Au carnaval du Lundi des Roses à Düsseldorf, en Allemagne, le 15 février, Vladimir Poutine était représenté en fâcheuse posture face à Alexeï Navalny.
Ina Fassbender/AFP
L’arrivée d’une nouvelle administration à Washington et les manifestations à Moscou pour réclamer la libération d’Alexeï Navalny peuvent-elles déstabiliser l’homme fort de Moscou ?
Poste de contrôle près du village de Novotroitske, dans la région de Donetsk, le 16 mars 2020.
Sergey Volskiy
La pandémie de Covid-19 a rendu encore plus compliquée la vie des habitants des deux républiques séparatistes de l’est de l’Ukraine.
Un soldat kurde à la frontière syrienne. Que ce soit en Libye ou en Syrie, les guerres civiles les plus complexes à l’heure actuelle sont celles qui ont été progressivement internationalisées.
Kurdishstruggle/flickr
Une guerre civile localisée, qui démarre souvent en raison d’injustices et de corruption, s’internationalise lorsque chaque partie est soutenue à différents degrés par des États étrangers.
Le président Volodymyr Zelensky pendant une session extraordinaire du Parlement ukrainien à Kiev le 30 mars 2020.
AFP
En Ukraine, comment interpréter la nomination d’un nouveau premier ministre et le retour au premier plan du controversé ancien président de la Géorgie Mikheil Saakachvili ?
Un passant portant un masque de protection passe devant une affiche célébrant le 75e anniversaire de la Victoire, à Moscou, le 19 avril 2020.
Kirill Kudryavtsev/AFP
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
Devant le Monument de la Mère Patrie à Kiev. La sculpture fait partie du Musée de l'histoire de l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale. Jusqu'en 2015, ce lieu portait le nom de « Musée national de la Grande Guerre patriotique (1941-1945) ».
Ruslan Kalnitsky/shutterstock
La mémoire de la Seconde Guerre mondiale est un enjeu majeur en Ukraine. Ce débat tient notamment une place importante dans son conflit actuel avec la Russie.
Des anciens combattants du conflit dans l'est de l'Ukraine et des militants nationalistes brandissent une banderole proclamant « Non à la capitulation » dans le centre-ville de Kiev le 14 octobre 2019.
Genya Savilov/AFP
Il y a cinq ans, deux régions de l’est de l’Ukraine ont proclamé leur indépendance, avec le soutien de la Russie. Est-il possible de les réintégrer au sein de l’Ukraine et, si oui, à quel prix ?
La Ratification du traité de Münster, Gerard Terboch, 1648.
Wikipedia
Les tenants du « réalisme » et de la « stabilité » se réclament volontiers de l’histoire et des « intérêts éternels des grands États ». Autant de prétendues évidences qu’il convient de remettre en cause.
Manifestants à Kiev (Ukraine) le 6 octobre 2019 contre la plus grande autonomie qui pourrait être accordée à certains régions séparatistes, afin de faire reculer les troupes russes.
Genya SAVILOV / AFP
L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
Volodymyr Zelensky, au soir de son nouveau succès, cette fois aux législatives, le 21 juillet 2019, à Kiev.
Genya Savilov / AFP
Le désir de changement aura amené deux novices en politique – un acteur devenu Président et un chanteur – à devenir des personnages incontournables de la politique ukrainienne.
Vladimir Poutine, le 31 janvier 2018, en plein discours au Kremlin.
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Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Vladimir Zelenski au soir de sa victoire en Ukraine, le 21 avril, avec près des trois quarts des suffrages exprimés.
Genya Savilov / AFP
Vladimir Zelenski dispose de la force d'un succès électoral massif, rapide et incontestable. Mais il a, sur le long terme, la faiblesse d'un leader sans programme, sans équipe et sans idéologie.
Des soldats ukrainiens en position près de la localité de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine, le 29 novembre 2018.
Sega Volskii / AFP
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Si le conflit dans le Donbass reste le point de tension principal, les contentieux russo-ukrainiens ne cessent de croître dans tous les domaines au moment où l’Ukraine entre en période pré-électorale.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, à Versailles, le 29 mai 2017.
Stéphane de Sakutin / AFP
Pourquoi il importe qu’à Saint-Pétersbourg, plus encore qu’à Versailles il y a un an, Emmanuel Macron renforce son discours sans compromis vis-à-vis de Vladimir Poutine.
Entraînement des soldats ukrainiens du Bataillon Donbass (ici en 2014).
ВО Свобода/Wikimedias
Céline Marangé, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Le Donbass est devenu un territoire dont ni Kiev ni Moscou ne veulent, mais que ni Kiev ni Moscou ne peuvent abandonner pour des raisons de politique intérieure et de crédibilité internationale.
Vladimir Poutine, le 25 mai 2017 à Moscou, lors de la consécration d'un monastère orthodoxe.
Sergueï Karpukhin/AFP
La France comme moteur de l’Europe doit discuter plus que jamais avec la Russie, mais elle ne le fera bien qu’en montrant sa résolution entière sur les dossiers de la Syrie et de l’Ukraine.
Dans le centre de Kiev (décembre 2016).
Sergueï Supinsky/AFP
En 2017, si la définition de l’ordre mondial se joue en grande partie sur l’évolution géopolitique de la Syrie et du Moyen-Orient, l’Ukraine en sera aussi un révélateur crucial.
Un buste monumental de Lénine, en République de Bouriatie (Russie).
Grosse tête/Flickr
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2