Volontariste en matière de protection de l’environnement, la Chine entend « verdir » ses projets au sein des nouvelles routes de la soie. Mais pourra-t-elle, seule, éviter le greenwashing ?
La révolution industrielle a spécialisé les agriculteurs, coupant court aux échanges indispensables pour entretenir la biodiversité des espèces cultivables.
Le 9 janvier 2020, la Nasa capture les images des incendies ravageant l’île Kangourou, située au sud de l’Australie.
Nasa
Parties de la région de Sydney, les fumées australiennes sont passées par l’Amérique du Sud, survolant l’Antarctique avant de revenir dans leur zone d’émission.
L’expérience à laquelle sont confrontés les peuples aborigènes face aux incendies hors normes en Australie est bien différente de celle des peuples non-indigènes.
Le slogan qui a accompagné la victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2016.
Saul Loeb/AFP
Un rapport rédigé conjointement par plusieurs grandes agences américaines met en évidence le profond impact que le changement climatique aura sur les affaires militaires dans les prochaines décennies.
Hendrick Avercamp, Les plaisirs de la glace près d'une ville, 1620.
Wikipédia
L’Arctique doit être pensé comme un objet géopolitique ou, plus précisément, étant donné les contingences spécifiques liées à son climat, « cryogéopolitique ».
L'étude des flux de gaz à effet de serre dans l'Arctique nécessite des moyens de recherche conséquents. Le site instrumenté de Zackenberg, au nord-est du Groenland, mesure de manière pérenne les échanges de carbone entre cette tourbière très isolée et l'atmosphère. Le site fait partie de l'infrastructure de recherche européenne ICOS.
Konsta Punkka photographer, (c) ICOS
Jean-Daniel Paris, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Il n’y a pas de bombe à retardement dans l’Arctique. Le dégel progressif du permafrost y sera une des principales sources de méthane. L’exploitation du pétrole et du gaz y contribue également.
L’activité industrielle, fortement émettrice de CO₂.
Shutterstock
Longtemps vu comme une problématique relevant des « externalités » négatives, le changement climatique interroge désormais la raison d’être de nos sociétés.
Les observations réalisées dans l’atmosphère permettent le suivi des dérèglements climatiques.
ESA
Le programme européen Copernicus combine des mesures au sol et par satellite pour surveiller les causes et conséquences du changement climatique.
Les scientifiques allemands du groupe ‘Scientists for Future’ Volker Quaschning, Eckart von Hirschhausen, Henning Krause, Martin Visbeck, et Gregor Hagedorn, le 15 mars 2019 lors d'une marche pour le climat à Berlin.
Robert/wikimedia
Faire réfléchir des citoyens français de tous horizons sur le climat est un choix très pertinent. Espérons seulement que leur voix sera mieux prise en compte que lors du grand débat national.
« Pas de nature, pas de futur ». Des étudiants brandissent cette pancarte devant le parlement européen de Strasbourg le 15 mars 2019.
Patrick Hertzog / AFP
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)