Popularisée par l’image de battements d’ailes d’un papillon déclenchant une tornade, la théorie du chaos étudie le comportement des systèmes dynamiques dépendant de leurs conditions initiales.
Plus de dix ans après le début des printemps arabes, l’attention se porte actuellement de nouveau sur le conflit israélo-palestinien. Comment ces deux phénomènes sont-ils interconnectés ?
Le report des élections législatives palestiniennes, qui étaient prévues pour le 22 mai prochain, a joué un rôle non négligeable dans la détérioration de la situation.
Les manifestations révèlent un mécontentement social amplifié par le conflit armé toujours en cours, la crise humanitaire occasionnée par la pandémie et par les migrations massives des Vénézuéliens.
Une réaction en chaîne a été déclenchée par les tentatives d’expulsions de familles palestiniennes à Jérusalem-Est. Une fois de plus, la ville trois fois saintes s’est embrasée.
En Colombie comme ailleurs, l’utilisation des minorités comme bouclier politique afin de contrer les perceptions citoyennes sur la détérioration de l’efficacité gouvernementale est monnaie courante.
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)