Benny Gantz (à droite), leader d'un parti d'opposition de centre gauche, a accepté de rejoindre le cabinet d'urgence de Benyamin Nétanyahou (à gauche) où il siège aux côtés du ministre de la Défense Yoav Gallant (au centre).
Abir Sultan/AFP
Avant le 7 octobre 2023, l’opposition de centre et de gauche était vent debout contre Benyamin Nétanyahou. Cela a radicalement changé après le massacre commis par le Hamas.
Drapeaux israéliens et américains brûlés lors d'un rassemblement devant l'ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, le 4 novembre 2023.
Atta Kenare/AFP
La guerre de Gaza semble rassembler la plupart des États musulmans dans un front hostile à Israël et à son allié américain.
Un char de combat Merkava Mk IV de l’armée israélienne près de la frontière avec la bande de Gaza dans la ville de Sderot, au sud d'Israël, le 12 octobre 2023.
Yuri Cortez/AFP
Damien Simonneau, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Dans le contexte actuel, marqué par le terrible bilan humain des attaques commises le 7 octobre par le Hamas, les responsables israéliens envisagent essentiellement des issues.
Place Bellecour à Lyon, le 10 octobre, manifestation en soutien avec les citoyens israéliens attaqués par le Hamas le 7 octobre. Au 12 octobre, 17 Français dont quatre enfants étaient toujours considérés comme disparus.
Jeff Pachoud/Lyon
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La qualification de crimes de guerre apparaît préférable à celle de terrorisme en ce qu’elle permet de restituer aux faits toute leur gravité.
Sur les 900 000 Arabes qui vivaient en Palestine historique, plus de 700 000 ont dû quitter leurs terres à l'issue de la guerre de 1948 (photo prise en octobre-novembre 1948)
Fred Csasznik / Wikimedia Commons
Ammar Kandeel, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
L’Histoire est généralement racontée par les vainqueurs. En France, les Palestiniens ont dû faire preuve de persévérance pour que leur récit de leur expulsion de Palestine soit finalement entendu.
Naftali Bennett (à droite) vient de devenir premier ministre, succédant à Benyamin Nétanyahou, qui avait exercé cette fonction pendant les douze dernières années. Dans un an, il sera remplacé par son allié de coalition, Yaïr Lapid.
Gil Cohen-Magen/AFP
Le nouveau premier ministre israélien, Naftali Bennett va devoir composer avec la situation complexe que leur a léguée Benyamin Nétanyahou, qui vient de quitter le pouvoir.
Un jeune Palestinien lance des pierres en direction des forces de sécurité israéliennes, lors d'affrontements à Hébron, en Cisjordanie, le 14 mai 2021.
Hazem Bader/AFP
Le report des élections législatives palestiniennes, qui étaient prévues pour le 22 mai prochain, a joué un rôle non négligeable dans la détérioration de la situation.
Une vue de la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem, l'un des plus importants lieux saints de l'islam.
REUTERS/Ammar Awad
Une réaction en chaîne a été déclenchée par les tentatives d’expulsions de familles palestiniennes à Jérusalem-Est. Une fois de plus, la ville trois fois saintes s’est embrasée.
Benyamin Netanyahou (que l'on voit ici avec Joe Biden en mars 2010 lors d'un déplacement en Israël de ce dernier en tant que vice-président) connaît le nouveau président américain depuis longtemps, mais aurait préféré que Donald Trump soit réélu.
David Furst/AFP
Donald Trump a systématiquement appuyé Benyamin Netanyahou sur tous les grands dossiers (colonisation, Golan, Jérusalem…). Joe Biden sera moins empressé, mais il n’y aura pas de rupture pour autant.
Manifestation sur la place Rabin de Tel-Aviv le 6 juin 2020 pour dénoncer le projet d'annexion par Israël de certaines parties de la Cisjordanie occupée voulu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ici désigné par la formule « Crime Minister » au lieu de « Prime Minister ».
Jack Guez/AFP
Illégale au regard du droit international, l’annexion d’une partie de la Cisjordanie annoncée par Israël pourrait, paradoxalement, profiter dans une certaine mesure aux Palestiniens.
Les juges de la Cour européenne des droits de l'homme, en octobre 2017 à Strasbourg.
Jean-Francois Badias / POOL / AFP
L’Union européenne pourrait désormais être contrainte de revenir aux principes originels de son accord avec Israël de 1995 qui subordonne le développement du commerce au respect des droits de l’homme.
Le mur de séparation entre une colonie israélienne et le village palestinien de Bilin, 16 juin 2015.
Edward Crawford/Shutterstock
Avocat israélien spécialisé dans la défense des droits humains, Michael Sfard vient de publier un livre essentiel pour bien saisir l’état actuel de la relation israélo-palestinienne.
Des drapeaux israéliens flottent au milieu d'une plantation de dattes dans la colonie israélienne de Shlomtzion, dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, le 27 janvier 2020.
Emmanuel Dunand/AFP
La vallée du Jourdain, que Donald Trump veut intégrer à Israël, connaît dernièrement, du fait de l’introduction de palmiers dattiers, une transformation qui la vide de ses habitants palestiniens.
Des Palestiniens regardent la conférence de presse télévisée du président américain Donald Trump et du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 28 janvier 2020, au camp de réfugiés de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.
Sais Khatib/AFP
Le plan de règlement du conflit israélo-palestinien proposé par Donald Trump ne tient aucun compte du droit international et s’aligne totalement sur les positions du gouvernement Nétanyahou.
Des manifestants palestiniens brandissent le drapeau national lors d'une manifestation dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie, le 28 janvier 2020, contre la proposition de plan de paix du président américain Donald Trump.
Jaafar Ashtiyeh/AFP
Par le rejet unanime qu’il suscite, le plan de paix proposé par Donald Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien va-t-il rapprocher les factions palestiniennes rivales ?
Dans la relation triangulaire Tel-Aviv-Riyad-Washington, qui a le plus besoin de qui ?
The White House/Wikimedia
Si les relations entre Israël et certains pays du Golfe s’améliorent, la normalisation des relations israélo-arabes reste lointaine. Riyad veut rester maître du jeu.
Un policier israélien face à des manifestants palestiniens et israéliens dénonçant le mur de séparation.
Musa Al Shaer / AFP
La France souhaite relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais au-delà de cette bonne volonté, en a-t-elle encore les moyens ?
Des ouvriers palestiniens à pied d'oeuvre.
Reuters/Ammar Awad
Dans ce territoire occupé par Israël depuis 1967, deux régimes distincts du droit du travail s'appliquent. Un réalité choquante avalisée par les plus hautes autorités israéliennes.
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po