Grâce à sa promesse d’amnistier les indépendantistes catalans poursuivis, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a été reconduit. Mais la contestation engendrée par cet accord ne faiblit pas.
Pour obtenir le soutien du parti indépendantiste catalan, Pedro Sanchez a demandé la reconnaissance du catalan, ainsi que du galicien et du basque comme langues officielles de l’UE. Est-ce possible ?
Si les conservateurs l’emportent et que Vox détient la balance du pouvoir, l’extrême droite intégrera une coalition gouvernementale pour la 1ʳᵉ fois depuis la consolidation de la démocratie espagnole.
Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
Alors que l’extrême droite et le populisme se sont imposés dans la vie politique de nombreuses démocraties en Occident, l’Espagne a longtemps fait figure d’exception. Cela pourrait changer.
Durement affectés par la crise financière, les jeunes Espagnols sont souvent contraints de rester très longtemps chez leurs parents et de se contenter d’emplois précaires.
Seule une demande de « revenu vital minimum » sur quatre a pour l’instant été approuvée. Les débats portent désormais sur les moyens d’étendre la couverture du dispositif.
Lisa Zanotti, Diego Portales University and José Rama, Universidad Autónoma de Madrid
L’Espagne vient de se doter d’un gouvernement de coalition qui pourrait réussir, même si l’absence d’une majorité stable annonce de nombreuses difficultés.
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Avec l’arrivée de Pedro Sanchez au pouvoir s’ouvre une fenêtre d’opportunité pour normaliser les relations avec la Catalogne. Mais les options des uns et des autres sont limitées.
Chercheur, spécialiste de la Catalogne, enseignant à l'University de Cergy-Pontoise et à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, Neoma Business School