La social-démocratie fait son retour dans le débat public. Mais en 2023, elle semble être utilisée comme synonyme de « non-radicalité » et « capacité à gouverner » plus que comme un projet politique.
Le macronisme reste toujours une formule managériale appliquée au politique où seul le résultat compte. Le contexte actuel peut-il permettre un renouveau ?
Les électeurs viennent de la renouveler profondément, et même comme jamais ils ne l’avaient fait sous la Vᵉ République, pas même en 1958 lors du retour au pouvoir du général de Gaulle.
François Robinet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le candidat de la « Belle alliance populaire », Benoît Hamon, n’est plus désormais crédité que de 7 à 8 % d’intentions de vote. Comment en est-il arrivé là ?
Moins idéologiques que Fillon et Le Pen, les deux candidats partagent nombre de propositions. Avec un point saillant dans le programme très approfondi de Jean-Luc Mélenchon : la justice.
Depuis la victoire de Benoît Hamon, la fronde a changé de camp. Les ex-frondeurs appellent à l’union alors que les ex-partisans de la gauche de gouvernement menacent de partir.
Docteur en science politique. Université Paris-Panthéon-Assas, ATER à l'Université Clermont-Auvergne, spécialisé en histoire sociale des idées partisanes, Université Paris-Panthéon-Assas