Les candidats se réclamant de la gauche sont à un niveau d’intentions de vote historiquement bas. Une partie de la « gauche désabusée » est mûre pour un vote paradoxal.
Emmanuel Macron, sur le plateau de TF1, le 12 mars 2017.
Bertrand Guay/AFP
Le vocabulaire économique classique ou plutôt celui de l’entreprise gangrène tous les jours le monde de la chose publique, le monde de la bataille des idées et de la gestion de la cité.
François Hollande et Angela Merkel, ici à Versailles le 6 mars 2017, s'inquiètent de l'activisme russe.
Martin Bureau/AFP
Le Kremlin chercherait à saper la foi qu’ont les Occidentaux en la sécurité de leur pays, la stabilité de leur quotidien, l’intégrité de leurs institutions et de leurs dirigeants.
Manifestation à Bordeaux sur les retraites en octobre 2010.
Pierre Bobo/Flickr
Plusieurs réformes majeures des retraites ont été entreprises : 1993, 1995, 2003, 2010, 2014. Certains de leurs instigateurs sont parmi les candidats à la présidentielle. État des lieux.
Benoît Hamon souhaite verdir les politiques agricoles en privilégiant une approche agro-écologique.
Thomas Samson/AFP
Réforme des filières et des institutions agricoles, régulation des prix et limitation de la spéculation financière : les candidats ont pour l’instant fait l’impasse sur ces dossiers essentiels.
Emmanuel Macron, le 2 mars 2017 à Paris.
Lionel Bonaventure/AFP
Au niveau des électeurs, cet effet est dévastateur pour le premier tour, voire pour la politique. Car le sondage semble désormais servir de premier tour.
L'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies.
UN General Assembly/Flick
Les propos du candidat Macron sur la colonisation « crime contre l’humanité » ont suscité la polémique, mais est-elle réellement justifiée au vu de l’évolution du droit international ?
Emmanuel Macron et François Bayrou aux funérailles de l'ancien président de la FNSEA, le 24 février 2017, à Orléans.
Jean-François Monier / AFP
La violence de certaines réactions aux déclarations du candidat Macron, qui pourtant, aux yeux de la gauche avancée, n’avaient qu’une utile valeur de rappel, surprend.
Emmanuel Macron lors d'une visite d'un cimetière à Alger, le 14 février 2017.
AFP
Catherine Le Bris, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En distinguant l’idéologie et le processus qui sous-tendent la colonisation, d’une part, et leurs conséquences pratiques, d’autre part, Emmanuel Macron aurait pu voir juste sur un plan juridique.
Emmanuel Macron en visite au Liban, le 24 janvier 2017.
Joseph Eid / AFP
Pris dans la dynamique du « nous » et du sentiment de « mise en marche », différents thèmes sont combinés, comme autant d’éléments narratifs dans le storytelling constitué.
Un candidat qui construit sa stature internationale à coup de déplacements à l'étranger.
Anwar Amro/AFP
L’acronyme du mouvement En marche fait écho aux initiales de sa propre personne : « EM dirige EM », le sommet de la pyramide est siglé par l’homme qui attrape-tout, le « catch-all man ».
Les deux finalistes de la primaire à gauche.
Bertrand Guay/AFP
Pour certains, voter Hamon/Montebourg revient à se laisser glisser au fond de la piscine, lesté par des propositions lourdement de gauche, pour toucher le fond et mieux rebondir dans cinq ou dix ans.
Lors du second débat de la primaire à gauche, le 15 janvier 2016.
Bertrand Guay / AFP
Rassemblés dans leur rejet de la droite et de l’extrême droite, unis sur les valeurs républicaines, les candidats à la primaire de la gauche ont marqué leurs divergences sur le terrain économique.
Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Bordeaux, en novembre 2016.
Georges Gobet/AFP
Bien que taxés de « populistes », Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron aiguillent le débat à gauche, même s’ils ont refusé de participer à ladite primaire.
A Berlin, le 10 janvier 2017.
Soeren Stache/DPA/AFP
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Quand on regarde ce qui s’est passé aux États-Unis, on est en droit de se demander si on n’assiste pas, en France, à une certaine redite, avec des personnalités et dans un contexte très différents.
François Fillon, le candidat de la droite pour la présidentielle de 2017.
Thierry Charlier/AFP
Au-delà du chaos et du choc des ambitions qui marquent toute campagne présidentielle, on voit de plus en plus clairement que la géométrie de l’espace politique française n’est plus stable.
Les sept candidats à la primaire de la gauche.
Thomas Samson Joël Saget / AFP
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po