La religion et le nationalisme étaient autrefois des idéologies opposées. Aujourd’hui, ils font de plus en plus bon ménage, le populisme en étant souvent le ciment.
En 2018, 70 % des évangéliques avaient voté pour Jair Bolsonaro. Cette fois, cet électorat lui semble moins acquis, ce qui devrait assurer la victoire de Lula au second tour.
Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
Aux États-Unis, l’appartenance religieuse demeure un facteur explicatif important du vote. L’élection présidentielle de cette année a mis en évidence plusieurs évolutions notables du vote religieux.
Il ne faut pas penser que les débats générés par la droite chrétienne aux États-Unis n’auront pas d’incidences au Canada. À la veille des élections, il faut prendre garde aux lobbies anti-avortement.
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)