Des corps sont déchargés d’une camionnette à l’extérieur d’un hôpital après l’attentat qui a tué une centaine de personnes à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul, le 26 août 2021. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique au Khorassan.
Wakil Kohsar/AFP
Amira Jadoon, United States Military Academy West Point and Andrew Mines, George Washington University
Deux experts présentent l’État islamique au Khorassan, la branche afghane de Daech, active depuis plusieurs années, qui a revendiqué le sanglant attentat commis le 26 août devant l’aéroport de Kaboul.
Des soldats de la force européenne Takuba défilent lors du défilé militaire du 14 juillet 2021 à Paris.
Michel Euler/AFP
Barkhane, c’est fini ; mais l’opération européenne Takuba prend la suite. Il s’agit en quelque sorte d’une continuation de Barkhane par d’autres moyens.
Le président du Niger, Mohamed Bazoum, reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée le 17 mai 2021. Le pays est en première ligne face aux groupes djihadistes qui opèrent dans le Sahel et au Nigeria.
Ludovic Marin/AFP
Pays essentiel pour la sécurité du Sahel, surtout à présent que la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane, le Niger vient d’élire un nouveau président qui sera confronté à de nombreux défis.
Une photo du centre de Pontourny prise le 13 septembre 2016 à Beaumont-en-Veron, destiné à «déradicaliser» les jeunes, fermé un an plus tard.
GUILLAUME SOUVANT / AFP
Selon quels processus un individu peut-il adhérer à une idéologie politico-religieuse afin de satisfaire un désir confus de revanche et de réparations ?
Des soldats de l'armée américaine scrutent la zone d'atterrissage à la recherche d'éventuelles forces hostiles, le 26 août 2005 au nord-est de Samarra, en Irak.
Sgt Russel E. Colley IV/AFP
Vingt ans après les attentats du 11 septembre 2001, la « guerre contre la terreur » est loin d’être achevée. Un ouvrage très complet rend compte des multiples étapes de ce conflit appelé à durer.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Pays clé d’Asie centrale, l’Ouzbékistan fait l’objet d’une attention soutenue de la Chine, de la Russie ou de l’Inde. Les Occidentaux semblent aujourd’hui éloignés de cet État-pivot.
Un soldat de l'armée burkinabè en patrouille dans la région du Soum, dans le nord du Burkina Faso, le 12 novembre 2019.
Michele Cattani/AFP
Dans le Nord et dans l’est du Burkina Faso, l’inaction du pouvoir a créé un vide dans lequel se sont engouffrés les djihadistes. La réponse sécuritaire doit se doubler d’une volonté de négociation.
Une partie de l'opinion publique exige la fin de l'opération Barkhane, comme l'indique cette banderole brandie lors d'une manifestation à Bamako le 21 août 2020.
Annie Risemberg/AFP
Mettre fin à l’opération Barkhane ne résoudra pas les problèmes sécuritaires du Mali. L’armée française est évidemment vouée à quitter le pays un jour, mais sa présence est pour l’instant nécessaire.
Emmanuel Macron salue le personnel de la Marine nationale depuis une embarcation de la police des frontières au large de l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien, le 22 octobre 2019, lors de la première journée d'une visite de cinq jours dans les îles françaises d'outre-mer de Mayotte, Grande Glorieuse et La Réunion.
Samuel Boscher/AFP
La géopolitique de l’océan Indien est en mutation, notamment du fait de la découverte d’un immense gisement de gaz dans le Canal du Mozambique et de la montée de la menace djihadiste.
Croquis d'audience réalisé le 19 février 2007 de (GàD) Saïd Arif, Abderamane Alam, Zinedine Khalid, Khaled Ouazane et Nouredine Merabet qui figurent parmi les 27 prévenus des “filières tchétchènes” jugés en appel au palais de justice de Paris pour des préparatifs d'attentats islamistes sur le sol français en 2001-2002.
BENOIT PEYRUCQ / AFP
La protection des citoyens passe par la capacité des sociétés à favoriser la réintégration des personnes mises en cause pour faits de terrorisme. Mais cela interroge les pratiques en cours.
Le premier ministre Jean Castex en compagnie d'un militaire français à Faya Largeau, Tchad, le 31 décembre 2020.
Jérémy Marot/AFP
Après huit ans d’intervention française au Sahel, le bilan est plus que mitigé. La France est souvent mal vue par les populations locales et la sécurité est loin d’être rétablie dans la région.
Dans la base militaire de Menaka, au Mali, le 3 novembre 2020.
Daphné Benoit/AFP
Au Mali, la France persiste à appliquer de vieilles recettes et semble ne pas comprendre que celles-ci sont vouées à l’échec.
Un militaire surveille un bureau de vote à Ouagadougou, le 22 novembre 2020. Les élections (la présidentielle et les législatives) se sont déroulées dans un fort climat d'insécurité, et de nombreux bureaux de vote sont restés fermés.
Olympia De Maismont/AFP
La récente élection présidentielle au Burkina Faso dévoile l’importance des analyses cartographiques. Des outils aux diverses facettes, essentiels dans l’interprétation des phénomènes politiques.
Des manifestations de soutien aux Ouïgours sont parfois organisées dans des pays musulmans, comme ici à Istanbul le 1er octobre 2020, mais elles restent rares et ne rassemblent pas de grandes foules.
Ozan Kose/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le traitement que la Chine inflige aux Ouïgours sur lequel les États musulmans ferment généralement les yeux s’explique notamment par les préoccupations sécuritaires liées à l’Afghanistan voisin.
Des centaines de personnes adhérant à l'idéologie djihadiste créent des communautés clandestines sur des réseaux sociaux publics.
Pixabay/geralt
L’assassinat de Samuel Paty cherche à dominer par l’effroi l’esprit des millions de personnes qui constituent la communauté éducative dans notre pays.
Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian accueillent Sophie Pétronin à son arrivée à l'aéroport militaire de Villacoublay près de Paris, le 9 octobre 2020.
Gonzalo Fuentes/AFP
Les conditions de la libération de Sophie Pétronin suscitent la polémique. Quelques clarifications sont nécessaires.
Equipe de police devant le tribunal de justice à Clichy, où se tient le procès de personnes mises en cause dans les attentats de janvier 2015.
Thomas COEX / AFP
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Alors qu’elles se caractérisent par un haut niveau d’arbitraire, les mesures administratives de lutte du terrorisme apparaissent inefficaces dans la répression de cette criminalité.
Dans les ruines du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
Doug Kanter/AFP
Cet ouvrage présente une analyse détaillée de dix attentats qui ont endeuillé le siècle – des États-Unis à l’Inde en passant par le Kenya, la Syrie, la Russie, la France ou encore la Norvège.
Les professionnels préparent les caméras - fait rare- dans le tribunal où se tiendra le procès des mis en cause dans les attentats de janvier 2015.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
À bien des égards ce procès est unique, non seulement par son fort impact médiatique, sa durée, mais aussi en raison des débats sociétaux qu’il relance, comme celui sur les limites de l’état de droit.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne