Depuis plus d’un siècle, l’Ukraine a connu de nombreuses vagues d’émigration. Le conflit actuel incite les divers groupes formant la diaspora en France à se rassembler.
La Transnistrie vit en quasi-indépendance de la Moldavie depuis trente ans. Ce territoire jugé « pro-russe » et frontalier de l’Ukraine pourrait être convoité par la Russie dans un proche avenir.
Longtemps, le dictateur de Minsk a marché sur une corde raide entre la Russie et l’Occident. Désormais, il se retrouve, à son corps défendant, pleinement aux côtés du régime de Moscou.
Volodymyr Zelensky a demandé l’intégration de son pays à l’UE. Si la demande a été saluée et soutenue par certains États membres, l’Ukraine devra se plier à une procédure d’adhésion complexe.
La Russie actuelle perçoit Kiev comme une ville historiquement russe, et même comme « la » ville russe originelle. L’Ukraine voit dans sa capitale, qu’elle appelle Kyiv, le cœur battant de sa nation.
En Moldavie, la proportion de réfugiés ukrainiens par rapport à la population totale du pays est la plus élevée d’Europe. Chisinau a un besoin urgent d’aide internationale pour gérer cet afflux.
La résistance acharnée que l’Ukraine a jusqu’ici opposée à la Russie ne suffira pas à faire reculer Moscou, qui ne consentira à négocier réellement qu’en position de force.
La Russie a exprimé des exigences que les Occidentaux ne semblent pas prêts à satisfaire. Dès lors, l’option militaire vis-à-vis de l’Ukraine paraît moins improbable qu’il y a quelques semaines…
Alain Blum, Institut National d'Études Démographiques (INED) and Marta Craveri, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le régime russe vient d’ordonner la liquidation de la principale ONG du pays travaillant sur la mémoire des crimes du stalinisme. De nombreux projets continuent toutefois de faire vivre cette mémoire.
Devant l’échec annoncé des négociations, la Russie menace de passer à l’offensive en Ukraine. Mais si l’Ukraine pouvait céder, le contrôle du pays par Moscou est loin d’être assuré.
André Liebich, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Derniers venus au sein de l’Union européenne, les ex-États satellites de l’URSS ont une relation tumultueuse avec l’Europe, sur fond de désaccord profond quant aux valeurs de l’Union.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les entités sécessionnistes s’imposent comme un enjeu politique central pour les États issus de l’ancien Empire soviétique, mais aussi pour le continent européen.
Les milliers de migrants qui se pressent aux frontières entre la Biélorussie et l’UE sont instrumentalisés dans la complexe confrontation géopolitique Minsk-Varsovie-Bruxelles.
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les mouvements écologistes ont joué un rôle important dans l’accession de l’Ukraine à l’indépendance en 1991. Aujourd’hui, cette tendance a été, paradoxalement, récupérée par l’extrême droite.
La crise sans précédent que traverse la Biélorussie depuis un an, marquée par un net durcissement d'un régime déjà autoritaire, a durablement coupé ce pays de l'UE voisine.
Un épisode rocambolesque survenu lors des Jeux olympiques de Tokyo a rappelé au monde la réalité brutale à laquelle les Biélorusses sont confrontés en permanence sous le régime de Loukachenko.
Le fait que le régime de Minsk n’ait osé dérouter un vol Athènes-Vilnius rempli de citoyens de l’UE pour intercepter un opposant constitue un nouveau camouflet pour l’Union.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School