Si l’on oppose souvent une « jeunesse » idéaliste aux « adultes » inconséquents sur la question climatique, il faut rappeler que LA jeunesse, en tant que groupe social homogène, est une illusion.
Depuis plusieurs mois, des jeunes de nombreux pays se mobilisent tous les vendredis pour interpeler leurs dirigeants sur l’urgence climatique.
Kevin J. Frost
Le passé de la Terre montre le rôle-clé du CO₂ sur le climat depuis 4,45 milliards d'années, et comment depuis 150 ans l'activité industrielle humaine bouleverse son cycle à une vitesse inédite.
L'inaction contre le changement climatique pourrait coûter entre 1% et 3% de PIB tous les ans d’ici à 2060, selon l'OCDE.
Tatiana Grozetskaya / Shutterstock
Le rôle des contraintes environnementales pourrait expliquer le rythme durable de faible croissance dans le monde.
En Nouvelle-Aquitaine, l’érosion du littoral est aggravée par le changement climatique. L’immeuble Le Signal, à Soulac-sur-Mer, était à 200 mètres de l’océan lors de sa construction en 1967 : il n’en est plus qu’à douze mètres aujourd’hui.
Jean-Pierre Muller / AFP
Vivian Dépoues, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Dans certaines régions françaises, des groupes d’experts mènent une réflexion locale sur l’impact du changement climatique et la façon d’y faire face au sein de leur territoire.
A Davos, la jeune suédoise Greta Thunberg, à l'origine des grèves scolaires pour le climat, rejoint des lycéens suisses.
Fabrice Coffrini/AFP
Greta Thunberg, lycéenne suédoise de 16 ans, appelle à une grève scolaire mondiale le 15 mars pour inciter les politiques à agir face au réchauffement climatique. Un mode d’action inédit.
Si les pays reconnaissent l’urgence de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en privilégiant des énergies plus vertes, la demande toujours plus forte en électricité consacre le charbon.
L’épaisse couche de neige à Washington intéresse le bulletin météo, un peu moins les climatologues…
Erik S. Lesser/EPA-EFE
Vincent Hulin, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Entre autres bouleversements, les changements climatiques et la hausse prévues des températures ont – et auront – un fort impact sur l’évolution de la biodiversité. Exemple avec les tortues marines.
Une participante de la COP sur le départ à Katowice.
Janek Skarzynski/AFP
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Avec la crise des « gilets jaunes », la question classique des modes de vie revient à l’ordre du jour sous un angle inattendu.
À l’occasion de la COP24, le Global Carbon Project publie une évaluation annuelle peu encourageante des rejets de CO2 pour l’année 2018.
AAP Image/Mick Tsikas
Pep Canadell, CSIRO; Corinne Le Quéré, University of East Anglia; Glen Peters, Center for International Climate and Environment Research - Oslo; Robbie Andrew, Center for International Climate and Environment Research - Oslo e Rob Jackson, Stanford University
La demande énergétique en hausse est l’un des facteurs explicatifs de cette tendance.
Des réactions du cycle de l'azote favorisent la pollution des eaux et le réchauffement climatique. Des solutions pourraient venir des savanes africaines.
Le 1er décembre 2018 à Marseille.
Clement Mahoudeau/AFP
Face aux défis sociaux provoqués par le changement climatique, soutenir un recyclage du revenu de la fiscalité carbone en direction de la réduction des inégalités s’impose.
Rupture de carburants à Montpellier, le 4 décembre 2018.
Pascal Guyot/AFP
Avec le changement climatique, la gestion des ressources naturelles affecte directement les pays riches. La crise des « gilets jaunes » en fournit un exemple frappant.
Marche pour climat en octobre 2018 à Paris.
François Guillot/AFP
Les dispositifs intergouvernementaux comme la COP24 ne pourront à eux seuls résoudre la crise climatique. La protection du climat est plus que jamais l’affaire de tous.
Civils fuyant la Libye en 2011.
Magharebia / Flickr
Les pays du Nord se sont engagés à verser 100 milliards par an à ceux du Sud pour les aider à faire face au changement climatique. Mais la comptabilité de cette aide présente de sérieuses lacunes.
Montage montrant les différences d’impact entre un réchauffement global moyen à 1,5 °C et à 2 °C.
Giec
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)