Le projet de loi « relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie » est actuellement en discussion. Saisi sur ce sujet, le Conseil d’État a émis un avis établissant des points de vigilance.
La question de l’aide active à mourir figurera au centre des débats sur le futur texte de loi sur la fin de vie.
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En 2024, le Parlement se penchera sur le projet de loi relatif à la fin de vie. Au centre des débats se tiendra la question sensible de l’« aide active à mourir », autrement dit l’euthanasie.
Même pour un professionnel de la santé expérimenté, estimer l'espérance de vie d'un patient atteint d'une maladie grave est un défi.
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Lysanne Lessard, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Amy T. Hsu, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Peter Tanuseputro, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa e Sampath Bemgal, University of New Brunswick
Une prédiction précise de l’espérance de vie peut devancer la tenue de discussions sur les préférences et les souhaits de fin de vie, ainsi que la mise en place des soins palliatifs.
Les notaires pourraient bientôt avoir un rôle à jouer dans les demandes anticipées d'aide médicale à mourir anticipée. Mais sont-ils prêts?
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Une formation avec des professionnels de la santé pourrait permettre aux notaires de prodiguer des conseils éclairés à leurs clients et d’être plus à l’aise dans la planification anticipée de l’AMM.
En droit français, le concept de “souveraineté sur son corps” n'est pas reconnu. Plusieurs facteurs de ce type pourraient compléxifier la rédaction d'une loi encadrant la fin de vie.
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L’autorisation de l’aide active à mourir pose de multiples questions légales. Conditions d’accès, consentement, droit à disposer de son corps… Le point sur les dimensions juridiquement sensibles.
C'est une question de mois avant que les demandes anticipées d'aide médicale à mourir soit légalisées au Québec, avec des critères bien définis. D'autres pays le permettent déjà. Comment balisent-ils cette aide?
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La loi québécoise ne permet pas les demandes anticipées d’aide médicale à mourir. Mais cela pourrait changer rapidement. Des pays l’appliquent déjà. Comment encadrent-ils cette pratique ?
La personne de confiance peut être le porte-parole qui occupe la première place dans la hiérarchie des témoignages auprès des équipes médicales lorsque vous êtes dans l’incapacité de vous exprimer.
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En France, il est possible de choisir un proche qui informera les soignants de nos décisions médicales si on n’est plus en mesure de le faire. Pourquoi ce dispositif n’est pas plus utilisé ?
Notre première série sur la « fin de vie » s’inscrit dans les débats qui agitent en ce moment la convention citoyenne. Derrière cette expression et son éventuel prolongement législatif, des propositions – suicide assisté, euthanasie, mort choisie – mais aussi des réalités difficiles à appréhender comme celle de la souffrance morale des personnes âgées.
Demander à une personne âgée de prendre une décision sur sa fin de vie n’est pas pour autant facile, y compris lorsque la famille et les personnels soignants paraissent avoir trouvé un accord.
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Même si le droit à la fin de vie devenait une réalité juridique, d’autres défis à son application demeurent. Focus sur les directives anticipées : pourquoi sont-elles peu opérantes ?
Les préoccupations raisonnables que peut susciter la mise en œuvre d’un régime de demandes anticipées ne doivent pas conduire à son rejet catégorique, mais plutôt à son encadrement rigoureux.
En France, pour le moment, il n'y a pas en de vision commune qui soit structurée culturellement, sur le sujet de la fin de vie.
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Arnaud Exbalin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Entre la fin du XVIIIᵉ et le milieu du XXᵉ, des millions de chiens de rue ont été massacrés au nom du progrès et d’une certaine idée de la civilisation.
Pour le personnel soignant, contribuer à donner la mort volontairement peut être éthiquement compliqué.
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Dans le débat sur la fin de vie, ceux qui seraient amenés à mettre en œuvre l'aide active à mourir ne doivent pas être oubliés. Une clause de conscience spécifique pourrait-elle être instaurée ?
La question de la grande vieillesse et de ses conséquences sont soulèvent aujourd’hui des questions spécifiques relatifs au débat sur le suicide assisté dans notre société.
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Les films sur l’euthanasie existent presque depuis les débuts du cinéma, mais deux d’entre eux interrogent les dangers d’une approche capitaliste de la question.
L’euthanasie est un acte ayant pour intention d’interrompre volontairement et médicalement une vie.
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Depuis plus de quarante ans, la France n'arrive pas à organiser une réflexion sur l'euthanasie à la hauteur des enjeux humains posés. Alors qu'un débat national va être lancé, ce temps est-il venu ?
Sculpture à la mémoire de l'écrivain espagnol Ramon Sampedro, que son amie Ramona Maneiro a aidé à mourir en 1998 (il était tétraplégique depuis trente ans après un accident). Ramona Maneiro a soutenu l'adoption, le 18 mars 2021, d'un projet de loi autorisant l'euthanasie en Espagne dans des conditions strictes.
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Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à examiner plusieurs projets de loi sur l’euthanasie, que nous apprend l’exemple des pays européens qui ont récemment légiféré sur la question ?
Le projet de loi C-7 vise à étendre l’aide médicale à mourir (AMM) aux malades souffrant seulement d’une maladie mentale.
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À la base des demandes d’aide médicale à mourir, il y a un problème de santé incurable. Mais il n’est pas possible de prédire qu’une maladie mentale ne s’améliorera pas.
Comment accompagner et soulager correctement les personnes en fin de vie ?
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Nos sociétés vieillissantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées au « long mourir ». Or deux décennies après le premier texte de loi sur les soins palliatifs, des défis restent à relever.
Le 16 mai dernier, Me Madeleine Munier Apaire (photographiée ici en juin 2014), avocate du neveu de Vincent Lambert, a estimé que tous les recours étaient « épuisés ».
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Le débat autour de la décision d’arrêt des soins de M. Vincent Lambert a occulté des questions judiciaires et éthiques non moins importantes. Retour sur une situation complexe, qui fera jurisprudence.