« Si nous payons la dette, nous ne pouvons pas manger », peut-on lire sur les pancartes de manifestantes argentines à Buenos Aires, le 11 juin dernier.
Juan Mabromata / AFP
La pandémie a provoqué une baisse historique des taux des obligations d’État. Mais certains pays se retrouvent désormais beaucoup plus exposés à une crise de la dette.
Manifestation contre la situation économique à Jal el Dib, au nord-est de la capitale libanaise Beyrouth, le 11 juin 2020.
Patrick Baz/AFP
La profonde crise économique dans laquelle est plongé le Liban s’explique par de multiples facteurs, au premier rang desquels la politique conduite depuis des années par sa Banque centrale.
Personne n’a désormais intérêt à ce qu’une économie majeure décroche brutalement, au risque d’entraîner toutes les autres dans son sillage.
Isabel Infantes / AFP
Les mesures d’urgence, les habitudes des entreprises ou encore des consommateurs rendent le scénario du maintien de l’existant plus plausible que celui de l’avènement d’un « monde d’après ».
La volonté de combattre le virus « quoi qu’il en coûte » énoncée par le président de la République Emmanuel Macron dans son allocution télévisée du 12 mars dernier, un révélateur du « moment keynésien » actuel.
Denis Charlet / AFP
Thomas Melonio, Agence française de développement (AFD); Antoine Godin, Agence française de développement (AFD) e Étienne Espagne, Agence française de développement (AFD)
Face au chaos économique qui s’annonce du fait de la crise du Covid-19, les banques centrales sont appelées à jouer un rôle majeur.
Grâce au plan de relance annoncé par la Commission européenne, l’UE a gagné en légitimité en tant qu’acteur économique. Reste à résoudre le problème que pose son déficit démocratique.
Le premier ministre Édouard Philippe ouvre le « Ségur de la santé », le 25 mai à Paris.
Michel Euler / AFP
La Caisse d’amortissement de la dette sociale, qui devait disparaître en 2024, devrait être pérennisée en raison de la crise. Elle avait été créée en 1996, initialement pour une durée de 13 ans.
Macky Sall, le président du Sénégal, prononce un discours lors d'une conférence co-organisée par le Fonds monétaire international sur le développement durable et la dette au Sénégal le 2 décembre 2019.
Seyllou/AFP
Une bonne partie de la dette des pays africains est due à des créanciers privés. Ce qui complique tout consensus sur son éventuelle restructuration pour lutter efficacement contre le Covid-19.
Les ratios d'endettement et de solvabilité des établissements traditionnels ont de quoi inquiéter.
Franck Fife / AFP
État, assureurs et consommateurs ont déjà engagé des actions pour tenter de sauver les établissements fragilisés.
Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international, prononce un discours lors d'une conférence co-organisée par le FMI sur le développement durable et la dette à Diamniadio (Sénégal), le 2 décembre 2019.
Seyllou/AFP
Marin Ferry, Institut de recherche pour le développement (IRD); Babacar Sène, Université Cheikh Anta Diop de Dakar e Marc Raffinot, Université Paris Dauphine – PSL
La prépondérance des créanciers privés dans la dette publique extérieure pèse sur le budget des États africains et complique la lutte contre le Covid-19.
À New York, des candidats postulent pour un emploi sur un chantier, le 26 mars dernier. En un mois, les États-Unis ont enregistré 22 millions d'inscriptions au chômage.
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Dans des phases de relance économique, les ménages peuvent anticiper de futures hausses d’impôt et épargner, limitant les ainsi les effets sur la croissance.
Trois changements majeurs troublent l'économie allemande : la hausse du poids relatif des revenus des entreprises, le vieillissement démographique et la faiblesse des investissements.
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L’Allemagne ne serait plus le moteur de la croissance en Europe. Serait-elle en train de changer de modèle économique ? Et si oui, sous quelles contraintes ?
Construction du quartier financier de la nouvelle capitale administrative égyptienne, entreprise par la China State Construction Engineering Corporation, à quelque 50 km à l'est du Caire, le 7 mars 2019.
Pedro Costa Gomes/AFP
L’Afrique a besoin d’investissements massifs. Mais ceux-ci se réalisent à travers la montée de l’endettement public, ce qui est porteur de certains risques.
L'observation des débats a permis de mesurer la place grandissante de la question de l'environnement dans le discours des grandes entreprises.
Fabrice Coffrini / AFP
Lors du dernier Forum économique mondial, les grandes entreprises semblent avoir pris conscience que les marchés, aujourd'hui défaillants, ne permettraient pas d'atteindre une croissance soutenable.
Le plus ancien voyagiste de la planète, créé en 1841, s'est déclaré en faillite le 23 septembre dernier.
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Les objectifs en matière de dette publique entravent les États face à une crise climatique qui exige désormais une réponse institutionnelle à l’échelle mondiale.
En 2018, le montant des 1 000 milliards de dollars a été atteint pour les sociétés du SP 500.
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La procédure de sauvegarde du groupe Rallye, la maison mère du distributeur Casino, révèle notamment des manquements dans l’action du régulateur boursier.
Directeur du Centre de Recherches Economiques Appliquées (CREA) et du Laboratoire de Finances pour le Développement (LAFIDEV) , professeur agrégé en économie spécialisé en Monnaie et Finance, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Maître de Conférences - Economie du Développement, Finances Publiques, Traitement de la dette publique dans les pays à faible revenu, Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)