Les militants des Soulèvements de la Terre ont quitté le glacier de la Girose dans les Hautes-Alpes. Mais la question de l’aménagement de la haute montagne – et de l’avenir de son modèle touristique – demeure.
Face au changement climatique, les stations des Hautes-Alpes s’adaptent, non sans débats et conflits : le ski doit-il demeurer l’offre touristique principale ?
Un bivouac au sommet du mont Blanc a récemment fait débat. L’occasion de revenir sur l’« esprit » de l’alpinisme, pratique qui a pris son essor au sein de la bourgeoisie anglaise au XIXe siècle.
Face à la diminution progressive de l’enneigement en montagne, le consommateur se retrouve face à trois options : skier ailleurs, skier à d’autres périodes… ou choisir d’autres loisirs.
La mobilisation initiée fin 2021pour protester contre des aménagements à proximité de la station de ski de Haute-Savoie dessine des alternatives au « tout ski ».
Après deux ans de pandémie ayant paralysé les stations de sports d’hiver, la nature a repris ses droits dans les vallées. Et les loups y chassent le mouflon en hiver.
En occupant fin novembre 2021 le bois de la Colombière à la Clusaz, des militants écologistes ont mis en lumière les tensions autour de l’aménagement local à l’heure du changement climatique.
Olivier Dangles, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La parabole des dragons souligne la nécessité d’appréhender la disparition annoncée des glaciers de manière transdisciplinaire, pour faire dialoguer sciences physiques, écologiques et philosophiques.
D’ici à 2100, en été, le nombre de jours de dégel va fortement augmenter en haute altitude. Ce qui est aujourd’hui une exception pourrait se produire un jour sur trois.
Les températures en hausse impactent les activités agricoles de montagne, contraignant les hommes à s’adapter. Divers projets de recherche tentent d’accompagner cette adaptation.
Les Alpes, pendant la période glaciaire, n’étaient pas qu’un grand désert blanc immaculé, ça et là des îlots d’arbres poussaient. Récit d’une fabuleuse découverte.
Apprendre à vivre avec l’ours brun n’est pas impossible. C’est même une nécessité si l’on veut préserver ce grand prédateur de l’extinction en Europe de l’Ouest.
Après l’avalanche qui a traversé la station de Tignes, on s’interroge sur les facteurs déclenchants de ces phénomènes naturels. Et sur l’impact du réchauffement climatique en montagne.
Le réchauffement et la survenue de climats plus secs vont avoir des conséquences considérables pour les territoires de montagne et tout particulièrement leurs forêts.
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)