Des idées pour répondre aux trois défis – protectionniste, géopolitique et populiste – lancés par la politique annoncée par le nouveau président américain.
Deux des figures de proue de l'ère de la poste-vérité: le britannique Nigel Farage et Donald Trump, le 24 août 2016, dans le Mississippi.
Jonathan Bachman / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Les propos mensongers se banalisent, s’oublient et ne sont plus sanctionnés. À l’inverse, ils peuvent être perçus comme un outil de questionnement et de confrontation vis-à-vis des élites dirigeantes.
Devant le Centre culturel islamique où a eu lieu l'attentat, le 30 janvier 2017.
Alice Chiche / AFP
La figure du loup solitaire pianotant sa haine sur un clavier a quelque chose à la fois de pathétique et de rassurant pour une société qui cherche à se dédouaner de la monstruosité qu’elle engendre.
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le risque est grand, pour le nouveau président américain, d’être mis en difficulté, et même contredit par le Congrès qui, contrairement à lui, connaît le jeu politique sur le bout des doigts.
Renouer avec l'esprit du jeu, du débat et prendre conscience des clichés permet de se confronter aux idéologies des extrême-droite et leur impact auprès des élèves.
Peggy Marco/Pixabay
De facto, l’Europe est déjà « à l’anglaise ». Même en son absence, le Royaume-Uni risque fort d’occuper une chaise vide, celle de l’invité fantôme, et de continuer à influencer les politiques.
Le Parti et le Congrès se sont rangés comme un seul homme derrière le président dès le 8 novembre. Tous savent que la réussite du mandat de Donald Trump conditionnera le maintien de leur siège.
François Fillon, le candidat de la droite pour la présidentielle de 2017.
Thierry Charlier/AFP
Au-delà du chaos et du choc des ambitions qui marquent toute campagne présidentielle, on voit de plus en plus clairement que la géométrie de l’espace politique française n’est plus stable.
Discret mais bien présent, le FN à quelques mois de la présidentielle.
Blandine Le Cain/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Il est impossible de faire la moindre prédiction politique. Mais dans cette liquidité moderne proche de l’état gazeux, il y a des grumeaux : des corps un peu plus solides que d’autres, tel le FN.
Le candidat populiste Norbert Hofer, favori de la présidentielle du 4 décembre.
Joe Klamar / AFP
Si l’Autriche n’est évidemment pas à la veille d’un retour à l’ère nationale-socialiste, ce scrutin a une portée considérable pour la politique de ce pays-clé en Europe centrale.
Donald Trump, lors de la cérémonie des Emmy Awards en 2006.
DR
La carrière télévisuelle de Donald Trump n’a pas commencé avec « The Apprentice » : il a su aussi utiliser les séries télévisées pour construire sa dimension politique auprès d’un certain public.
La vision du libre-échange des supporteurs de Noam Chomsky (illustration de 2006).
Christopher Dombres/Flickr
Les débats renforcent les préférences électorales davantage qu’ils ne changent les évaluations des candidats ou l’orientation du vote.
Manifestation à Londres devant l’ambassade des États-Unis pour dénoncer les positions de Trump sur le climat, le 18 novembre 2016.
Daniel Leal-Olivas/AFP
Nominations controversées, relance du charbon et fin possible du soutien américain à la gouvernance climatique mondiale… Avec Trump, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’environnement.
Les hommes du Président: Mike Pompeo, Michael Flynn et Jeff Sessions (de gauche à droite).
STF/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’évitement des élites politiques et économiques traditionnelles ne semble pas à l’ordre du jour chez Donald Trump. Il aura fort à faire avec les divisions qui minent les républicains.
Ni les sondeurs ni les médias n'avaient vu venir la vague Trump.
Gage Skidmore/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le problème n’est pas tant un effet d’imitation, qu’un effet de démonstration, ou d’avertissement : après la victoire de Trump, nous savons que les forces d’extrême droite peuvent l’emporter.
Le Yard, cœur historique de Harvard University.
Vincent Lowy/DR
La nette victoire de Donald Trump n’a pas été anticipée par la communauté scientifique américaine. L’auteur, qui a vécu le choc en direct sur le campus de Harvard, raconte.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)