On sait que les citoyens politiquement actifs sur Internet présentent différentes caractéristiques : ils sont plus intéressés par la politique, plus diplômés, et plus jeunes que la moyenne. Sont-ils plus radicaux ?
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On note un surinvestissement sur les réseaux sociaux de citoyens s’exprimant des préférences politiques plus polarisées que l’électorat dans son ensemble.
Bien que la question de la surveillance de masse soit centrale à la compréhension des dangers du métavers tel qu’envisagé par Facebook, cet univers numérique comporte également certains avantages.
La transaction record découle, semble-t-il, d’une stratégie visant à s’imposer dans le métavers grâce au secteur des jeux.
La firme fondée par Bill Gates et Paul Allen s’attache des compétences techniques et humaines, mais se donne aussi les moyens d’anticiper la concurrence en misant notamment sur le jeu.
Mark Zuckerberg dévoile le logo et le nouveau nom de la société Facebook, Meta. Los Angeles, 28 novembre 2021.
Chris Delmas/AFP
Un dispositif de vérification des contenus mis en place par Facebook suscite de nombreuses critiques. Il permettrait au réseau social d’avantager certains usagers « stars » au détriment des autres.
Les candidats à l'élection présidentielle (au 24 janvier 2022) n'hésitent pas à utiliser les réseaux sociaux : Twitch (Yannick Jadot), Twitter (Anne Hidalgo), Tiktok (Emmanuel Macron, Telegram (Marine Le Pen), Youtube (Jean-Luc Mélenchon).
L’intérêt pour le numérique en communication politique apparaît d’autant plus fort un peu moins de deux ans après le début de la crise sanitaire déclenchée par le Covid.
Environ 60 % des produits et services des entreprises rachetées par les GAFAM cessent d’être proposés après l’opération.
Justin Tallis / AFP
L’asymétrie d’information et la faible visibilité des entreprises cibles limitent aujourd’hui les possibilités des autorités de la concurrence.
Diffuser des fausses informations sans le savoir devrait inciter avant toute chose à vérifier ses sources : image d'illustration des applications sur smartphone, WhatsApp, Signal, telegram, Viber, Discord et Olvid.
Damien Meyer / AFP
Il n’est pas suffisant de s’appuyer sur la notion de vérité pour combattre les fake news, il faut introduire une notion plus vaste et opératoire de « responsabilité épistémique ».
Facebook s’est récemment doté d’une « cour suprême » composée de personnalités politiques ou du monde des ONG pour contrôler les politiques internes de l’entreprise.
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Les formes de gouvernance qui affichent des missions au-delà de l’objectif de maximisation du profit ou celles qui instaurent une « cour suprême » manquent encore de maturité.
Une partie de poker dans le métavers (capture d'écran de la vidéo “Le métavers et comment nous allons le construire ensemble” sur YouTube)
Si Meta semble déjà être leader, des dizaines de projets très différents de métavers sont en compétition. Qui remportera cette guerre pour le contrôle total de nôtre vie numérique ?
Les médias sociaux exacerbent notre tendance naturelle à se comparer. Dans quelle mesure cela a-t-il un impact sur notre bien-être?
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David Crête, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Le métavers pourrait bien devenir une forme d’enfermement menant à une surveillance accrue par ses concepteurs, qui incluent notamment le géant Facebook ; une prise de conscience est nécessaire.
Face à la multiplication des fake news, l’Europe ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre.
Philippe Huguen/AFP
Désinformation, ingérence étrangère, deepfakes… L’UE, comme le reste du monde, fait face à un raz-de-marée de fake news face auquel elle tente de s’organiser.
Des visiteurs utilisent des casques de réalité virtuelle en déambulant dans le centre d'affaires ‘Moskva-City’ à Moscou le 30 juillet 2021.
Natalia Kolesnikova/AFP
Plutôt que de répondre sur la désinformation, et la sécurité de ses usagers, Facebook détourne les projecteurs de l’attention publique sur une autre actualité : les métavers.
Facebook pourra-t-il avoir seul la main sur le Métavers dont il rêve ou bien devra-t-il cohabiter avec les autorités publiques ?
Faire accepter à l’utilisateur des conditions d’utilisation semble insuffisant pour se prémunir d’une immixtion de l’État, surtout quand le monde virtuel se rapproche de l’économie réelle.
Lors du « Dieselgate », le groupe Volkswagen a-t-il souffert de sa connotation de « firme allemande » ?
Le pays d’origine d’une entreprise véhicule un certain nombre de stéréotypes, qui nous conduisent à être plus ou moins tolérants avec celle-ci lorsqu’elle est touchée par un scandale.
Grâce aux casques de réalité virtuelle, les metavers pourraient devenir très immersifs.
Barbara Zandoval / Unsplash
Sur les médias sociaux, l’apparence physique prime, y compris quand les messages incitent à se sentir bien dans son corps. Ce qui favorise les troubles alimentaires chez certains utilisateurs.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School