Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie sous prétexte de venir en aide aux républiques séparatistes du Donbass rappelle inévitablement la guerre de Géorgie de 2008.
Le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine posent pour une photo avant leurs entretiens à Pékin, en Chine, le 4 février 2022, durant les Jeux olympiques d'hiver.
(Alexei Druzhinin, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)
La politique d’ambiguïté stratégique de la Chine pourrait lui permettre d’agir comme médiateur du conflit à un moment opportun, tout en favorisant ses objectifs géostratégiques à long terme.
Stoyanka, à l’ouest de Kiev, le 4 mars 2022.
Aris Messins/AFP
À moins d’un brusque recul russe, trois options sont aujourd’hui envisageables : la finlandisation de l’Ukraine, sa destruction quasi totale ou son amputation de ses territoires du sud et de l’est.
Des manifestants crient des slogans anti-guerre à Saint-Pétersbourg, en Russie, dénonçant l'invasion de l'Ukraine par leur pays.
(AP Photo/Dmitri Lovetsky)
L’État sécuritaire militarisé de Poutine s’est développé depuis 2004 au détriment des services sociaux et du niveau de vie des Russes.
Le Président russe Vladimir Poutine assiste à une cérémonie de dépôt de gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, près du mur du Kremlin, lors des célébrations nationales de la “Journée des défenseurs de la patrie” à Moscou, en Russie, le 23 février 2022.
(Alexei Nikolsky, Kremlin Pool Photo via AP)
Le président Vladimir Poutine a préparé de longue date sa propagande pour justifier l'invasion de l'Ukraine. Mais elle n'a pas eu les effets escomptés.
Volodymyr Zelensky s'adresse à des partisans après le second tour des élections présidentielles à Kiev, en Ukraine, en avril 2019.
(AP Photo/Vadim Ghirda)
Pendant les heures les plus sombres de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a montré qu’il servait son peuple – pas seulement dans la rhétorique, mais surtout dans l’action.
Le 26 février, l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ont décidé d’interdire aux banques russes l’accès au réseau financier international.
Shutterstock
La décision des puissances occidentales pourrait engendrer des effets collatéraux pour les partenaires de la Russie, sans limiter non plus les migrations vers les systèmes alternatifs existants.
Sans renier sa proximité avec Moscou, Xi Jinping a opté pour une posture précautionneuse en attendant l’issue de la guerre russe en Ukraine.
Mikhail Metzel/Sputnik/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Soutien international affirmé de Vladimir Poutine, Xi Jinping reste prudent quant à la position à adopter vis-à-vis de la guerre déclenchée par le Kremlin en Ukraine.
Emmanuel Macron avant une réunion internationale sur la situation en Ukraine.
Ludovic Marin / AFP
La résistance acharnée que l’Ukraine a jusqu’ici opposée à la Russie ne suffira pas à faire reculer Moscou, qui ne consentira à négocier réellement qu’en position de force.
Vladimir Poutine aux commandes d’un bombardier stratégique Tupolev-160.
Vladimir Rodionov/Ria-Novosti Kremlin Pool/AFP
Crise de Cuba, guerre du Kippour, euromissiles : ce n’est pas la première fois que Moscou met ses forces nucléaires en état d’alerte. Mais c’est la première depuis l’arrivée de Poutine au Kremlin…
Le missile balistique intercontinental thermonucléaire RS-24 Yars pendant la répétition de la parade militaire du 9 mai 2016, sur la Place Rouge, à Moscou.
ID1974/shutterstock
L'offensive contre l'Ukraine se révélant beaucoup moins aisée que prévu, et les réactions occidentales étant massives, la Russie brandit une menace que l'on aurait tort de sous-estimer…
Un Ukrainien devant un bâtiment atteint par des tirs.
ITAR-TASS News Agency / Alamy Stock Photo
Dans le monde entier, le coût de la vie pourrait augmenter du fait de la crise.
De la fumée et des flammes s’élèvent près d’un bâtiment militaire après une frappe russe, à Kiev, en Ukraine, le 24 février 2022.
(AP Photo/Efrem Lukatsky)
L’approche occidentale du « faites ce que je dis, pas ce que je fais » a contribué à provoquer l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine.
Le président du Conseil européen Charles Michel, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen donnent une conférence de presse sur l’opération militaire russe en Ukraine, au siège de l’OTAN à Bruxelles le 24 février 2022.
John Thys/AFP
Vladimir Poutine considère que l'« étranger proche » de la Russie doit se trouver sous son influence. Même s’il faut faire la guerre pour cela.
De la fumée noire s’élève de l’aéroport militaire de Chuguyev, près de Kharkov, qui vient d’être bombardé par les forces russes, le 24 février 2022.
Aris Messins/AFP
Le discours de Poutine va plus loin que la reconnaissance d’indépendance des deux républiques. Il lie la situation en Ukraine à des enjeux globaux d’ordre international.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières