François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Dans un bureau de vote à Rennes, le 27 novembre 2016.
Damien Meyer/ AFP
Il ne faut pas parer les sondages de vertus miraculeuses. Les études quantitatives n’ont pour but que d’évaluer une opinion, une intention, une action à un moment donné, avec une marge d’erreur.
Au-delà des convergences entre Alain Juppé et François Fillon, le débat du 24 novembre a révélé deux projets politiques différents au sein d’un même « paradigme » libéral.
François Fillon à Chassieux, le 22 novembre 2016.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
L’élection présidentielle de 2017 va se dérouler sur la base de mouvements tectoniques des valeurs qui conduisent vers un peu plus de libéralisme économique et surtout moins de libéralisme culturel.
Les finalistes de la primaire de la droite et du centre.
Christophe Archambault/AFP
Après l’avoir adoubé dans les sondages, sa candidature garantissant l’éjection de François Hollande de l’Élysée, une partie importante de l’électorat de droite lui a retiré le tapis sous les pieds.
L'ancien président, cible privilégiée de tous les autres candidats.
Eric Feferberg/AFP
Si les échanges aigres-doux du débat traduisent à quel point l’ex-président n’est plus perçu par les ténors de la droite comme « le patron », le « tout sauf Sarkozy » montre qu’il continue d’obséder.
A Colombey-les-deux-Églises.
Alexandre Dolique/Flickr
Ce 13 octobre avait lieu le premier débat télévisé entre les candidats à la primaire de la droite et du centre. L’occasion, pour eux, de mettre en avant leurs choix des enjeux stratégiques.
Nuit debout, le 16 avril 2016 à Paris.
Olivier Ortelpa/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les acteurs politiques, tentés de s’ajuster à la méfiance et à l’individualisme ambiants, sont peut-être en retard sur ce qui va dans le sens d’un retour au sens, à la solidarité et à l’engagement.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Après les récents propos de Nicolas Sarkozy sur les changements climatiques, se repose la question de la vérité et de l’expertise dans la dispute qui oppose les climatosceptiques aux réchauffistes.
Les propos de Manuel Valls voilent la réalité de la liberté conditionnelle dont souffrent les femmes en France, qui se décline selon la classe sociale, la sexualité, la religion et l’ethnicité.
Emmanuel Macron prend les rênes au Puy du Fou (Vendée), le 19 août.
Loïc Venance/AFP
L’ex-locataire de Bercy, qui séduit une France « privilégiée », fait face à un problème de taille : celui de l’adéquation entre le jeu auquel il veut s’inviter et le jeu de cartes dont il dispose.
Nicolas Sarkozy et François Hollande réunis à l’occasion de la marche républicaine organisée peu après les attentats du 7 janvier 2015.
Dominique Faget/AFP
La Vᵉ République va mal, très mal. La vraie corruption est dans l’esprit général : plus que d’un défaut d’honnêteté, nos élites souffrent d’un défaut d’espérance.
La nouvelle coqueluche des médias.
OFFICIAL LEWEB PHOTOS/Flickr
Une récente enquête du Cevipof met en lumière la popularité du ministre de l’Économie auprès d’un électorat âgé, libéral, plutôt favorisé socialement et peu fidèle à la gauche.
Envers et contre tout, François Hollande croit encore en ses chances pour 2017.
Ministère des Affaires étrangères du Pérou/Flickr
La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?
Lors d'une cérémonie aux Invalides en mémoire d'Yves Guéna, ancien président du Conseil constitutionnel, le 8 mars 2016.
Ian Langsdon/ POOL / AFP
A un an de la présidentielle en France, un nouveau duel opposant la candidate du FN à un candidat de gauche ou de droite paraît probable. A moins d’inventer un nouveau mode de scrutin.
Empoisonnée par la perspective envahissante des prochaines échéances électorales, à commencer par l’élection présidentielle, la politique semble se réduire à la brigue du pouvoir.
A la Réunion, les partisans de Didier Robert (LR) célèbrent sa victoire.
Grondin Emmanuel / AFP
Retour sur le scrutin des régionales: un premier tour marqué par l'arrivée en tête du FN, un second par son échec, la victoire de la droite et la rétractation de la gauche.