La présence de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a illustré un aspect important de la relation entre les deux pays : en dépit des brouilles (fréquentes), le poids de l’Histoire demeure.
Le Président Macron dans la cour des Invalides, le 30 juin 2017.
Thibault Camus/AFP
On ne peut affirmer vouloir faire des guerres (et les gagner) et demander à ceux qui la font de jouer massivement et durablement des rôles qui ne sont pas les leurs.
Le 8 juillet 2017, Donald Trump quittant sur le Sommet du G20.
Saul Loeb/AFP
La féminisation et le rajeunissement ont été présentés comme un signe de diversification alors qu’ils recouvraient une fermeture historique du recrutement politique en termes sociaux.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine au G20 de Hambourg, le 9 juillet 2017.
Kremlin.ru/Wikimedias
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.
L'éphémère garde des Sceaux, François Bayrou, lors de la présentation du projet de loi.
François Guillot/AFP
La « moralisation » ou la « confiance » ne peut servir simplement de slogan. La défiance à l’égard de la politique instituée ne se résorbera que par des résolutions tenaces et avisées.
Edouard Philippe (de dos) et Emmanuel Macron, sous les yeux de François de Rugy, président de l'Assemblée nationale.
Philippe Wojazer/ POOL / AFP
Jusqu’à quand durera la discipline de la majorité actuelle qui doit son élection au Président Macron et joue donc, pour l’instant, le rôle des godillots des premiers temps de la Vᵉ République ?
Emmanuel Macron, devant le Congrès, lundi 3 juillet, à Versailles.
Martin Bureau/AFP
Notre vie politique s’accommode mal d’une parole politique modeste et économe de ses concepts. Le risque est grand alors de verser dans des propos qui sont, par nature, totalement irréfutables.
Portrait officiel d'Emmanuel Macron.
Soazig de la Moissonnière / Présidence de la République
À l’opposé de la « présidence normale » de son prédécesseur, le président Macron souhaite renouer avec la conception présidentialiste des institutions voulue par le général de Gaulle.
Angela Merkel le 22 juin 2017 au congrès du European People’s Party à Bruxelles.
European People's Party/Flickr
La volonté de relance de la construction européenne de Mme Merkel pourrait la conduire à faire des concessions sur la vision allemande de la monnaie, au prix d’une forte opposition interne.
Soldats de l'opération Barkhane et des forces maliennes côte à côte dans le nord du Mali, en mars 2016.
Pascal Guyot / AFP
Le Président Macron participe, ce 2 juillet, à Bamako, à un sommet réunissant cinq chefs d’État de la région. Il s’agit d’accélérer la mise en place d’une force militaire antiterroriste.
Un bateau de l'association Greenpeace India, ONG dans le viseur des autorités.
Salvatore Barbera/Flickr
Éléments-clés du corpus doctrinal du nouveau quinquennat,la valorisation et la légitimation de la société civile interviennent à un moment délicat pour les associations sur le plan international.
Dans les jardins de l'Assemblée nationale, le 27 juin, où les députés issus de la société civile ont fait leur entrée en force.
Geoffroy Van Der Hasselt / AFP
La montée de la société civile peut se voir comme une réponse au cycle politique antérieur, celui des groupes minoritaires. Il s’agit désormais de projeter un projet commun pour une majorité.
Le long de la route qui mène au port de Calais.
Denis Charlet/AFP
Malgré le manque d’intérêt d’Emmanuel Macron pour les enjeux liés à l’immigration et à l’asile lors de sa campagne électorale, les chantiers explosifs vont nécessairement rythmer le quinquennat.
Le Palais Bourbon (ici en 2006).
tamadhanaval/Flickr
Les électeurs viennent de la renouveler profondément, et même comme jamais ils ne l’avaient fait sous la Vᵉ République, pas même en 1958 lors du retour au pouvoir du général de Gaulle.
Sur les Champs-Élysées, le 19 juin 2017, après l'attaque d'un fourgon de gendarmerie.
Alain Jocard/AFP
Le projet de loi concocté par le gouvernement, au prétexte d’une lutte primordiale contre le terrorisme, porte gravement atteinte à l’ensemble des droits et libertés.
Louis XIV tenant les sceaux en présence des conseillers d'Etat et des maîtres des Requêtes . Peinture de l'école française (XVIIᵉ).
Château de Versailles/Christian Jean
Aujourd’hui, les remaniements ministériels rythment notre vie politique. Qu’en était-il sous l’Ancien Régime ? Et comment cette pratique évolue pour tenter de correspondre à la société contemporaine ?
Les élections législatives de 2017 ont marqué un nouveau record d’abstention : 51,3 % au premier tour et 56,6 % au second tour. Comment expliquer ce phénomène et surtout comment l’endiguer ?
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po