Le projet de loi sur la fin de vie étudié depuis le 27 mai à l'Assemblée nationale vise à ouvrir la possibilité d'une « aide à mourir » pour certains patients..
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Les rédacteurs du projet de loi sur la fin de vie ont écarté toute référence au droit pénal alors même qu’il s’agit de donner la mort ou de la faire donner par un tiers. Explications.
Désespoir, vécu d’isolement, conflit avec les
proches, mauvaise condition physique, précarité financière, deuils… Divers facteurs peuvent
favoriser le risque suicidaire chez les personnes âgées.
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Le projet de loi « relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie » est actuellement en discussion. Saisi sur ce sujet, le Conseil d’État a émis un avis établissant des points de vigilance.
Entre soignants, les principes éthiques sont sans cesse construits et déconstruits.
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Dans les coulisses du quotidien des services de soins palliatifs, les réflexions éthiques sont permanentes et ne se résument pas à un « pour ou contre poursuivre le traitement ». Retour de terrain.
Même pour un professionnel de la santé expérimenté, estimer l'espérance de vie d'un patient atteint d'une maladie grave est un défi.
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Lysanne Lessard, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Amy T. Hsu, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Peter Tanuseputro, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa e Sampath Bemgal, University of New Brunswick
Une prédiction précise de l’espérance de vie peut devancer la tenue de discussions sur les préférences et les souhaits de fin de vie, ainsi que la mise en place des soins palliatifs.
Pour le personnel soignant, contribuer à donner la mort volontairement peut être éthiquement compliqué.
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Dans le débat sur la fin de vie, ceux qui seraient amenés à mettre en œuvre l'aide active à mourir ne doivent pas être oubliés. Une clause de conscience spécifique pourrait-elle être instaurée ?
Dans les résidences de soins de longue durée, 84% de ceux qui ont reçu de la documentation sur les choix à faire en fin de vie se sont sentis encouragés à en parler avec leurs familles.
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Les personnes gravement malades et leurs familles veulent souvent se protéger mutuellement des pensées de mort. La conversation sur les choix de fin de vie est cependant essentielle à une bonne mort.
Comment accompagner et soulager correctement les personnes en fin de vie ?
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Nos sociétés vieillissantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées au « long mourir ». Or deux décennies après le premier texte de loi sur les soins palliatifs, des défis restent à relever.
Pour les personnes ne donnant pas de signe objectif de conscience, la question de la fin de vie se pose d'une manière particulière.
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La question de la fin de vie se pose d’une façon particulière pour les personnes ne donnant pas de signe objectif de conscience. Une médecin spécialisée tente de situer la limite du traitement abusif.
Les mains des « magnétiseurs », comme celles des autres humains, ne génèrent pas de champs magnétiques.
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Certains troubles du comportement alimentaire peuvent être sévères, au point de mettre en danger la vie des personnes touchées. Peut-on utiliser la contrainte pour obliger un patient à s’alimenter ?
Chambre d'hôpital. Le droit de demander la mort est un sujet peu consensuel, y compris au sein d'un même parti politique, ce qui rend le sujet délicat à aborder en période électorale.
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La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont maintenant pris position sur l'euthanasie. Les clivages se font moins sur l’appartenance politique que sur les modèles de société défendus.
Un patient dans une chambre d'hôpital. 8 Français sur 10 sont favorables à la légalisation de l'euthanasie, selon un sondage de novembre 2016.
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L'écrivaine Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, demande le droit de «bien mourir». Une revendication sociale qui s'exprime de plus en plus fortement.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)