Afin de s’opposer à l’hégémonie américaine, Russie et Chine se sont rapprochées militairement et diplomatiquement. Malgré cette alliance, les tensions géopolitiques entre les deux pays demeurent.
Dans la relation triangulaire Tel-Aviv-Riyad-Washington, qui a le plus besoin de qui ?
The White House/Wikimedia
Si les relations entre Israël et certains pays du Golfe s’améliorent, la normalisation des relations israélo-arabes reste lointaine. Riyad veut rester maître du jeu.
Donald Rumsfeld, l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush, au temps de la guerre en Irak.
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La question n’est plus de savoir comment repousser toutes ces menaces ? Mais plutôt celle-ci : comment nous organiser en tant que société pour rester nous-mêmes face à ces multiples menaces ?
Entre Donald Trump et Emmanuel Macron, une poignée de main aux allures de bras de fer.
AFP
L’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat a intensifié l’opposition de style entre Macron et Trump, et le combat entre multilatéralisme et repli nationaliste.
Vladimir Poutine et Emmanuel Macron à Versailles, le 29 mai 2017.
Stéphane de Sakutin/AFP
Les tensions montent entre la France et la Russie, alors que la Paris n’a aucun intérêt à maintenir des relations conflictuelles avec une puissance militaire, diplomatique et un marché émergent.
Manifestations antigouvernementales à Pretoria début avril 2017.
Mujahid Safodien/AFP
Pour la première fois peut-être dans une élection présidentielle, la façon dont les candidats voient l’inscription de la France dans le monde pourrait être la variable déterminante à l’heure du choix.
Le 13 avril 2017, en Pologne: cérémonie d'accueil d'un bataillon de l'armée américaine déployée sur le flanc oriental de l'Alliance.
Wojtek Radwanski/AFP
S’il est difficile de savoir quel candidat sera sélectionné pour le second tour de la présidentielle, il est probable que les deux élus ne soient pas de chauds partisans de l’Alliance atlantique.
Dans un meeting de campagne, le 31 mars. Face à un monde de plus en plus complexe, les citoyens ont tendance à choisir comme leaders les personnes exprimant les jugements les plus péremptoires.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Les candidats à la présidentielle proposent des solutions simplistes et privilégient l’action sur la réflexion. Ils cèdent à la « stupidité », une culture qui se diffuse dans la société actuelle.
Les deux présidents en Floride, le 7 avril 2017.
Jim Watson / AFP
En mettant en œuvre une double stratégie de déclarations et d’actions, Donald Trump a réussi à créer un rapport de force beaucoup moins favorable à Pékin, notamment dans le dossier nord-coréen.
À Damas, le 7 avril, quelques heures après le raid américain sur une base près de Homs.
Louai Beshara/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump, s’il a réussi son coup à court terme – les frappes sont saluées par les alliés des États-Unis –, doit prouver qu’il dispose d’une vraie stratégie pour régler la question syrienne.
La Chine place son commerce en Europe.
Wojciech Pacewicz/EPA
Les défis internationaux sont généralement relégués à la fin des débats durant cette campagne présidentielle. Pourtant, ils sont bien présents à l’esprit des candidats, et surtout des électeurs.
La nouvelle ligne de trains de marchandises de la Chine à Londres fait partie d’un réseau croissant de routes commerciales conçu pour stimuler l’influence du pays à l’étranger.
Rouhani et Poutine en Chine, en 2014.
Kremlin/Wikimedia
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, à Pékin, avec son homologue chinois, Wang Yi.
Lintao Zhang / POOL / AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Au stade d’isolement auquel est parvenu le régime de Pyongyang, ayant même lassé la Chine, l’arme nucléaire constitue sa seule garantie de survie et on voit mal comment il accepterait de s’en défaire.
Hélicoptères de type «Black Hawks» de l'armée américaine (ici en 2012).
Leonel Yanez/Flickr
Manuel Dorion-Soulié, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Nommé récemment conseiller pour la sécurité nationale par Trump, le général McMaster est connu outre-Atlantique pour ses travaux critiques sur les interventions aux Vietnam et dans le Golfe.
Angela Merkel et Therea May, à La Vallette (Malte), le 3 février 2017.
Matthew Mirabelli / AFP
Des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale.
Premier discours devant le Congrès pour Donald Trump, le 28 février 2017.
Chip Somodevilla/AFP
L’agenda proposé est clair et déterminé, le Président propose un changement fort pour le pays, il annonce la fin de l’Obamacare, le début de la dérégulation, une grande réforme des impôts.
Des soldats du Mozambique, à l'entraînement lors d'un exercice militaire à Djibouti.
US Army/Flickr
Le domaine de la sécurité est comme celui du développement : tous les dix ans, une nouvelle idée émerge, et devient la doxa du moment. En Afrique, l’heure est au régionalisme sécuritaire.