Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
La fusion de l'ASN et de l’IRSN proposée par le gouvernement est loin d'être anodine. Elle remet en cause ce qui fait la force du modèle français de gouvernance des risques nucléaires.
Un réseau électrique intelligent articule infrastructures traditionnelles et télécommunications.
Pok Rie / Pexels
La transition énergétique nécessite des modes de production propre de l’électricité mais aussi de mieux maîtriser la demande.
Les mécanismes actuels ne permettent pas d’avoir les prix stables et bas qui permettent de financer la transition verte et d’attirer les industriels.
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Attirer des industriels requiert des prix de l’électricité stables et peu élevés, ce que la libéralisation et la tarification au coût marginal, piliers de la politique de l’UE, ne garantissent pas.
Le gouvernement français vise à faciliter la construction de nouveaux réacteurs à l'horizon 2035 sur plusieurs sites, dont celui du Tricastin dans le Drôme (photo).
Marianne Casamance/Wikimedia commons
En France, la loi de relance de l’énergie atomique n’a généré aucun débat tandis que l’investissement privé porte l’innovation dans le secteur aux États-Unis ou en Allemagne.
En février 2022 à Bruxelles, des manifestants (portant des masques d’Ursula von der Leyen, Olaf Scholz et Emmanuel Macron) protestent contre la décision de la Commission européenne de qualifier les énergies gazière et nucléaire de « durables ».
François Walschaerts/AFP
Alors que les pays de l’UE sont capables d’initier des actions communes fortes, une fracture s’opère entre des États aux stratégies de décarbonation très différents, voire antagonistes.
Malgré la progression des énergies renouvelables, le nucléaire représente encore les deux-tiers du mix électrique français.
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Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
En pleine relance de la filière du nucléaire civil en France, le gouvernement d’Emmanuel Macron vient de lancer une réforme du système d’expertise et de contrôle de la sûreté nucléaire qui interroge.
En 2020 dans l’usine Framatome du Creusot, dont la forge permet de réaliser des pièces de grande taille pour le secteur nucléaire.
Laurent Cipriani / POOL / AFP
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
Avec les promesses d’un nouveau plan nucléaire pour la France, l’histoire du programme nucléaire des années 1970 et du « plan Messmer » est-elle en train de se répéter ?
En 2016, sur le site de construction de l'EPR de Flamanville.
CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Philippe Quirion, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En octobre 2021, RTE a fait paraître un document de référence sur l’avenir du système électrique français. Retour sur ses principales conclusions concernant les options nucléaires et renouvelables.
Alors que d’autres pays européens s’engagent vers des scénarios 100 % renouvelables, la France reste à la traîne. Comment expliquer cette « French touch » en matière d’énergie ?
Leonore Gewessler, la ministre autrichienne de l’Environnement, a indiqué que son pays porterait plainte contre la labellisation « verte » des centrales nucléaires au sein de l’UE.
ALEX HALADA / AFP
La décision d’inclure le nucléaire et le gaz naturel dans la liste des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement divise au sein de l’Union européenne.
Le nucléaire pèse peu dans le bilan énergétique mondial, avec 10% de l’électricité utilisée dans le monde en 2020.
VLADIMIR SIMICEK / AFP
Le prochain quinquennat devra répondre à ces deux questions sur le nucléaire : combien de temps doit-on exploiter le parc existant ? Par quels moyens de production remplacer les vieilles centrales ?
Visuel du projet de réacteur SMR porté par la France, appelé Nuward.
EDF
Le plan de relance France 2030 fait la part belle au nucléaire avec les « SMR ». Comment fonctionnent ces réacteurs innovants ? Quand seront-ils déployés ?
Actuellement dans le monde, 50 centrales nucléaires sont en construction.
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Le secteur, tiré aujourd’hui pas la demande asiatique, pourrait se retrouver bouleverser par l’arrivée sur le marché de nouveaux réacteurs de taille réduite.
Centrale de production électrique à base de charbon à Datteln en Allemagne. Il y a quatre sites de production d’électricité à partir de charbon en France.
Arnold Paul, Wikimedia
À partir d’électricité et de dioxyde de carbone capturé en sortie de centrales ou d’installations industrielles, on peut fabriquer des carburants plus « propres » que le diesel.
À Saint-Laurent-Nouan, dans le Loir-et-Cher, l’une des 19 centrales françaises.
Ludovic Marin/AFP
À l’occasion du lancement ce mercredi 17 avril du débat public sur la gestion des matières et déchets radioactifs, décryptage de l’évolution des scénarios qui dessinent l’avenir du nucléaire hexagonal.
À l’EPR de Flamanville, en 2016.
Charly Triballeau/AFP
Le 50 % est-il un plancher qu’il faut atteindre dans les prochaines années ou bien n’est-ce qu’un point de passage dans une trajectoire de sortie complète du nucléaire ?
En 2015, à la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux lors d’un contrôle décennal.
Guillaume Souvant/AFP
Le débat public ouvert jusqu’au 30 juin 2018 sur la politique énergétique française pour les prochaines années est l’occasion d’interroger le prolongement des centrales nucléaires et son coût.
À la centrale de Chinon, en 2016.
Guillaume Souvant/AFP
La France, dont le mix énergétique est dominé par le nucléaire, doit prendre en compte les demandes grandissantes de l’UE en matière de sécurité et de coopération.