Le capital entrepreneurial se définit comme une somme de déterminants économiques et financiers mais aussi humains, culturels, sociaux, symboliques, physiques et psychologiques.
Thomas Rouveure, iaelyon School of Management – Université Jean Moulin Lyon 3 and Fabio Saliba, iaelyon School of Management – Université Jean Moulin Lyon 3
Une étude invite à mieux cibler l’accompagnement des entrepreneurs face à la diversité des activités dont ils sont en charge.
Les acquisitions des géants du numérique sont dans le collimateur du législateur américain qui estime qu’elles nuisent à l’innovation. Plusieurs exemples montrent cependant le contraire.
La fuite des documents d'Uber souligne la culture conflictuelle de l’entreprise. Même en changeant ses méthodes, elle se heurte toujours aux législations des pays dans lesquels elle est implantée.
Alors que l’étape d’étude de marché est régulièrement décriée comme inutile et inadaptée, il convient de rappeler pourquoi elle reste absolument essentielle pour la réussite du parcours de création.
Un rapport de France stratégie invite à une meilleure prise en compte des « soft skills », qui ne relèvent pas d’un enseignement technique, pour soutenir la capacité à innover des entrepreneurs.
Leurs retombées sur l’économie sont indéniables. Reste qu’à prioriser la croissance sur la rentabilité, le modèle semble assez nocif pour une grande majorité d’entrepreneurs.
L’essor de la « livraison par la foule », ou crowd-delivery, a conduit à une diversification des modèles d’affaires des acteurs, dont le potentiel disruptif est loin d’être épuisé.
Les recherches sur la très prometteuse fusion nucléaire dépassent de plus en plus le champ du public pour s’étendre aux start-up et aux fonds d’investissement.
La stratégie des grands laboratoires pharmaceutiques consistant à déléguer la recherche aux biotechs depuis le début des années 2000 explique notamment leur retard actuel.
Dans un contexte où les disruptions potentielles sont permanentes, ces « chefs d’orchestre » jouent un rôle essentiel qui doit désormais s’adapter au type de structure dans laquelle ils évoluent.
Plusieurs plates-formes françaises se développent en prenant systématiquement en compte les interactions entre identification des clients, proposition de valeurs et monétisation de leurs solutions.
Les programmes de soutien aux start-up mis en place par les grands groupes leur permettent notamment de co-développer des innovations en matière de produits, de services et de processus.
Publier ses comptes en normes IFRS, qui améliorent la qualité de l’information financière, peut constituer une solution pour faciliter l’accès au crédit.
La stratégie des géants de l’économie digitale repose sur la création de liens déséquilibrés avec l’ensemble des autres acteurs de l’écosystème, ce qui freine in fine l’innovation.
Il ressort d’une consultation auprès du réseau VP Entrepreneuriat que les établissements devront notamment accompagner les personnes qui n’ont pas initialement choisi de lancer leur propre activité.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)