Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
Le Président Macron sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 2018.
Philippe Wojazer/ AFP
Le rétablissement en 2008 du droit d’intervention du Président devant les chambres, complété par la proposition de Macron, constitue un spectaculaire renversement des bases du régime parlementaire.
Emmanuel Macron à la Ferney-Voltaire, le 31 mai 2018.
Fabrice Coffrini/ AFP
Dans sa recherche d’argent, l’État envisage toutes les pistes. Y compris céder Aéroports de Paris au secteur privé. Mais attention, la privatisation d’actifs stratégiques ne se fait pas à la légère.
Jacques Chaban-Delmas, député-maire de Bordeaux, a présidé la Conférence européenne des pouvoirs locaux du 12 janvier 1957 au 24 janvier 1960.
Conseil de l'Europe
Peu de personnalités politiques du second XXᵉ siècle français, en dehors des Présidents, ont suscité une bibliographie aussi riche que Chaban. Son histoire peut rejoindre des interrogations actuelles.
Emmanuel Macron pousse la présidentialisation dans tous ses retranchements constitutionnels, aux limites incertaines d’un présidentialisme gaullien.
Des salariés et des étudiants en grève manifestent à Paris le 29 mai 1968, pendant la grève générale de mai-juin 1968, lors du défilé organisé entre la Bastille et Saint-Lazare par le syndicat CGT, qui a rompu avec l'UNEF et la CFDT parce qu'ils ont applaudi au retour en France de Daniel Cohn-Bendit.
AFP / Jacques Marie
Les événements de Mai 68 et les élections de juin ne se résument pas à des débordements étudiants et à des grèves qui seraient subitement apparus à Paris.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Dialogue inédit entre deux des principaux acteurs de Mai-68, sur l’héritage politique, culturel et social des « événements ».
Les penseurs de marbre dominant l'hémicyle le rappellent: gouverner c'est aussi délibérer. Le gouvernement du Président Macron l'aurait-il oublié ?
Ibex73/Wikimedia
Comment les films « Dunkerque » et « Les heures sombres » illustrent le débat qui anime les Britanniques et provoque des sentiments forts dans le camp des Brexiteers comme chez leurs opposants.
Les généraux français putschistes Edmond Jouhaud, Raoul Salan, et Maurice Challe (de G à D) quittent la délégation Générale, le 23 avril 1961 à Alger, après leur prise du pouvoir (avec le général Zeller) pour s'opposer à la politique algérienne du général De Gaulle.
AFP
Quand de Gaulle arrive le 4 juin 1958 à Alger. Il cherche à rassurer tout le monde – militaires, colons, colonisés – en prononçant son célèbre mais incompréhensible « Je vous ai compris ! ».
Photo prise le 15 mai 1958 des généraux Raoul Salan (C), Jacques Massu (D) et Edmond Jouhaud (G) au cours d'une réunion du comité de salut public au Palais du Gouvernement à Alger. Le comité de Salut Public destiné à préserver l'Algérie française s'était constitué 13 mai 1958 avec pour président le général Massu.
AFP
La présence de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a illustré un aspect important de la relation entre les deux pays : en dépit des brouilles (fréquentes), le poids de l’Histoire demeure.
Emmanuel Macron, le 1er juillet, au Parlement européen de Strasbourg.
Sébastien Bozon / AFP
À l’opposé de la « présidence normale » de son prédécesseur, le président Macron souhaite renouer avec la conception présidentialiste des institutions voulue par le général de Gaulle.
Le Président Macron, dimanche 11 juin, à la sortie de son domicile du Touquet.
Philippe Huguen / AFP
En atomisant les formations traditionnelles, Emmanuel Macron peut faire de La République en marche ! un axe central et durable de la vie politique, et rebâtir ainsi durablement l’échiquier partisan.
Les membres de la délégation algérienne quittent l'Hôtel du Parc et se dirigent vers les hélicoptères pour regagner la Suisse, le 19 mars 1962 à Evian, au lendemain de la signature des Accords d'Evian qui mettent fin à sept années de guerre en Algérie.
AFP
Mai 68 n’a pas enflammé que Paris. À Dakar aussi, les étudiants étaient dans la rue. Et le président-poète Léopold Sédar Senghor a montré un autre visage, comme l’explique l’historien Omar Guèye.