Après huit ans d’intervention française au Sahel, le bilan est plus que mitigé. La France est souvent mal vue par les populations locales et la sécurité est loin d’être rétablie dans la région.
Dans la base militaire de Menaka, au Mali, le 3 novembre 2020.
Daphné Benoit/AFP
Au Mali, la France persiste à appliquer de vieilles recettes et semble ne pas comprendre que celles-ci sont vouées à l’échec.
Un militaire surveille un bureau de vote à Ouagadougou, le 22 novembre 2020. Les élections (la présidentielle et les législatives) se sont déroulées dans un fort climat d'insécurité, et de nombreux bureaux de vote sont restés fermés.
Olympia De Maismont/AFP
La récente élection présidentielle au Burkina Faso dévoile l’importance des analyses cartographiques. Des outils aux diverses facettes, essentiels dans l’interprétation des phénomènes politiques.
Des manifestations de soutien aux Ouïgours sont parfois organisées dans des pays musulmans, comme ici à Istanbul le 1er octobre 2020, mais elles restent rares et ne rassemblent pas de grandes foules.
Ozan Kose/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut Catholique de Paris
Le traitement que la Chine inflige aux Ouïgours sur lequel les États musulmans ferment généralement les yeux s’explique notamment par les préoccupations sécuritaires liées à l’Afghanistan voisin.
Des centaines de personnes adhérant à l'idéologie djihadiste créent des communautés clandestines sur des réseaux sociaux publics.
Pixabay/geralt
L’assassinat de Samuel Paty cherche à dominer par l’effroi l’esprit des millions de personnes qui constituent la communauté éducative dans notre pays.
Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian accueillent Sophie Pétronin à son arrivée à l'aéroport militaire de Villacoublay près de Paris, le 9 octobre 2020.
Gonzalo Fuentes/AFP
Les conditions de la libération de Sophie Pétronin suscitent la polémique. Quelques clarifications sont nécessaires.
Equipe de police devant le tribunal de justice à Clichy, où se tient le procès de personnes mises en cause dans les attentats de janvier 2015.
Thomas COEX / AFP
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Alors qu’elles se caractérisent par un haut niveau d’arbitraire, les mesures administratives de lutte du terrorisme apparaissent inefficaces dans la répression de cette criminalité.
Dans les ruines du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
Doug Kanter/AFP
Cet ouvrage présente une analyse détaillée de dix attentats qui ont endeuillé le siècle – des États-Unis à l’Inde en passant par le Kenya, la Syrie, la Russie, la France ou encore la Norvège.
Les professionnels préparent les caméras - fait rare- dans le tribunal où se tiendra le procès des mis en cause dans les attentats de janvier 2015.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
À bien des égards ce procès est unique, non seulement par son fort impact médiatique, sa durée, mais aussi en raison des débats sociétaux qu’il relance, comme celui sur les limites de l’état de droit.
Membre d'une brigade d'intervention en poste devant les anciens locaux du magazine Charlie Hebdo dans le 11e arrondissement à Paris où le 25 septembre un homme a attaqué deux personnes à l'arme blanche.
Alain JOCARD / AFP
Le Conseil constitutionnel a censuré une loi votée le 17 juillet portant sur la surveillance judiciaire, invoquant un manque d’équilibre entre les droits et libertés des individus et la sécurité.
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
En affaiblissant les nations occidentales et les régimes des pays musulmans, la pandémie de Covid-19 offre aux mouvements djihadistes de nombreuses occasions de déployer leur propagande.
John Martin, La septième plaie d'Égypte, 1823. Pour les djihadistes, l'épidémie de Covid-19 relève d'un châtiment divin.
Wikipedia
Les mouvances djihadistes interprètent la crise sanitaire actuelle comme un signe évident de la colère de Dieu contre les « nations croisées ». Leur détermination s’en trouve encore renforcée.
Des soldats française Barkhane patrouillent dans le centre du Mali, qui entre dans sa huitième année de conflit.
Daphné Benoit / AFP
Une étude révèle l’affaiblissement du tissu social dans les zones exposées à la violence, ce qui contribue à l’enracinement du conflit et à l’affaiblissement économique du pays, en guerre depuis 2012.
Des soldats de l'armée française patrouillent dans le village de Gorom Gorom à bord de véhicules blindés dans le cadre de l'opération Barkhane dans le nord du Burkina Faso, le 14 novembre 2019.
Michele Cattani/Afp
Au Mali, les critiques visant l’opération Barkhane, dont l’objectif proclamé est de rendre sa stabilité au pays, sont de plus en plus vives.
Un membre des Forces démocratiques syriennes (FDS) surveille des prisonniers accusés d'appartenir à Daech, dans une prison du nord-est de la Syrie, dans la ville de Hasakeh, le 26 octobre 2019.
Fadel Senna/AFP
Comment juger les combattants de Daech ? Tour d’horizon des diverses options envisageables, des tribunaux locaux à des juridictions internationales qui seraient créées ad hoc.
Meeting de l'Air d'Évreux à la Base Aérienne 105 à Fauville, 2018. L'avion présidentiel stationne régulièrement sur cette base militaire, objet d'une tentative d'attaque en 2017.
Frédéric BISSON/Flickr
Le cas du militaire radicalisé Alain Feuillerat montre l’intrication entre radicalisation et psychopathologie.
Un soldat français de l'opération Barkhane sur une base des Forces armées maliennes au pied des monts Hombori, région de Gourma (Mali), le 27 mars 2019.
Daphné Benoit/AFP
Le sommet qui a réuni à Pau, le 13 janvier dernier, les dirigeants de la France et du groupe G5 Sahel a débouché sur quelques mesures qui ne suffiront pas à ramener la paix dans la région.
Des soldats sénégalais membres des forces de la CEDEAO entrent le 22 janvier 2017 dans la ville pour assurer le retour d'Adama Barrow en Gambie afin qu'il soit officiellement reconnu comme le nouveau président élu.
Carl De Souza/Afp
Trois facteurs permettent de cerner les raisons pour lesquelles la relation Union africaine / organismes régionaux, censée reposer sur une coopération, donne parfois lieu à une compétition.
Des agents de sécurité se déplacent à côté d'un véhicule blindé à la suite multiples attaques à Ouagadougou contre notamment le QG militaire qui ont causé la mort de 8 soldats et beaucoup d'autres blessés le 2 mars 2018.
Ahmed Ouoba/AFP
La réponse paraît inadaptée devant un ennemi qui semble avoir chaque fois en avance et disposer d’une capacité d’anticipation sur les stratégies de mise en place par l’État.