Prière collective le vendredi 20 octobre en hommage aux 276 morts et 300 blessés, victimes de l'attaque terroriste à Mogadiscio le 14 octobre. Le terrorisme est devenu une arme globale.
Mohamed Abdiwahab/AFP
Le terrorisme contemporain prend racine dans une forme de violence politique datant de la Révolution française. Ancré dans des faits sociaux, il évolue désormais à l’échelle planétaire.
La visite le 5 octobre du roi Salman à Moscou, reçu par le président Poutine pourrait dévoiler de nouvelles alliances, notamment au Moyen-Orient.
Alexey NIKOLSKY / SPUTNIK / AFP
Le groupe djihadiste est-il une incarnation « néo-baasiste » ou au contraire l’expression du rejet violent de tout l’héritage du régime de Sadam Hussein ? Le débat fait rage, et aussi fausse route.
Depuis plusieurs années déjà, des voix se font entendre pour alerter sur les dangers que pourraient représenter les robots tueurs. Cette photo a été prise en avril 2013, à Londres, lors du lancement de la « Campaign to Stop Killer Robots », qui regroupe plusieurs organisations non gouvernementales.
Campaign to Stop Killer Robots/Flickr
Alors que l’arrivée de robots tueurs suscite des inquiétudes, on peut également se poser la question de ce qu’implique l’apparition d’êtres humains qui semblent agir comme des machines.
A Téhéran, lors des funérailles des attaques du 7 juin 2017.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Manifestation hostile à l'ouverture d'un centre de déradicalisation à Beaumont-en-Véron, près de Chinon, en février 2017.
Guillaume Souvant/AFP
Après les défaites importantes sur le terrain militaire de Daech, la question du retour des familles combattantes est un défi militaire, policier, juridique, mais aussi éthique et philosophique.
Capture d'écran d'une vidéo de propagande de l’État islamique disponible sur le réseau social Youtube jusqu'en octobre 2014.
Karl-Ludwig Poggemann/Flickr
Les processus à l’œuvre dans la radicalisation de jeunes musulmans sont anthropologiques, psychologiques, politiques et algorithmiques. Pour lutter, il faut entendre, encadrer, construire et éduquer.
La bataille de Mossoul marque-t-elle la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr.
Ce qu'il reste de la mosquée Al-Nuri, à Mossoul (le 29 juin 2017).
Ahmad Al-Rubaye / AFP
Au-delà des explications sociologiques et politiques, la guerre est l’occasion d’une expérience sensible du monde qui attire les êtres en attente de « réparation existentielle ».
Soldats de l'opération Barkhane et des forces maliennes côte à côte dans le nord du Mali, en mars 2016.
Pascal Guyot / AFP
Le Président Macron participe, ce 2 juillet, à Bamako, à un sommet réunissant cinq chefs d’État de la région. Il s’agit d’accélérer la mise en place d’une force militaire antiterroriste.
Dans un hélicoptère de la force Barkhane, en mars 2016.
Pascal Guyot/AFP
S’entêter dans le paradigme du contre-terrorisme comme mode principal de résolution de la crise malienne a de fortes chances de mener vers une polarisation explosive du paysage politique.
Les Champs-Elysées, le 20 avril, après l'attaque mortelle contre des policiers.
Thomas Samson/AFP
Avec l’attaque terroriste sur les Champs-Élysées perpétrée avant le premier tour de l’élection présidentielle en France, les jihadistes ont-ils cherché à « influencer » le résultat du scrutin ?
Latifa ibn Ziaren, la mère de l'une des victimes de Mohamed Merah: l'une des figures de la société civile les plus connues dans la lutte contre la radicalisation en France.
Pascal Pavani/AFP
Dans la nouvelle stratégie de prévention de la délinquance qu’il prépare pour 2017-2023, le gouvernement gagnerait à s’appuyer sur la société civile et sur les cultes en particulier.
Le centre de Pontourny, premier centre de déradicalisation ouvert en France, en septembre 2016.
Guillaume Souvant / AFP
Sans une prise de conscience de la complexité du phénomène du néo-fondamentalisme, il est à craindre que les différents plans de « dé-radicalisation » ne reçoivent qu’une efficacité limitée.
Un Rafale en action. C'est notamment en utilisant ce type d'avion que la France cible les djihadistes au Proche-Orient.
philippematon/Flickr
Peut-on viser et tuer des personnes – françaises ou non – à l’étranger hors du contexte d’une intervention militaire française dans le cadre d’une guerre ?
Début 2015 : le temps du « Lol Djihad » (image extraite d'une émission de télévision du 10 février 2015 : « Daech, naissance d'un état terroriste »).
Alatele fr/Flickr
Le travail méticuleux et courageux du journaliste David Thomson sur les djihadistes français éclaire d’une lumière crue le fanatisme et ses divers avatars.
Attentat anarchiste, à la fin du XIXᵉ siècle.
Wipedia/DR
Le terrorisme djihadiste, qui nous paraît si nouveau, voire étrange, ne fait souvent que réinvestir des pratiques anciennes, notamment chez les anarchistes. Démonstration en trois points.
Hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 devant le Consulat de France à Genève.
Erdrokan/Wikimedia
Une première mondiale : le programme « 13-Novembre » mobilise, sur 10 ans, des centaines de chercheurs pour explorer les enjeux mémoriels des attentats. Une réponse épistémologique à la tragédie.
Comment des jeunes femmes ayant grandi en Europe en viennent-elles à rejeter autant l’image de l’homme que celle de la femme qui règne dans la société moderne ?
La carte de séjour de l'auteur de l'attaque de Nice.
Police nationale/ AFP
Thomas Lindemann, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Plutôt que d’opposer les Lumières occidentales à un obscurantisme islamiste, il serait nécessaire de redécouvrir, dans la tradition critique, la violence potentielle de la raison.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne