Alors que la désapprobation grondait face à sa querelle post-mortem avec McCain, le livre de Woodward a fait germer l’idée que Donald Trump pourrait être quelqu’un de peu sûr de lui et de manipulable.
Alors que les décisions de Donald Trump remettent en cause de nombreuses règles du commerce international, retour historique sur la fabrication du concept de multilatéralisme des échanges.
A la frontière entre le Mexique et les États-Unis, vu côté mexicain.
Guillermo Arias / AFP
Pour la première fois, un Président américain contemporain décrit les immigrés comme des ennemis d’une Amérique en guerre sur son propre sol. Comme à l’époque de la Conquête de l’Ouest.
Le Président iranien Rouhani lors d'une visite à Vienne, le 4 juillet 2018.
Georg Hochmuth/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Encouragée par l’Arabie saoudite et Israël, l’administration Trump cherche à étouffer économiquement un Iran qui se sent assiégé. Une stratégie risquée qui pourrait à terme dégénérer en guerre ouverte.
Distribution d'aide alimentaire en Libye par un employé de l'OIM, en juin 2017.
Mahmud Turkia / AFP
L’OIM fonctionne comme un prestataire de services : les gouvernements la paient pour effectuer des tâches de gestion des migrations qu’ils externalisent ainsi à une agence spécialisée.
Lors de négociations à Vienne, en avril 2015.
US State Department/Wikimedia
Si les Européens montrent un tel activisme à sauver cet accord, c’est que l’UE joue aussi sur ce dossier sa crédibilité et sa légitimité d’acteur international.
Au siège des Nations unies à Genève, la salle où se réunit le Conseil des droits de l'Homme.
Ludovic Courtès/Wikimedia
L’abandon (sans doute momentané) par les États-Unis d’un comité chargé de mettre en œuvre un texte dont ils sont l’origine marque aussi ce constat d’une dérive qui a commencé dans les années 80.
Le 12 juin, à la frontière entre le Texas et le Mexique, une enfant venue du Honduras pleure.
John Moore / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
En se servant des enfants, Trump espère exercer une pression suffisante sur le Congrès pour lui arracher le financement de son mur. Un coup de poker, qui l’entraîne sur des sentiers nauséabonds.
Les échanges bilatéraux, futur du commerce international ?
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Le dernier sommet du G7 n’a pas sonné le glas du multilatéralisme : celui-ci était déjà mort-vivant. Il révèle en revanche la tentation du retour vers un bilatéralisme prédateur d’une autre époque…
Le Président lors d'une cérémonie aux Invalides, le 11 juin 2018.
Ludovic Marin/AFP
Le pari d’Emmanuel Macron était de poser les bases d’une réconciliation fructueuse. Il est encore loin d’avoir été tenu, et l’image d’un « Président des riches » sanctionne un déséquilibre flagrant.
Un phénomène inséparable de la démocratie d’opinion et de la conception libérale de l’information voulant que la vérité résulte naturellement de la mise en concurrence des idées de tous les contenus.
Début mars, Donald Trump mettait en scène la signature des mesures protectionnistes visant à taxer les importations d'acier et d'aluminium.
Mandel Ngan/AFP
La politique économique de Donald Trump est contradictoire. En fragilisant les chaînes mondiales de valeur dans lesquelles les États-Unis sont intégrés, elle pourrait desservir le pays. Explications.
Le président américain sur le départ du Canada pour Singapour, le 9 juin 2018.
Saul Loeb/AFP
Au G7, Donald Trump n’a fait que pousser à l’extrême une posture américaine rétive à toute contrainte qui pourrait nuire à la sécurité, à l’identité, aux intérêts des « vrais » Américains.
Un groupe d'étudiants à Pyongyang, le 10 juin 2018.
Ed Jones / AFP
En cas d’échec du sommet du 12 juin, les deux protagonistes perdraient tous les deux la face. Mais le plus grand perdant serait Trump qui se veut un maître du « deal ».
La politique économique de Donald Trump ne sert pas forcément les intérêts américains.
Marine Corps / Sgt. Samuel Guerra
Le mercantilisme de Trump, en augmente le taux de change du dollar. Cette situation risque d'entraîner les États-Unis et le reste du monde dans une impasse dont il sera très difficile de sortir.
Sur les murs de la vieille ville de Jérusalem, le 14 mai 2018, jour de l'inauguration de la nouvelle ambassade des États-Unis.
Ahmad Gharabali/AFP
Le retrait de Total et PSA le prouve: la question de l’extra‑territorialité des mesures de sanctions américaines pose un casse‑tête inextricable aux législateurs et aux juristes européens en Iran.
Le 25 mai 2018, à Tokyo, devant un écran géant.
Behrouz Mehri / AFP
Si le sommet pouvait juste avoir été retardé afin de se tenir finalement à quelques jours de l’élection de mi-mandat, en novembre 2018, ce serait une véritable aubaine pour les républicains.
Fake news: des informations falsifiées, forgées, davantage que des «fausses nouvelles».
Mike MacKenzie/Flickr
La nécessité de régler la question nord-coréenne est devenue une affaire prioritaire pour Donald Trump même si les bases d’un accord possible semblent encore faire défaut.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)