Le président russe Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse, le 25 octobre 2023 à Moscou.
(Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)
Michel Roche, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Le régime de Vladimir Poutine est autoritaire, conservateur et réactionnaire. Mais il ne peut être qualifié de fascisme, une idéologie qui se veut révolutionnaire et totalitaire.
Repoussoir idéologique amplement mis en exergue par la Russie, Azov divise également les Occidentaux.
Alexander Khudoteply/AFP
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre ce qu'est le régiment Azov, ramassis de néo-nazis pour les uns, héroïque organisation de lutte contre la Russie pour les autres.
Hubert Aiwanger est attendu pour un meeting de campagne à Keferloh, une municipalité près de Munich, le 3 septembre 2023 (slogan de l’affiche : « Nous sommes à vos côtés »).
Tobias Schwarz/AFP
La Bavière est agitée, à la veille des élections régionales du 8 octobre prochain, par une polémique liée à un tract antisémite rédigé par l’un de ses leaders dans sa jeunesse.
Le 27 août 2023, devant un mémorial improvisé à Evguéni Prigojine et ses associés morts dans le crash de leur avion quatre jours plus tôt. L’homme accroupi porte sur sa manche un patch représentant la tête de mort, emblème de la compagnie Wagner.
Natalia Kolesnikova/AFP
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’élimination de Prigojine va-t-elle révolter ou au contraire tétaniser la droite russe la plus radicale et la plus va-t-en-guerre, qui avait généralement le patron de Wagner en haute estime ?
Rassemblent du bataillon Azov à Kiev, le 14 mars 2020.
Sergei Supinsky/AFP
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Retour sur l’histoire et l’évolution du régiment Azov, au cœur d’une intense bataille informationnelle entre la Russie, qui le présente comme un ramassis de nazis, et l’Ukraine, qui l’héroïse.
Interpellation policière à Tonnay-Charente au domicile d'un membre de l'organisation d'extrême droite ‘AFO’, mai 2018.
Xavier Leoty / AFP
La hantise et l’obsession pour l’effondrement civilisationnel et écologique ont vu l’émergence d’une multitude de groupes survivalistes d’extrême droite.
Rassemblement de membres des partis d’extrême droite Svoboda, Secteur droit et Corps national à Kiev le 22 février 2017.
Genya Savilov/AFP
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, critiqué lors de son premier mandat pour s’être associé à l’extrême droite, affiche aujourd’hui sa fermeté face à la hausse de l’antisémitisme dans son pays.
Commémoration du soixante-quinzième anniversaire du bombardement de Dresde, le 13 février 2020.
Ronny Hartmann/AFP
En Allemagne, où l’extrême droite progresse, la question de la commémoration du 8 mai 1945 et, plus largement, de la perception de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas tranchée au niveau national.
Un char de carnaval représente Björn Höcke, le leader régional en Thuringe d'AfD, soutenu par Mike Mohring de la CDU et Thomas Kemmerich du FDP lors du défilé du carnaval du lundi des roses à Düsseldorf, le 24 février 2020.
Ina Fassbender/AFP
La montée en puissance de l’extrême droite en Allemagne s’explique aussi bien par les difficultés des partis traditionnels que par un contexte économique et social propice à la progression de ses idées.
Les forces de sécurité se déploient à Paris après l'attaque à l'arme blanche près des anciens locaux de Charlie Hebdo.
Alain Jocard/AFP
Partout dans le monde, les suprémacistes blancs sʼapproprient le langage de l’environnementalisme.
Norbert Hofer, candidat adoubé par le FPÖ et ex-ministre des transports autrichiens pose avec des prototypes chinois lors d'un salon de la mobilité urbaine à Vienne le 4 avril 2019.
ALEX HALADA / AFP
La nouvelle tête de liste du FPÖ, parti autrichien fondé par d’anciens néonazis, espère convaincre les électeurs ce 29 septembre en prenant un virage écologiste.
Hommage aux victimes à Christchurch, après l'attentat de mars 2019.
Wikipédia
François Rastier, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Inspiré par la métapolitique nazie, le thème du grand remplacement est à présent brandi par l’extrême droite internationale pour attiser les peurs et justifier les violences.
Une pancarte avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier Heinz - Christian Strache (FPÖ) barrés lors d'une manifestation contre le gouvernement autrichien actuel et pour une politique d'asile humaine à Vienne, le 13 janvier 2018.
Alex Halada / AFP
Cette affaire pointe du doigt les relations troubles entre le FPÖ et la Russie, et plus généralement entre les partis d’extrême droite et le Kremlin.
Rassemblement à Hanau, près de Francfort, contre la haine et la xénophobie. Un manifestant porte une pancarte représentant le dirigeant du parti d'extrême-droite AfD en Thuringe, Bjoern Hoecke avec les mots ‘plus jamais’ le 20 février 2020.
Odd ANDERSEN / AFP
Assisterions-nous à la lente prolifération et acceptation de la haine ? Celle-ci est encouragée par l'effondrement du système éducatif, le détournement du savoir et la passivité politique et éthique.
Contrôle de migrants à Malmö (ici le 12 novembre 2015), après le rétablissement de contrôles aux frontières par le gouvernement.
Asger Ladefoged/AFP
Sous la pression d’une extrême droite qui monte en puissance, les autorités de Stockholm ont peu à peu remis en cause la tradition d’accueil et d’hospitalité du pays.
Profanation d'un cimetière en Alsace, en décembre 2018.
Sébastien Bozon/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La recrudescence des agressions antisémites doit être lue dans le contexte de violence qui affecte notre pays, alors que fleurissent les fake news et que le « complotisme » fonctionne à plein régime.
Devant la synagogue attaquée, à Pittsburgh, le 29 octobre 2018.
Brendan Smialowski / AFP
Les militants américains ont défini une nouvelle forme d’antisémitisme inspiré à la fois du national-socialisme et de la tradition raciste américaine : le postnazisme.
Trois membres du Klan se cachent derrière les drapeaux confédérés et américains, New-York, 1999.
DOUG KANTER / AFP
À partir du début des années 2000, c’est le sujet clivant de l’immigration, brandi à chaque débat de la vie politique américaine, qui a permis au Ku Klux Klan d’opérer une renaissance.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)