h40).
Lionel Bonaventure/AFP
La dynamique de vote utile a amplifié la restructuration du champ politique français autour de trois grands pôles : centriste, identitaire et de gauche radicale.
La dynamique dite de vote utile motivé par l'éclatement du paysage politique et l'indécision, a favorisé certains candidats, ici à La Réunion le 10 avril 2022.
Richard Bouhet / AFP
Le vote utile a ponctionné les voix des candidats les moins bien placés dans les estimations : une dynamique spectaculaire qui s’est accélérée lors du premier tour de l’élection de 2022.
Campagne d'affichage des candidats à Montpellier, ici le 28 mars 2022.
Pascal Guyot / AFP
Une enquête inédite auprès de membres des « gilets jaunes » et d’habitants en Gironde montre une forte demande citoyenne pour plus de justice sociale et écologique exprimée à travers le pouvoir de vivre.
Les douze candidats à la présidentielle française n’ont pas le même rapport au drapeau à douze étoiles…
Alain Jocard/AFP
Aucun des 12 candidats en lice ne propose que la France sorte de l’UE. En revanche, deux perceptions de ce que signifie dans le contexte actuel la notion de « souveraineté » s’opposent.
Le gouvernement d'Emmanuel Macron est sous le feu des critiques pour avoir fait appel à des cabinets de conseil.
Ludovic Marin/AFP
Le recours à des cabinets de conseil privés par les gouvernements publics pose de nombreuses questions.
Le palais de l’Élysée paré aux couleurs de l’Union européenne le 6 janvier 2022 pour marquer le début de la présidence française de l’UE qui doit durer six mois.
Ludovic Marin/AFP
Si certains candidats plaident en faveur d’une « Europe puissance », d’autres se méfient de cette idée, porteuse selon eux d’un affaiblissement de la France.
Jeunes révisant à la Bibliothèque Sainte-Geneviève (Paris).
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Si la présidentielle n’a pas révélé d’opposition inédite entre les candidats dans le champ de l’enseignement supérieur, le développement de l’apprentissage fait ressortir les clivages.
En France, le poids du diplôme initial restreint les perspectives de formation tout au long de la vie.
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Pour augmenter leurs ressources propres, les universités sont incitées à développer la formation continue alors que c’est la formation initiale diplômante qui reste décisive dans la société actuelle.