Le groupe djihadiste est-il une incarnation « néo-baasiste » ou au contraire l’expression du rejet violent de tout l’héritage du régime de Sadam Hussein ? Le débat fait rage, et aussi fausse route.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Après les défaites importantes sur le terrain militaire de Daech, la question du retour des familles combattantes est un défi militaire, policier, juridique, mais aussi éthique et philosophique.
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
Les processus à l’œuvre dans la radicalisation de jeunes musulmans sont anthropologiques, psychologiques, politiques et algorithmiques. Pour lutter, il faut entendre, encadrer, construire et éduquer.
S’il vivait aujourd’hui, Sun Tzu aurait orienté son ouvrage « L’art de la guerre » vers la stratégie de conflits où se mêleront bientôt simples soldats, combattants augmentés et machines autonomes.
La bataille de Mossoul marque-t-elle la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr.
Jouée dans le cadre du Off au festival d'Avignon, cette pièce qui met en scène Mohamed Merah suscite une vive polémique. Analyse des questions que soulève ce spectacle.
Au-delà des explications sociologiques et politiques, la guerre est l’occasion d’une expérience sensible du monde qui attire les êtres en attente de « réparation existentielle ».
Les attentats de Londres et de Manchester illustrent la difficulté du gouvernement britannique à sécuriser les lieux publics et à faire face au fondamentalisme islamiste.
Malgré un budget en constante augmentation, la surveillance des individus radicalisés est un véritable casse-tête pour les services de renseignement et de sécurité au Royaume-Uni.
La question de la territorialité du renseignement est essentielle dans le contexte des tactiques terroristes promues par l’État islamique. Une meilleure coordination entre services s’impose.
Avec l’attaque terroriste sur les Champs-Élysées perpétrée avant le premier tour de l’élection présidentielle en France, les jihadistes ont-ils cherché à « influencer » le résultat du scrutin ?
Les multinationales qui usent de leur pouvoir pour tisser des liens avec des groupes terroristes (Daech) ou paramilitaires meurtriers doivent-elles être poursuivies ?
Les signataires de l’Accord dans leur majorité n’ont engagé qu’eux-mêmes et en aucune manière les groupes influents en Libye. Il est impératif de refonder cet accord en incluant d’autres acteurs.
La stratégie du Président turc, qui divise pour mieux régner, pourrait lui jouer des tours dans le contexte d’insécurité grandissante qui mine le pays.
Le travail méticuleux et courageux du journaliste David Thomson sur les djihadistes français éclaire d’une lumière crue le fanatisme et ses divers avatars.
Après des mois d’intenses combats, le gouvernement libyen affirme avoir défait les forces de l’État islamique à Syrte. Une victoire qui doit beaucoup au soutien actif des Américains.
Au-delà des attentats de Paris, qui ont marqué les esprits, la majorité des attaques terroristes depuis 2012 sont marquées par la proximité et des stratégies territoriales à un échelon local.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po