Si les vaccins n’ont pas permis d’arrêter la transmission du SARS-CoV-2, ils restent néanmoins aujourd’hui encore la meilleure arme dont nous disposions pour lutter contre les formes sévères de Covid-19.
Ludovic Marin / AFP
Depuis début février, un premier antiviral anti-Covid-19 est autorisé en France sur prescription médicale : le Paxlovid de Pfizer. D’autres pourraient suivre, selon les résultats des essais cliniques.
Déterminer si le variant BA.2 est à l’origine d’une infection nécessite de séquencer l’échantillon.
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BA.2, un sous-variant d’Omicron (BA.1), se propage depuis plusieurs semaines. S'il ne semble pas provoquer de formes plus graves de Covid-19, il paraît plus contagieux que son prédécesseur.
Des gens attendent devant une pharmacie marseillaise pour se faire tester. Le Sud-Est de la France est particulièrement touché par l’épidémie de Covid-19, et les hôpitaux de la ville sont sous tension.
Nicolas Tucat / AFP
Pascal Crépey, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En moins de deux mois, le variant Omicron a envahi notre pays. Que sait-on de lui et des conséquences de sa présence ? Le pic épidémique est-il passé ? Les hôpitaux risquent-ils d’être submergés ?
Les lymphocytes T (photo) sont des cellules immunitaires. Pour lutter contre une infection, ils détruisent les cellules infectées.
NIAID
On s’est beaucoup focalisé sur les anticorps comme défense à l’efficacité en berne face à Omicron. Mais nous avons une autre ligne de défense qui, elle, reste en lice face au variant !
Un homme vient se faire vacciner contre le Covid-19, à Yaoundé, au Cameroun, le 29 novembre 2021. Dans ce pays d’Afrique, comme dans d’autres pays du monde, les idées reçues et la désinformation sur les réseaux sociaux freinent la campagne de vaccination.
Daniel Beloumou Olomo / AFP
Le variant Omicron a été détecté pour la première fois en Afrique, comme le variant Beta avant lui. Pour détecter au plus tôt les émergences, un renforcement du séquençage est indispensable.
Genre, situation socio-économique, statut administratif, lieu de vie, réseau social et familial… De nombreux critères influencent la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.
Damien Meyer / AFP
Longtemps, la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH n’a été mesurée qu’à l’aune de critères biomédicaux : contrôle de la charge virale, effets indésirables… Une vision bien trop réductrice.
Une soignante s’occupe d’un patient Covid-19 en réanimation dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Pasteur, à Colmar, en avril 2021.
Sébastien Bozon / AFP
Si dans la plupart des cas, l’infection par le SARS-CoV-2 ne provoque que des symptômes modérés, voire aucun symptôme, certains malades font des pneumonies fatales. On commence à comprendre pourquoi.
L'extrême facilité du variant Omicron a contaminé les individus pousse à renforcer les précautions (supporters masqués lors du match de rugby Bordeaux-Bègles- Biarritz, 2 janvier 2022).
Romain Perrocheau / AFP
Valérie Pernelet-Joly, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Il est désormais bien établi que le virus du Covid se transmet par voie aérienne. Comment s'en prémunir ? Voici les moyens simples d’évaluer et minimiser au maximum les risques.
Dans les rues de Biarritz, le 27 juillet 2020.
Gaizka Iroz / AFP
Il a été dit qu’une fois adapté à l’être humain, le SARS-CoV-2 deviendrait « avirulent ». Mais pour quiconque a quelques notions en biologie de l’évolution, il est permis d’en douter.
Certains experts craignent que l’efficacité des vaccins soit moindre face au variant Delta Plus. Cependant pour l’instant les données fiables manquent pour trancher cette question.
Du calme, amis humains ! Je ne vais pas déclencher la prochaine pandémie.
Firn / Shutterstock
Le risque que des coronavirus franchissent la barrière d’espèce est faible. Mais si l’on en cherche, on en trouve malgré tout.
Un médecin s’enquiert de l’état d’un patient Covid-19 atteint de mucormycose, une infection fongique mortelle rare, à l'hôpital NSCB de Jabalpur, le 20 mai 2021.
Uma Shankar Mishra / AFP
Des milliers de patients indiens convalescents du Covid-19 sont frappés par une grave infection fongique souvent mortelle, la mucormycose. De quoi s’agit-il, et pourquoi une telle flambée ?
Une rue de Chicago sous le soleil.
MaxyM/Shutterstock
En regard des mesures de santé publique prises pour contrôler l’épidémie, l’effet de la météo sur la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 est très probablement négligeable.
Lulla Opatowski, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Laura Temime, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La Haute Autorité de Santé s’est déclarée favorable à l’utilisation des tests RT-PCR sur des échantillons salivaires, mais la vraie avancée pourrait être d’autoriser leur analyse par tests rapides.
Des soignants s'occupent d'un patient infecté par le coronavirus SARS-CoV-2, dans le service de réanimation à l'hôpital Ambroise Paré de l'AP-HP, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 8 mars 2021.
Alain Jocard / AFP
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and France Meslé, Ined (Institut national d'études démographiques)
Depuis le début de l’épidémie, le SARS-CoV-2 a fait près de 90 000 décès dans notre pays selon le décompte de Santé publique France. Comment cette situation se traduit-elle en termes de surmortalité ?
Un enfant attend dans la cour de son école avant d’entrer dans sa classe, à Dortmund, en Allemagne, le 22 février dernier. Partout dans le monde, les effets du SARS-CoV-2 sur les enfants ont été particulièrement surveillés.
Ina Fassbender / AFP
Alors que l’épidémie de SARS-CoV-2 a entraîné des dizaines de milliers de décès d’adultes dans notre pays, les enfants n’ont été que très peu touchés par ce nouveau coronavirus.
Des promeneurs portant des masques de protection déambulent sur les quais de la Seine, le 10 janvier 2021 à Paris.
Alain Jocard / AFP
Encore inconnu voici à peine plus d’un an, le coronavirus SARS-CoV-2 a profondément bouleversé nos sociétés. Que savons-nous de lui, et que nous reste-t-il à apprendre pour espérer le dompter ?
A l'hôpital Saint-Louis à Paris.
Martin Bureau/AFP
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and France Meslé, Ined (Institut national d'études démographiques)
Un an après le début de l’épidémie de Covid-19, le coronavirus SARS-CoV-2 a fait 90 000 victimes en France. Ce chiffre est-il comparable aux épidémies de grippes qui frappent chaque hiver notre pays ?
Un patient s'inscrit pour un test salivaire de dépistage du coronavirus SARS-CoV-2, à Saint-Etienne, le 22 février 2021, dans le cadre de la seconde campagne de dépistage de masse de la ville.
Jean-Philippe Ksiazek / AFP
Benjamin Roche, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Un an après le début de la pandémie, plusieurs variants du SARS-CoV-2 ont émergé, menaçant de changer le visage de la pandémie. Pourquoi maintenant ? Comment répondre à cette menace ?
Chaque professionnel de santé vérifie le bon état des combinaisons de protection de ses collègues.
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Ebola a déclenché une nouvelle épidémie en Guinée. Face à cette flambée, les pays d’Afrique de l'Ouest sont mieux préparés qu’ils ne l’étaient sept ans en arrière.
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Médecin spécialiste en maladies infectieuses, Professeur des Universités, présidente du groupe de travail sur le Covid long à la Haute Autorité de Santé, Université Paris Cité
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)