Parmi les combattants ayant rejoint le front en Ukraine, on retrouve notamment des anarchistes biélorusses, passés pour certains par le Kurdistan syrien, où ils ont affronté Daech.
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les événements des 23-24 juin derniers auront des conséquences considérables aussi bien pour le pouvoir russe que pour la guerre que le Kremlin livre à l’Ukraine.
Le prestige de Poutine sort écorné après la tentative de rébellion d’Evgueni Prigojine, le leader du groupe Wagner. Mais le président va-t-il en profiter pour lancer une purge autour de lui ?
Les forces russes en Ukraine sont profondément divisées. Le Kremlin tente d’y remédier, mais la rébellion du groupe Wagner a pris tout le monde par surprise.
Alors que l’Ukraine contre-attaque, et frappe même le territoire russe, l’élite moscovite constate avec inquiétude que les radicaux exigent une escalade rapide.
À proximité de Tchassiv Yar, où les combats font rage, un hangar abrite une vingtaine de combattants, qui s’y reposent un peu avant de retourner sur la ligne de contact.
Les récits des combattants ukrainiens font voisiner l’horreur et l’absurde. Comme cette effarante histoire de poulet et de chien dans une tranchée, sous les yeux d’un conscrit qui perd la raison…
Un an après deux séjours de plusieurs semaines dans l’Ukraine en guerre, l’ethnographe Romain Huët y est retourné. De Kiev au Donbass, il cherche à saisir en quoi la guerre a changé les Ukrainiens.
De nombreux pays tentent de proposer leurs bons offices pour jouer les médiateurs entre Moscou et Kiev. Mais le temps de la diplomatie n’est pas encore venu.
Alliées historiques de Washington, l’Arabie saoudite (en se rapprochant de l’Iran) et la Turquie (en suivant sa propre ligne vis-à-vis de la Russie) s’émancipent de la tutelle américaine.
Durant la guerre froide, plus d’une centaine de pays en développement affichaient leur « non-alignement » vis-à-vis des grandes puissances. Cette notion a de nouveau le vent en poupe aujourd’hui.
Un navire russe aurait récemment recueilli des données sur les infrastructures énergétiques et de communication en mer du Nord et dans la mer Baltique.
Les pays du BRICS souhaitent un ordre mondial multipolaire. Mais cet idéal pourrait être compromis si Pékin décide de partager le leadership mondial avec Washington.
La Turquie de Recep Tayyip Erdogan cherche à jouer les médiateurs dans le conflit russo-ukrainien, retrouvant ainsi une place centrale dans la géopolitique régionale, voire mondiale.
En trois jours, la Finlande vient de changer de gouvernement et de rompre avec sa neutralité historique en rejoignant l’OTAN. Ce pays discret se retrouve au cœur de l’actualité internationale.
Joe Biden et son équipe disent vouloir aider l’Ukraine à recouvrer son intégrité territoriale. Certaines voix au sein de l’establishment militaire états-unien émettent des doutes sur cet objectif.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)