Des policiers distribuent des kits de dépistage des coronavirus aux habitants de Maidstone, dans le Kent, dans le sud-est de l'Angleterre. Le Royaume-Uni s’appuie fortement sur le séquençage dans sa stratégie de lutte contre l’épidémie.
Ben Stansall/AFP
Samuel Alizon, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le séquençage est un outil précieux pour identifier les mutations et suivre les épidémies. Pourtant, contrairement à d’autres pays, face au SARS-CoV-2 la France l’a peu utilisé. Pourquoi ?
Dans une rue commerçante de Paris, le 31 janvier. Au lendemain de l’annonce de leur fermeture pour lutter contre la Covid-19, les centres commerciaux de plus de 20 000 m2 ont été pris d’assaut.
Geoffroy Van Der Hasselt / AFP
Samuel Alizon, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Alors que le mot « reconfinement » était sur toutes les lèvres, l’exécutif a choisi de ne pas recourir à cette mesure drastique. Que penser d’une telle décision ? Éléments de réflexion.
Le 9 janvier 2021, des personnes font la queue devant un bâtiment municipal de Bagneux pour passer un test de dépistage, alors qu’un cluster impliquant le variant dit « britannique » du coronavirus a été détecté dans la ville.
Geoffroy Van der Hasselt / AFP
À mesure que se développe l’épidémie de coronavirus, de nouveaux variants apparaissent. Ces mutants pourraient poser problème. Que sait-on de ceux qui préoccupent actuellement les spécialistes ?
Des agents du service de santé albanais collectent des poulets dans le village de Peze Helmes, à quelque 20 km de la capitale Tirana, durant l’épidémie de grippe H5N1 de mars 2006.
Gent Shkullaku/AFP
Depuis l'émergence du SRAS en 2001 et de la grippe aviaire H5N1 en 2003, des moyens ont été déployés pour surveiller les maladies transmises de l’animal à l’être humains. Reste à les généraliser.
Vue d’artiste du coronavirus SARS-CoV-2.
Kateryna Kon/Shutterstock
Transmission, gravité, mutations…Que savons-nous du nouveau variant du coronavirus SARS-CoV-2 qui se répand au Royaume-Uni ? Quelles sont les implications pour les futurs vaccins ?
Des personnes font la queue pour passer un test PCR afin de vérifier si elles sont infectées par le coronavirus SARS-CoV-2, à Paris le 29 août 2020.
Christophe Archambault / AFP
Certains malades de la Covid-19 voient leurs symptômes persister ou sont victimes de résurgences de la maladie après une apparente rémission, voire de nouveaux symptômes. Comment l’expliquer ?
Des manifestants brandissent une banderole sur laquelle on peut lire “Masque + vaccins + nanoparticules + 5G =” durant un défilé initié par le mouvement des « Gilets jaunes », à Bordeaux, le 12 septembre 2020.
Philippe Lopez / AFP
Jocelyn Raude, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En France, pays historiquement pro-vaccins, la montée en puissance de l’hésitation vaccinale est récente. Elle résulte principalement de la conjonction de trois phénomènes.
Une déforestation trop importante peut engendrer des contacts trop proches entre les humains et les animaux.
Gryffyn M / Unsplash
Le SARS-CoV-2 responsable de la Covid-19 est d’origine animale, comment un virus peut-il infecter différentes espèces ?
Le secrétaire du Comité Nobel Thomas Perlmann (à dr.) annonce les noms des lauréats du prix Nobel 2020 de physiologie et de médecine (à l'écran, de g. à dr.) : l'Américain Harvey Alter, le Britannique Michael Houghton et l'Américain Charles Rice, le 5 octobre 2020.
Jonathan Nackstrand/AFP
Cette année, le prix Nobel de médecine a été décerné à Harvey Alter, Michael Houghton et Charles Rice pour la découverte du virus de l’hépatite C. L’occasion de faire le point sur cette maladie.
Micrographie électronique en transmission de particules du virus SRAS-CoV-2.
NIAID
Un dix-millième de millimètre, c’est la taille du SARS-CoV-2 à l’origine de la pandémie de Covid-19. Comment cet organisme peut-il avoir de tels effets sur la santé mondiale ? Rencontre imaginaire.
Comme ces élèves d’une école primaire de Bischwiller, en Alsace, les enfants de plus de 6 ans devront désormais porter le masque durant leur journée scolaire.
Patrick Hertzog / AFP
La France vit un second confinement pour tenter de juguler l’épidémie de Covid-19. Différence majeure par rapport à celui de mars : écoles, collèges et lycées restent ouverts. Analyse de la situation.
D’après les données brutes, les femmes sont moins victimes du SARS-CoV-2 que les hommes. Mais la prise en compte des facteurs de risque change les choses. (photo prise à Saint-Étienne, le 22.10).
Philippe Desmazes / AFP
La Covid-19 semble toucher (et tuer) davantage les hommes que les femmes. Mais les données brutes sont parfois trompeuses, et leur analyse requiert une certaine prudence.
La piqure pour bientôt ?
Dimitri Houtteman / Unsplash
Faisons-le point sur l’avancée de la recherche sur les vaccins avec Marie-Paule Kieny, présidente du comité Vaccin Covid-19.
Micrographie électronique à balayage colorisée d'une cellule (en bleu) fortement infectée par des particules du virus SRAS-COV-2 (en orange), isolée à partir d'un échantillon de patient.
IRF / NIAID
Au fil des mois, les chercheurs accumulent les nouvelles connaissances sur le coronavirus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de Covid-19. Mais de nombreuses questions demeurent.
Les patients atteints de formes sévères de Covid-19 sont-ils victimes de leur propre réponse immunitaire ?
Joaquin Sarmiento/AFP
Zoom sur un sujet de thèse, mis en BD dans le cadre de « Sciences en bulles » : comment le microbiote intestinal des canards peut les protéger des virus influenza.
Des enseignants portant des masques de protection accueillent les enfants de retour à l'école publique de Trinité sur l'île de Groix, le 12 mai 2020.
Loic Venance / AFP
Quel impact a le SARS-CoV-2 sur la santé des enfants ? Faut-il les masquer dès trois ans ? Quel rôle jouent-ils dans l’épidémie ? Le point sur ce que l’on sait de l’infection chez les plus jeunes.
Après le confinement, et durant l’été, la vigilance s’est relâchée, comme ici le 30 mai à Paris, sur les berges de la Seine.
Bertrand Guay / AFP
Alors que la mauvaise saison, synonyme de recrudescence des virus respiratoires, approche à grands pas, où en est-on de l’épidémie en France, et à quoi faut-il s’attendre à l’automne ?
Lorsqu’ils sont infectés, les gens qui portent des masques sont plus susceptibles d'avoir des symptômes plus légers. Wenmei Zhou/Vecteurs de vision numérique via
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Monica Gandhi, University of California, San Francisco
Dans les lieux où le port du masque est respecté, les formes sévères de Covid-19 semblent moins fréquentes. Les masques protégeraient donc non seulement les autres, mais aussi leurs porteurs.
Une scientifique du Centre national d'épidémiologie et de microbiologie Nikolaï Gamaleïa, à Moscou, en Russie, où un vaccin contre le Covid-19 est en cours de développement.
Alexander Zemlianichenko Jr/Russian Direct Investment Fund/AP/AAP
Développer un vaccin repose sur une méthodologie rigoureuse. Ne pas la respecter expose à un risque d’inefficacité ou à des effets secondaires qui affecteront la santé et la confiance du public.
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Médecin spécialiste en maladies infectieuses, Professeur des Universités, présidente du groupe de travail sur le Covid long à la Haute Autorité de Santé, Université Paris Cité
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)