Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Amy Barrett et Clarence Thomas, deux des juges originalistes de la Cour suprême.
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La nomination in extremis par Donald Trump d’Amy Coney Barrett renforce encore, au sein de la Cour suprême américaine, la tendance originaliste, qui prône une lecture littérale de la Constitution.
En 2017 à Westport (États-Unis), manifestation contre le retrait de l’Accord de Paris décidé par l’administration Trump.
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Si l’élection de Joe Biden est indéniablement une bonne nouvelle pour le climat, le retour annoncé des États-Unis dans l’Accord de Paris constituerait-il un tournant décisif ? Pas si sûr…
Des partisans de Donald Trump manifestent devant la Cour suprême, à Washington, le 14 novembre 2020.
Olivier Douliery/AFP
Certes, la Cour suprême américaine penche désormais très nettement du côté des conservateurs. Pour autant, elle n’est pas devenue un outil politique à la botte de Donald Trump et du parti républicain.
Les partis de droite radicale comme le RN de Marine Le Pen ont traditionnellement bénéficié politiquement des crises économiques.
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Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Joe Biden s'exprime en conférence de presse au sujet des changements climatiques et des feux de forêt qui affectent l'Ouest américain, le 14 septembre 2020 au Delaware.
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Joe Biden a pris des engagements fermes en matière de changements climatiques, ce qui ne semble pas lui avoir nui dans certains États clés. Voici ce que cela signifie pour le Canada.
Certains croient que la terre est plate ou que le coronavirus a été conçu par l'élite mondiale.
Paul M Hurtado
Nos connaissances, y compris scientifiques, demeurent un construit social. Aussi, notre rapport à la vérité et notre capacité d’appréhender le réel sont toujours entachés de subjectivité.
La chanteuse américaine Lady Gaga se produit devant Joe Biden lors d'un rassemblement à Heinz Field à Pittsburgh, en Pennsylvanie, le 2 novembre 2020.
Jim Watson, AFP
Avec l’élection de Joe Biden, le monde des arts et de la culture pousse un soupir de soulagement.
Le 14 septembre 2020, le candidat Biden évoque le changement climatique et les méga-incendies sur la Côte Ouest des États-Unis dans un discours au Muséum d’histoire naturelle du Deleware.
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S’il n’a pas la majorité au Sénat, Biden devra batailler pour tout projet conséquent de renforcement des ambitions de réductions des émissions de gaz à effet de serre de son pays.
Joe Biden au Barrio Café, à Phoenix, le 9 octobre 2020.
Brendan Smialowski/AFP
L’Arizona, bastion républicain, a basculé cette année côté démocrate. L’explication tient largement à la montée en puissance des électeurs latinos, longtemps ciblés par les leaders républicains.
Le 3 novembre, à Atlanta, des sympathisants républicains discutent lors d'une soirée électorale organisée par le parti.
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Le 3 novembre, Donald Trump a perdu mais le parti républicain a enregistré des résultats satisfaisants à la Chambre des représentants et au Sénat. De bon augure pour l’avenir ?
Benyamin Netanyahou (que l'on voit ici avec Joe Biden en mars 2010 lors d'un déplacement en Israël de ce dernier en tant que vice-président) connaît le nouveau président américain depuis longtemps, mais aurait préféré que Donald Trump soit réélu.
David Furst/AFP
Donald Trump a systématiquement appuyé Benyamin Netanyahou sur tous les grands dossiers (colonisation, Golan, Jérusalem…). Joe Biden sera moins empressé, mais il n’y aura pas de rupture pour autant.
Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris auront la lourde tâche d'apaiser une société dont les deux camps se regardent en chiens de faïence.
AAP/AP/Carolyn Kaster
La victoire de Joe Biden ne suffit évidemment pas, à elle seule, à mettre fin aux profondes divisions de la société américaine.
Des partisans du président américain Donald Trump portent des masques « Fake News » devant le centre où les bulletins de vote sont comptés, à Detroit, Michigan, le 5 novembre 2020.
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Pour contrer les nombreuses stratégies de manipulation de l'information orchestrées par le camp Trump, fact-checkers et médias mainstream se sont fortement mobilisés, avec des succès mitigés.
Donald Trump et Amy Barrett à la Maison Blanche, le 26 octobre 2020, après la prestation de serment de la nouvelle juge de la Cour suprême.
Brendan Smialowski/AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump menace de saisir la Cour suprême et d’utiliser tous les recours légaux possibles pour remporter l’élection. Sauf que la justice américaine n’est pas l’arbitre dont il rêve.
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Joe Biden a été annoncé vainqueur des élections présidentielles américaines mais il devra potentiellement faire face à un Sénat et des gouvernements locaux qui ne lui seront pas acquis.
Observation des résultats de l'élection présidentielle le soir de l'élection dans la communauté de retraités de The Villages, en Floride.
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Trump conteste les résultats dans quatre États clés. Voici ce qu’il revendique – et ses chances de succès pour arrêter le décompte des voix ou renverser les résultats.
Des partisans de Donald Trump pendant la soirée électorale du 3 novembre 2020 à New Hudson (Michigan).
Seth Herald/AFP
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)