La peur est-elle l’émotion qui domine lors des rencontres entre loups et humains ? Une étude menée en France montre que la surprise et l’intérêt vont souvent l’emporter sur les émotions négatives.
Certaines espèces de plantes boréales sont considérées – et traitées – comme des mauvaises herbes, impactant l’accès des communautés autochtones à d’importantes ressources médicinales et culturelles.
Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Remettre en cause l’idée que toute nature devrait être travaillée, c’est revenir sur un principe qui a guidé les activités humaines de très longue date.
Le développement des villes constitue un levier important pour préserver la biodiversité, à condition de limiter leur étalement et de promouvoir l’économie circulaire.
Réunis à Bonn début juillet 2022, les experts de l’IPBES ont présenté leurs nouveaux rapports sur la biodiversité. On y apprend que 3 milliards d’humains dépendent des prélèvements d’espèces sauvages.
La diversité génétique est capitale pour la survie des écosystèmes. Des engagements internationaux sont plus que jamais nécessaires et maintenant réalisables pour optimiser sa protection.
Pour certains pays, notamment en Afrique, gérer ces espaces, immenses et souvent isolés, se révèle être illusoire tant leurs moyens budgétaires et humains sont structurellement insuffisants.
Oiseaux, reptiles ou amphibiens… Les animaux exotiques vendus comme animaux de compagnie suscitent moins d’empathie que les grands mammifères, et la question de leur souffrance reste ignorée.
Sous l’effet de la déforestation massive, les éléphants en Côte d’Ivoire connaissent un déclin désastreux qui les expose à la disparition si des mesures urgentes et agressives ne sont pas prises.
Aves les progrès des analyses ADN, il est aujourd’hui possible de différencier des espèces qui ont l’air très proches quand nous les observons à l’œil nu.
Olivier Gimenez, Centre national de la recherche scientifique (CNRS); Julie Louvrier, Leibniz Institute for Zoo and Wildlife Research, and Sarah Bauduin, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le lynx est l'un des derniers grands carnivores évoluant en Europe. L'écologie statistique permet de mieux appréhender ce félin et donne des outils pour protéger cette espèce en danger.
La consommation d’animaux sauvages n’est pas l’apanage de l’Afrique et de l’Asie. Les pays occidentaux importent massivement des espèces exotiques destinées au marché des animaux de compagnie.
Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, des chevaux sauvages originaires des steppes d’Asie prospèrent, avec une population en expansion alors que l’accident nucléaire fait tout juste ses 34 ans.
La crise sanitaire pose la question des recours possibles contre les pays qui ne respectent pas la réglementation en matière de faune sauvage, et des lacunes des protections existantes.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)