Les bulles touristiques offrent des expériences dépaysantes sans leurs inconvénients, des tropiques sans moustiques par exemple. Les limites sociales et environnementales du modèle sont nombreuses.
Les fantasmes liés à l’imaginaire du surf transforment la pratique en compétition, contraignent les corps et reconduisent des stéréotypes de genre souvent caricaturaux.
Les populations locales n’ont pas attendu la massification du voyage pour stigmatiser les touristes, dont la définition reste péjorative depuis son origine.
À l’aube d’une prochaine saison touristique, continuerons-nous à voyager comme avant la pandémie ? En étant tous des touristes lorsqu’on voyage, personne n’est exemptée de cette réflexion.
Alors que la saison touristique estivale 2021 va s’ouvrir, une recherche sur les Baléares permet de se demander ce que sera le visage du tourisme de l’après-crise.
Catastrophe pour l’industrie du tourisme, la crise a toutefois permis à certains sites menacés par un afflux trop important de visiteurs d’adopter des stratégies plus durables.
Alors que le cap des 90 millions de visiteurs étrangers en France devrait être franchi pour 2018, ce succès pose la question de l’impact de l’intensification de ce phénomène.
Agrégé de géographie, directeur scientifique de l’Institut du tourisme Côte d’Azur (ITCA), professeur des universités à l'IAE Nice, Unité de Recherches Migrations et Société, IAE Nice - Université Côte d'Azur