Menu Close
Zombies de dessins animés. Memo Angeles/Shutterstock

James : « Est-ce que les zombies existent pour de vrai ? »

Il y a beaucoup de séries et de films sur les zombies. La plupart d’entre eux sont destinées aux adultes et sont plutôt effrayants. Certaines personnes croient que les zombies sont bien réels, mais ils ne ressembleraient pas vraiment aux zombies que l’on voit dans les films ou à la télévision.

Le mot zombie est lié aux contes populaires d’Haïti. Haïti est un pays situé sur une île appelée Hispaniola, dans les Caraïbes.

Haïti est indiqué par un point rouge sur cette carte. Google Maps

Les contes populaires sont racontés dans le monde entier depuis des milliers d’années. Ce sont généralement des histoires inventées, qui ressemblent à des contes de fées. Mais certaines personnes pensent qu’il y a du vrai dans ces histoires.

Il y a des centaines d’années, des esclaves d’Afrique étaient emmenés en Haïti et forcés de travailler très dur dans des fermes. Ils étaient très mal traités, n’étaient pas payés et n’avaient pas le droit de rentrer chez eux. Ces esclaves se racontaient un conte sur ce qui leur arriverait après leur mort. Dans ce conte, ils disaient qu’un dieu vaudou les sortiraient de leur tombe et les ramèneraient en Afrique. Mais s’ils avaient fait de mauvaises choses dans leur vie, ils croyaient qu’ils seraient transformés en zombies à la place.

Le vaudou est une religion pratiquée dans certaines régions du monde, notamment en Haïti. On pense que les esclaves emmenés en Haïti ont apporté avec eux leurs croyances dans cette religion. Les personnes qui croient au vaudou pensent qu’il y a beaucoup d’esprits dans le monde, de nombreux dieux, et un dieu principal.

Un de ces esprits vaudou s’appelle le Baron Samedi. Si les gens le contrariaient de leur vivant, ils risquaient d’être transformés en zombies. Le Baron Samedi a une allure assez effrayante, il porte un chapeau haut de forme, un grand manteau noir et a parfois un crâne à la place du visage.

On dit que le Baron Samedi porte un chapeau haut de forme, tout comme ce petit zombie en Lego. Clement127/Flickr, CC BY

Dans d’autres légendes haïtiennes, les zombies sont créés par des sorciers. Ils étaient censés pouvoir créer des zombies en fabriquant des poisons. Une fois bu, ils donneraient à la personne l’apparence et le comportement d’un mort. Le sorcier utilise alors le zombie comme esclave.

Il y a un peu plus de 100 ans, ces contes haïtiens ont commencé à atteindre les États-Unis. On racontait des histoires de zombies aux gens et elles étaient également imprimées dans des recueils d’histoires sur Haïti. Il y avait également des rapports sur les zombies vivant en Haïti, et il n’a pas fallu longtemps pour que les universitaires et les journalistes américains commencent à visiter Haïti à la recherche de vrais zombies.

Ces contes et reportages sur les zombies ont été transformés en bandes dessinées et en histoires d’horreur. Certaines personnes aiment être effrayées par ces monstres.

Voici donc l’histoire des zombies. Qu’il s’agisse de croyances religieuses, de contes populaires, de rapports sur des zombies réels, de bandes dessinées, de films d’horreur ou de télévision, les zombies sont désormais partout sur nos écrans.

Dans les émissions télévisées d’aujourd’hui, il y a beaucoup de raisons différentes qui expliquent comment les zombies sont créés. Parfois, on explique que les gens sont transformés en zombies en respirant des produits chimiques dangereux ou en attrapant des maladies mystérieuses. Pour rendre ces zombies télévisés encore plus effrayants, ils sont souvent violents et mangent même de la chair humaine.

Mais n’oublie pas que dans ces contes modernes, conçus pour nous effrayer, il y a aussi un héros ou une héroïne pour sauver le monde.


Diane Rottner, CC BY-NC-ND

Si toi aussi tu as une question, demande à tes parents d’envoyer un mail à : tcjunior@theconversation.fr. Nous trouverons un·e scientifique pour te répondre.

This article was originally published in English

Want to write?

Write an article and join a growing community of more than 191,300 academics and researchers from 5,061 institutions.

Register now