Les géographies de l’abstention et du vote RN recoupent-elles toutes deux le concept de France périphérique ? Les résultats de l’analyse statistique montrent autre chose.
Le Rassemblement national joue-t-il ses dernières cartes ? Les positions de la candidate Valérie Pécresse et celles d’Éric Zemmour prennent le parti fondé par Jean‑Marie Le Pen en étau.
La problématique de l’identité nationale n’a pas toujours été l’apanage de l’extrême droite mais un long processus qui a accompagné la construction de la République.
S’il existe a un écho médiatique trompeur sur le retour présumé de la violence militante ou politique, celle-ci est néanmoins très présente lorsque certains contextes politiques le permettent.
Le discours populiste, xénophobe et anti-mondialisation du RN aurait convaincu des électeurs gauche à se rallier aux thèses frontistes. Le bassin minier de Lens montre une réalité plus nuancée.
La droite française, se disant elle-même « républicaine », a bien du mal à adopter une stratégie satisfaisante vis-à-vis du polémiste et présumé candidat Éric Zemmour.
Plusieurs candidats déclarés à la présidentielle française souhaitent un rapprochement avec la Russie. Concrètement, quelles formes une telle politique prendrait-elle ?
Retour sur le concept d’universalisme, un terme invoqué par de nombreux candidats ou polémistes, souvent vidé de son sens pour servir une idéologie opposée.
En mobilisant le récit de soi et le recours au registre de l’émotion à la manière de certains grands auteurs à succès, Eric Zemmour cherche à captiver l’attention du lecteur… et de l’électeur.
Eric Zemmour a souvent été accusé de propager des discours intolérants : il est important de comprendre quels sont les processus par lesquels ils se sont imposés dans le débat.
Research fellow at the Illiberalism Studies Program, the George Washington University ; PhD student in political philosophy, Université de Rouen Normandie