Les lendemains de fête ne sont pas toujours riants… Mais attention, prendre du paracétamol après un excès d’alcool n’est pas le plus efficace – et peut même causer des lésions hépatiques.
Une copie du générateur de chocs récemment utilisée lors d’une réplication des études de Milgram en Pologne par Darius Dolinski.
Darius Dolinski
L’application de l’expérience de Milgram à l’expérimentation animale permet de repenser l’explication de la soumission à l’autorité.
Des exercices, comme les étirements, sont souvent prescrits par les professionnels de la santé, comme les physiothérapeutes, pour diminuer la douleur.
Shutterstock
Les bienfaits immédiats ressentis à la suite d’étirement chez les personnes qui ont mal au dos pourraient s’expliquer par l’activation des régions impliqués dans la modulation de la douleur.
Le cannabis médical rejoindra bientôt l’arsenal thérapeutique destiné à soulager les personnes souffrant de douleurs chroniques.
Carolina Heza / Unsplash
La prise en charge des douleurs chroniques, qui affectent des millions de Français, est un important enjeu de société. Attendus pour 2021, les médicaments à base de cannabis viseront à la soulager.
L’action du paracétamol, premier médicament antalgique consommé, présente des points communs avec l’usage de cannabis. C’est ce qui pourrait aussi expliquer l’effet sédatif ressenti par certains patients.
Il est parfois difficile de cerner la cause de certaines douleurs chroniques, mais cela ne signifie pas qu’elles n’existent pas.
Road Trip with Raj / Unsplash
Célian Bertin, Université Clermont Auvergne (UCA) e Éric Serra, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Nous ne ressentons pas tous la douleur de la même façon, ce qui rend sa prise en charge difficile. Les choses se compliquent encore lorsque ses causes ne sont pas clairement établies.
Au 6ème Cannabis World Congress and Business Expo, en septembre 2019 à Los Angeles.
Frédéric J. Brown / AFP
L’expérimentation française du cannabis thérapeutique, qui devait débuter en septembre 2020, est repoussée à 2021, retardant la mise en œuvre de cet antidouleur attendu par des milliers de malades.
La paralysie cérébrale concerne 2 naissances sur 1 000 en France. Aux douleurs qu’elle induit, s’ajoutent celles dues aux soins prodigués. Il importe de mieux les évaluer, pour pouvoir les éviter.
L’attention portée aux expressions faciales (à la fois chez les humains et chez les animaux) est plus importante depuis quelques années, car il s’agit d’un moyen simple, pratique et fiable pour mesurer la douleur.
shutterstock
Les expressions faciales sont observées depuis longtemps pour quantifier la douleur chez les humains. Les chercheurs utilisent maintenant des « échelles de grimace » pour étudier celles des animaux.
L’usage du cannabis thérapeutique est désormais légal dans de nombreux pays. Après le secteur de la santé humaine, le chanvre pourrait bien partir à l’assaut du marché de la santé animale.
Une étude de la Chaire Apicil Santé et performance au travail à l'EM Lyon Business School souligne le lien entre douleurs chroniques et engagement dans le travail.
Nopphon_1987/Shutterstock
Le stress, la fatigue, et même le sentiment d’injustice sont ressentis de manière plus forte chez les personnes qui souffrent de douleurs chroniques depuis plus de trois mois.
Contrairement aux idées reçues, la posture n’est pas le facteur principal occasionnant les douleurs cervicales.
Jesper Aggergaard / Unsplash
La « mauvaise posture » est souvent tenue pour cause des douleurs cervicales. La science révèle pourtant que les facteurs physiques comptent moins que les facteurs psychosociaux ou l’hygiène de vie.
Les tendinopathies sont particulièrement longues à soigner.
Shutterstock
Les tendinites sont aussi mal comprises qu’elles sont répandues. On sait désormais que l’inflammation n’est pas le principal mécanisme à l’origine de ces douleurs, mais il reste beaucoup à découvrir.
Des mots contre les maux. La capacité d'empathie devant une personne qui souffre n'a pas qu'un effet psychologique. Elle calme littéralement la douleur de l'autre.
Le cerveau est dépourvu de récepteurs de la douleur, mais la douleur est bien là.
Shutterstock
Le cerveau n’a pas de récepteurs de la douleur, ce qui permet des opérations chirurgicales spectaculaires. Mais s’il ne ressent aucune douleur lui-même, il perçoit néanmoins toute la douleur du corps…
La fracture est une des blessures les plus courantes : chercher une solution pour guérir plus rapidement et en diminuant les douleurs est donc un enjeu de santé publique primordial.
Le CSST recommande que le cannabis à visée thérapeutique soit proposé sous formes d’huiles à usage sublingual, de fleurs séchées à vaporiser, de capsule d'huile ou de solution buvable.
Shutterstock
Le comité d’experts sur le cannabis à visée thérapeutique a publié ses recommandations concernant le cadre d’une future expérimentation française, qui pourrait précéder une éventuelle légalisation.
Les prescriptions de tramadol ont augmenté de 68 % en 11 ans.
Shutterstock
Alors que leur utilisation explose, l’ANSM propose des mesures pour favoriser le bon usage des antidouleurs opioïdes. Objectif : éviter une crise sanitaire comparable à celle qui sévit aux États-Unis.
Les antidouleurs sont efficaces, mais il est important de bien les prendre.
Shutterstock
Les antidouleurs, premiers médicaments consommés par les Français, doivent rester accessibles. Il faut pour cela en assurer le bon usage pour en réduire les risques.
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)