Le projet de loi sur la fin de vie étudié depuis le 27 mai à l'Assemblée nationale vise à ouvrir la possibilité d'une « aide à mourir » pour certains patients..
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Les rédacteurs du projet de loi sur la fin de vie ont écarté toute référence au droit pénal alors même qu’il s’agit de donner la mort ou de la faire donner par un tiers. Explications.
Même pour un professionnel de la santé expérimenté, estimer l'espérance de vie d'un patient atteint d'une maladie grave est un défi.
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Lysanne Lessard, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Amy T. Hsu, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Peter Tanuseputro, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa e Sampath Bemgal, University of New Brunswick
Une prédiction précise de l’espérance de vie peut devancer la tenue de discussions sur les préférences et les souhaits de fin de vie, ainsi que la mise en place des soins palliatifs.
En droit français, le concept de “souveraineté sur son corps” n'est pas reconnu. Plusieurs facteurs de ce type pourraient compléxifier la rédaction d'une loi encadrant la fin de vie.
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L’autorisation de l’aide active à mourir pose de multiples questions légales. Conditions d’accès, consentement, droit à disposer de son corps… Le point sur les dimensions juridiquement sensibles.
Notre première série sur la « fin de vie » s’inscrit dans les débats qui agitent en ce moment la convention citoyenne. Derrière cette expression et son éventuel prolongement législatif, des propositions – suicide assisté, euthanasie, mort choisie – mais aussi des réalités difficiles à appréhender comme celle de la souffrance morale des personnes âgées.
Demander à une personne âgée de prendre une décision sur sa fin de vie n’est pas pour autant facile, y compris lorsque la famille et les personnels soignants paraissent avoir trouvé un accord.
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Même si le droit à la fin de vie devenait une réalité juridique, d’autres défis à son application demeurent. Focus sur les directives anticipées : pourquoi sont-elles peu opérantes ?
Les préoccupations raisonnables que peut susciter la mise en œuvre d’un régime de demandes anticipées ne doivent pas conduire à son rejet catégorique, mais plutôt à son encadrement rigoureux.
Pour le personnel soignant, contribuer à donner la mort volontairement peut être éthiquement compliqué.
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Dans le débat sur la fin de vie, ceux qui seraient amenés à mettre en œuvre l'aide active à mourir ne doivent pas être oubliés. Une clause de conscience spécifique pourrait-elle être instaurée ?
La question de la grande vieillesse et de ses conséquences sont soulèvent aujourd’hui des questions spécifiques relatifs au débat sur le suicide assisté dans notre société.
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À la base des demandes d’aide médicale à mourir, il y a un problème de santé incurable. Mais il n’est pas possible de prédire qu’une maladie mentale ne s’améliorera pas.
Jean Truchon, à droite, observe l'avocat Jean-Pierre Ménard réagir à la décision d'un juge du Québec d'infirmer, le 12 septembre 2019, des parties des lois provinciales et fédérales sur l'assistance médicale à la mort.
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Un juge ne doit pas être autorisé à restreindre le pouvoir du Parlement de promouvoir des intérêts sociétaux plus larges et de protéger les personnes âgées, malades et handicapées.
Comment accompagner et soulager correctement les personnes en fin de vie ?
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Nos sociétés vieillissantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées au « long mourir ». Or deux décennies après le premier texte de loi sur les soins palliatifs, des défis restent à relever.